• Vous aimez la mer? Vous aimez le surf? Cette vague n'est pas celle que vous voudrez traverser : c'est la 5eme Vague. Le réalisateur du thriller britannique La Disparition d'Alice Creed J.Blakeson tire les ficelles glissantes de ce film. La somptueuse Chloé Grace Moretz, le frère de Logan Liev Schreiber, et puis le jeune Nick Robinson, plus récemment dans Jurassic Park font parti de cette science-fiction.

    La 5eme Vague

    [The night is dark and full of spoilers]

     

    Etant une adaptation de la trilogie écrite par Rick Yancey, cette première partie est plutôt...Réussie. Si ce film est bien inscrit dans le projet d'une trilogie, on peut dire qu'il peut facilement plaire à travers les différents éléments le composant. Nous pouvons adorer ce film si on le regarde sans aller plus loin, ce qui est totalement compréhensible, mais en ayant serait-ce qu'une petite partie d'esprit critique, il est compliqué de l'appeler réellement réussi. 

    La 5e Vague est clairement un genre de patchwork de films et de séries. Tout d'abord, on retrouve quelques aspects d'Independance Day à travers quelques scènes, notamment celle où Cassie et sa famille regardent le ciel en sortant de leur maison. C'est une copie presque parfaite de l'entourage, mais aussi une assez belle inspiration du vaisseau. Comment regarder cette scène où la route est remplie de voitures abandonnées sans penser à la fameuse marche périlleuse de The Walking Dead? Les différentes vagues, c'est à dire la coupure de courant générale, l'inondation, les tremblements de terres... Nous rappellent 2012, film catastrophe développé sur la théorie des Mayas. Mais ce qui m'a le plus étonné est de retrouver sans artifices un côté très Âmes Vagabondes. Ce film datant de 2013 nous montre un monde où les humains sont envahis par des âmes extérieures à la Terre, des âmes voulant exterminer les humains. La 5e Vague est pour moi presque une inspiration plagiée de ce film, les "Autres", comme ils sont appelés dans le film, se projettent dans les corps d'humains afin de prendre possession de notre planète.

    La 5eme Vague

    Mais plus loin qu'une simple copie, il a un train à prendre. En effet, les 3, voire 4 premières vagues sont passées de manière presque hautaine, comme s'il fallait réduire le boulot à effectuer. La scène d'exposition, ou plutôt "les" scènes d'expositions sont malgré tout efficaces. Je dis "les" parce que la réalisation nous montre dans un premier temps Cassie après l'apocalypse, et puis après un tir meurtrier sur un homme, elle est présentée avant l'apocalypse, et c'est ainsi qu'on découvre très rapidement les différentes vagues et sa vie.

    Une Chloë un peu tête à claques à certains moments dans son rôle, mais un jeu d'acteur qui se confirme. Elle a su dépasser le dramatique If I Stay et l'excellent Kick-Ass afin d'incarner un rôle totalement différent des films dans lesquels elle a pu jouer. 

    La 5eme Vague

    Le scénario est franchement simpliste au départ, à la limite du cliché de l'invasion extraterrestre ou de la survie. Mais il évolue grâce aux "possessions" des êtres humains et à l'apparition des militaires. 

    Ma plus grande déception est sans doute le placement de cette romance, qui n'avait rien à faire ici. Le personnage de Cassie rencontre Evans, et celui-ci s'avère-t-être mi-humain mi-autre. Une romance presque évidente née et on sait parfaitement qu'elle sera de retour par la suite. Un aspect Twilight assez dégueulasse, donc. La bande-son tient la route mais sans plus.

    La 5eme Vague

     

    Que dire du film?

    13/20 J.Blakeson réussit à nous charmer à travers une intrigue qui nous tient en haleine pendant ces deux heures. Des défauts majeurs tels que l'originalité peu présente à cause du très grand nombre de films sur le sujet ou la rapidité consciente à bâtir la trame narrative...La 5eme Vague reste tout de même un bon film, mais sans plus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Bon, j'ai voulu faire un top 3 des séries 2015, mais il est carrément impossible d'en choisir uniquement 3 dans le large catalogue de séries parues. Voici donc mon top 10, je présenterai très brièvement en donnant 3 points positifs pour chacune d'entre elles. (L'ordre peut-être également trompeur, il est compliqué de définir un ordre précis) J'essayerai surtout de vous présenter de nouvelles séries même si certaines possédant déjà un bon paquet de saisons sont excellentes.

     

    • The WhispersLes aliens envahissent la Terre à travers notre plus grande faiblesse, les enfants. En essayant de les manipuler, ils veulent gagner cette nouvelle guerre engagée entre humains et aliens. Cette belle découverte nous propose de découvrir une enquête riche en émotions et en divertissement avec Lily Rabe, actrice terrifiante d'American Horror Story, Milo Ventimiglia, et puis surtout des enfants adorables. Les véritables points forts de la série sont ces enfants : à travers leur innocence, rien n'est prévisible, tout peut arriver. La trame narrative nous intrigue totalement, nous sommes subjugés face à chaque épisode et face à chaque retournement de situation imprévu. Histoire, Enfants, Originalité. (Cette série n'a malheureusement pas été renouvelée pour une saison 2.)

    Top 10 des séries 2015

     

    • Dans un présent parallèle futuriste où les "Synth" (robots) sont d'une grande aide dans les différentes familles, une de ces familles va en trouver une assez différente des autres. Humans est avant tout une mise en scène apportant une certaine authenticité. L'atmosphère est particulière, les personnages et l'intrigue se développent petit à petit, de manière à nous faire ressentir de la compassion pour ceux qui le méritent. C'est également une façon de débattre sur le futur, est-ce toujours un point positif d'aller toujours de l'avant dans la création? Gemma Chan, Katherine Parkinson, ou bien Tom Goodman-Hill en font parti. C'est une excellente série qui passe très vite. Originalité, British melancholia, Débat. (Saison 2 confirmée)

     

    Top 10 des séries 2015

    • Adaptée d'un classique du cinéma, la série Scream présente un tueur en série de retour assassinant un à un l'entourage des lycéens. C'est un véritable bonheur de visionner chaque épisode en sachant qu'il y aura un mort par épisode, nous sommes vraiment intrigués par le tueur : qui est-il? Qui est innocent? Cette touche d'humour présente dans la série apporte une fraicheur nouvelle à cet univers déjà très large et peu original des tueurs en séries. Coup de coeur pour Carlson Young, incarnation parfaite de la garce blonde. Bons acteurs, Suspense, Meurtres. (Egalement confirmée pour une saison 2)

     Top 10 des séries 2015

     

    • The Man in the High Castle représente un monde où les nazis auraient remportés la guerre. C'est un véritable régal d'être témoins des différentes révoltes/rébellions/plans qui se manigancent dans une période où l'échec est passible de tortures insoutenables. Le véritable intérêt de la série est dans son intensité, et dans la relation entre les personnages, plantée dans un jeu d'acteur excellent de la part de nos protagonistes comme Alexa Davalos, Rupert Evans, ou bien Cary-Hiroyuki. Nous sommes véritablement plongé dans un monde totalement différent du notre, régit par de nouvelles lois et des pays inconcevables. Bon Développement, NAZIS, Personnages. (Saison 2 confirmée)

     

    Top 10 des séries 2015

    • Fargo (il y a deux saisons) est une histoire basée sur des faits réels, deux grandes affaires meurtrières, 1979 à Sioux Falls, et 2006 dans le Minnesota. Connaissez-vous True Detective? La mise en scène de la série est présentée de la même manière, l'univers est simplement plus léger, l'histoire moins lourde, et l'humour plus présent. La trame narrative, que ce soit de la saison 1 ou de la saison 2, nous tient en haleine malgré des hauts et des bas. La qualité des dialogues, et l’interprétation merveilleux des acteurs est à souligner. Martin Freeman, Jesse Plemons, Kirsten Dunst... Et plus encore. Intrigues, Actions, Humour. (Saison 3 est prévue)

    Top 10 des séries 2015

    • Narcos est une série policière particulière puisqu'elle est un peu une biopic. Pablo Escobar est le plus grand trafiquant de drogues des années 80 et est à la tête du cartel de Medellin, sa capture est l'objectif de la DEA en Colombie. C'est bien évidemment une très belle série puisqu'elle fait parti de mon top 5. Wagner Moura est l'incarnation parfaite d'Escobar, toutes ses mimiques sont parfaites malgré son accent peu apprécié (il est brésilien et n'étais point familier à la langue au départ). On ne s'ennuie pas une seule seconde, les retournements de situations et la manière de raconter l'histoire est époustouflante. Seul défaut : la rapidité. En effet, presque toute la vie d'Escobar est racontée en une seule saison alors qu'une plus grande période aurait pu être développée. Escobar, Violences, Drogues. (La saison 2 est confirmée)

    Top 10 des séries 2015

    • Voici donc une des séries les plus médiatisées de 2015, Sense 8. Elle raconte l'histoire de 8 personnes, soudainement tous connectées et traite de sujets divers oubliés de ceux de science-fiction comme la religion, la famille, la sexualité, l'intimité, l'identité... La grande particularité de la série est probablement dans le véritable support des acteurs, des 8 personnages principaux. Ils sont tous très intéressants et leurs histoires sont spéciales, nous sommes ainsi captivés assez rapidement. Les pouvoirs qui puissent en découler, ou les "spécialités" sont également ensorcelants. BONS ACTEURS, Polémiques, Captivant. (Saison 2 confirmée)

    Top 10 des séries 2015

    • Nous arrivons dans mon top 3. London Spy est une mini-série d'espionnage britannique. Danny, d'une délicatesse à fleur de peau, tombe amoureux d'Alex, agent du MI6. Lorsque celui-ci disparaît, Danny connait un très grand nombre de problèmes. C'est pour moi la véritable découverte de ce classement, son manque de popularité est vraiment incroyable. Ben Whishaw est merveilleux dans son rôle, son éloquence rend aux hommes des qualités qu'on pensait perdu. Sa fragilité l'incarne comme il l'incarne. La tension qu'on peut sentir à chaque épisode est palpitante, elle a beau être très lente à se développer, la série mérite ce rôle de 3e meilleure série de l'année pour son originalité dans la manière de présenter un personnage principal, et également dans la manière à nous faire découvrir l'enquête de la disparition d'Alex. Fragilité, Espionnage, Enquête.

    Top 10 des séries 2015

    Je ne peux absolument pas choisir quelle série mérite la première place, parce que les deux le mérite. C'est pour cela que je décide de sauter la seconde place pour donner deux premières places dans ce top 2015.

    • Mr Robot, une des séries les plus abouties de l'année. Eliott est un informaticien travaillant pour une une agence de sécurité. Il affronte sa dépression et son insociabilité à travers les différents hack de mauvaises personnes, le considérant ainsi en tant que cyber-justicier. Un homme nommé "Mr Robot" créer une équipe d'informaticiens afin de renverser l'équilibre inéquitable des plus grosses banques et des plus grosses entreprises, notamment E-corp (qui représente 80% du chiffre d'affaire de son agence). Sam Esmail nous propose une série presque révolutionnaire. Son protagoniste, à la limite de l'anti-héros nous touche énormément, Rami Malek est tout bonnement exceptionnel, il est possédé par son rôle d'une manière admirable. La réalisation et les retournements de situations dues à ses problèmes mentaux sont exaltants. Que dire de plus sinon de la regarder absolument? Problèmes mentaux, Hack, DINGUE. (Saison 2 bien-sûr confirmée)

    Top 10 des séries 2015

    • Et puis enfin... WAYWARD PINES. Mon très gros coup de cœur de l'été passé. Ethan Burke est un agent des services secrets de Seattle, il se retrouve à Wayward Pines après un accident de voiture, sans possibilité de quitter la ville ou communiquer avec l'extérieur. Franchement, je ne pense pas avoir vu une série aussi bien gérée en une saison. Une histoire racontée de manière non-ennuyante, avec 50 minutes passionnantes à chaque fois. Tout est bien dans cette série, que ce soit les acteurs (Matt Dillon, Carla Gugino...), le décor, la réalisation, l'intrigue... MEILLEURE SERIE 2015. (Confirmée récemment pour une seconde saison)

    Top 10 des séries 2015

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Les films ayant été pour la plupart, plutôt bien réussis, j'ai trouvé assez facilement mon classement. Et encore une fois : il est personnel, je ne vous demande pas de partager mon avis. 

    • Le film que je décide de placer en dernière position de ce FLOP est l'opus final de la trilogie des Hunger Games. Réalisé par Francis Lawrence, et possédant un casting plutôt exceptionnel, c'est une véritable honte d'avoir sorti une telle mauvaise adaptation de ce livre, que j'avais trouvé merveilleux. Séparé en deux parties, c'est presque une turpitude de ne pas savoir condenser correctement les événements, on ne peut absolument pas ressentir d'émotions (même à la mort de Prim) alors que le livre était un recueil d'émotions divers et variés. Mais au delà de cette comparaison livre-film qui peut énerver certains, l'importance donnée au trio amoureux Peeta/Gale/Katniss est trop imposante. Au même titre, Jennifer Lawrence ne joue pas aussi bien dans ce film, elle ne nous fait rien ressentir, et Josh Hutcherson est quand à lui, pas assez impliqué dans son personnage : il représente une pitié, alors qu'il devrait être intelligent. C'est en tout cas, une fin que j'ai trouvé ratée pour un livre et des épisodes précédents mirobolants. 

    3 FLOP des films 2015

    • En seconde position...Roulements de tambour... Black Mass par Scott Cooper. Eh oui, pour moi, les deux derniers films de Johnny Depp sont totalement ratés (Charlie Mortdecai et celui-là). Malgré un casting imposant incarnant des gros durs, je trouve vraiment qu'il est surestimé. On découvre la vie des gangster à travers les différents témoignages, mais l'ennui est présent du début à la fin. Le défaut de ce film réside clairement dans son scénario, dans sa trame narrative carrément fastidieuse. C'est un film qui m'a tellement déçu que je n'en dirais pas plus. 

    3 FLOP des films 2015

    • Et enfin, le TOP FLOP (si on peut l'appeler ainsi) : LES 4 FANTASTIQUES. Josh Trank met en vedette Miles Teller (Divergente, Whiplash), Michael B.Jordan (plus récemment dans Creed), Kate Mara (Transcendance), Jamie Bell (Les aventures de Tintin), Toby Kebbell (La planète des singes). Que dire de ce "film"? Il dure tout d'abord moins de deux heures (première arnaque), pour un film de super-héros, il y a moins de 15 minutes d'actions (deuxième arnaque), si vous voulez voir une expérience scientifique pendant 45 minutes (sur 1h30) (troisième arnaque), allez-y! Oui certains diront qu'il est presque révolutionnaire de passer autant de temps sur des principes qui avaient été totalement accélérés lors des premiers films, mais... Dans ce cas, ce n'est plus un film de super-héros, mais à la limite un biopic sur la machine. Je ne pense pas que j'irai voir la suite... Même les effets spéciaux m'ont un peu dégoûtés. Le navet à l'état pur.

    3 FLOP des films 2015

     

     

     

     

     

     

     


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  • Voici donc un top 3 des films que j'ai préféré de 2015. Il est assez compliqué de faire un top 3 avec la haute qualité des films.

     

    • En troisième position, je dois prendre en compte le très grand Mad Max : Fury Road. George Miller, le réalisateur des 3 derniers est de retour pour ce 4e opus. L'excellent Tom Hardy remplace Mel Gibson dans le rôle principal. C'est un film allant au bout de ces idées, et c'est bien évidemment son plus grand atout. L'univers déjanté propre à cette oeuvre est mené à bien, et tout fonctionne du début à la fin. Chaque plan est une merveille, la photographie du film est époustouflante, les détails sont sensationnels. L'intrigue a beau être simpliste, on éprouve un plaisir inné à la simple vue d'une seconde du film. La bande-originale, composée par Junkie XL correspond totalement, d'une manière inattendue. Les scènes d'actions, de poursuites par exemple sont tout simplement incroyables. Les quelques ralentis, le décor, les personnages qu'ils soient méchants ou non, les véhicules farfelus... Tout est présent dans cette oeuvre d'art pour qu'il soit dans mon top 3 des films de l'année 2015.

    Top 3 des films 2015

     

    • Le film que je décide de présenter en seconde position est un film qu'on attendait tous, et que j'ai, personnellement, adoré plus que tout. Je parle bien évidemment de Star Wars VII : Le Réveil de la Force. Pour certains, c'est une répétition inutile d'événements, ou de scènes qui se sont déjà déroulés lors des films précédents. Mais pour moi, c'est une forme de génie. Produit par J.J.Abrams, la réalisation est bien-sûr parfaite, le scénario tient debout malgré un méchant sans charme, et c'est surtout un film qui devait présenter rapidement les personnages, l'intrigue afin de se préparer pour les deux prochains. C'est d'une certaine manière une très belle réussite du cinéma 2015, les nouveaux personnages sont charismatiques et apportent une fraîcheur nouvelle à l'univers. La transition avec Han Solo, Chewie... Est également bien effectuée. Vous pouvez retrouver la critique complète du film sur http://leblogde-pravine.eklablog.com/star-wars-vii-the-force-awaken-a119614098.

    Top 3 des films 2015

    • Et finalement, le film que je place à la première position... Southpaw. Etonnant n'est-ce-pas? Je ne suis pas particulièrement un fan de films de combats. Certains sortent du lot comme One Million Dollar Baby, Fight Club, Rocky... Mais j'ai par exemple détesté Creed (http://leblogde-pravine.eklablog.com/creed-l-heritage-de-rocky-balboa-a119776794). Antoine Fuqua, réalisateur d'Equalizer est aux commandes de la réalisation. L'expression des sentiments est particulièrement présent dans le film, tout est basé sur l'histoire, qui est enfaite elle-même basée sur la relation père-fille. Jake Gyllenghal interprete d'une manière révolutionnaire son personnage, rongé par ses démons. Les matchs sont filmés comme si on les regardait en direct, et c'est beau à voir! La bande-originale réalisée par le rappeur mythique Eminem apporte une douce harmonie. C'est pour moi un des meilleurs films des dernières années, il se dégage des clichés qu'on pourrait avoir sur un film de combat, et c'est pour cela que je décide d'en faire mon TOP 1 2015. (Vous pouvez retrouver la critique du film sur http://leblogde-pravine.eklablog.com/southpaw-magistralement-talentueux-a119255130)

    Top 3 des films 2015

     

     

     

     

     


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  • En 1918, les femmes de plus de 30 ans obtiennent le droit de vote en Angleterre. Il faut attendre 10 ans, c'est à dire 1928 pour que l'équité homme-femme se fasse dans ce domaine. Il a fallu endurer un long combat pour l'obtenir, les suffragettes, les femmes revendiquant ce droit ont lutté pour l'acquérir.

    Les Suffragettes

    Sarah Gavron réalise sous l'écriture d'Abi Morgan ce film dramatique britannique qu'est Les Suffragettes. Sorti l'année dernière, cette véritable pépite historique est également doté d'un casting en béton. Meryl Streep, Ben Whishaw, Carey Mulligan ont font parti.

    Les Suffragettes

    [La suite ne contient pas de spoils]

     

    Nous sommes au cœur de l'Angleterre dans les années 1912-1913 et la question de l'égalité entre les hommes et les femmes commence à prendre une place majeure dans la société. On suit une femme banale, ouvrière, devenant petit à petit une suffragette.

    Les costumes ainsi que les lieux de tournages sont représentatifs de l'époque. C'est également le premier film qui a pu être tourné dans le parlement anglais. Londres est reconnaissable malgré la différence d'époque, on ressent justement cette ambiance particulière anglaise dans les rues. On voit bien que nous ne sommes pas en France par exemple.

    Les Suffragettes

    Après cet aspect secondaire qui participe au succès du film, notons un jeu d'acteur parfaitement maîtrisé de la part du cast. Carey Mulligan incarne à merveille cette femme tout à fait banale,  ne cherchant pas de problème qui change. Le fil rouge de l'histoire est justement ce personnage, c'est à travers ses yeux que nous voyons les conditions de vie de l'époque. Son évolution est notable puisqu'il y a des conséquences, devenir suffragette implique un dévouement total à la cause et la famille doit passer après cette cause. Cette relation avec son fils et son mari (Ben Whishaw excellent) est très bien montrée dans le film.

    Les Suffragettes

    Il n'y a pas de scènes inutiles contrairement aux films de nos jours. Le temps s'écoule à sa manière, et chaque scène est nécessaire au dénouement. Chaque dialogue a une intention, soit envers les personnages, soit envers nous. Le contexte de l'époque est assez rapidement posé, les hommes veulent rester supérieurs aux femmes.

    Ce qui fait le charme de ce film se basant sur des femmes, est le fait qu'il n'y a pas d'intention prétentieuse de féministe. Maud, le personnage principal, évolue selon sa façon de penser et elle ne donne pas d'avis sur sa position. C'est donc un film plutôt neutre nous offrant la possibilité de découvrir une époque différente de la notre, dans un contexte totalement éloigné du notre, sans mensonges. Cette sincérité est bien présente, certaines scènes sont dures, plutôt tristes, Sarah Gavron ne se prie pas de montrer sans pitié les méchancetés et les injustices de l'époque.

    Les Suffragettes

    La musique est bien répartie dans le film, on retrouve cet air principal au piano, totalement en accord avec les scènes. (Musique que vous pouvez écouter en cliquant juste sous le titre de l'article)

     

    Que dire du film?

    18/20 Un film à voir, excellent par son interprétation et sa façon de présenter l'époque. "You want me to respect the law? Then make the law respectable."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Les spin-off sont très nombreux et de plus en plus présents dans le cinéma de nos jours, les anciens classiques sont repris pour attirer un public plus large en regroupant les fans, et les nouveaux. 

    Cette fois, c'est Creed qui nous intéresse, le nouveau film de boxe basé sur l'univers de Rocky, la saga mythique de Sylvester Stallone. Ryan Coogler est aux commandes de la réalisation malgré son manque d'expérience. 

    Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

    Il est inenvisageable de faire un spin-off sans l'acteur qui incarne cette figure. Ainsi, Sylvester Stallone est de retour, mais en tant que second personnage principal. Il jouera le coach de Michael.B Jordan. Le casting est jeune, Tessa Thompson et Phylicia Rashad sont également présentes.  

    Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

    Creed, le fils d'Apollo, ancien champion du monde se découvre une passion pour la boxe. Rocky sera son entraîneur après de nombreuses réflexions...

    Le trailer était assez excitant, mais finalement, le film n'est pas extraordinaire. Il se laisse se regarder sans prise de tête, mais sans plus. Il y a au moins un film de boxe par an, on se rappelle de Southpaw, exceptionnel. Et bien Creed n'est pas aussi bon que ce dernier. L'objectif est commercial, mais des aspects sont bien réussis quand même.

    Notons la belle performance de Michael B. Jordan à travers la relation aux personnages et également dans ses combats. Cette relation est bien gérée, mais on se rend bien compte qu'elle est là parce qu'elle doit l'être, parce qu'on ne peut pas faire un film basé uniquement sur des combats. Dans Southpaw, l'équilibre était parfait. Mais ici, on a la répétition d'anciens scénarios de Rocky : un rythme très lent au départ, de l'entrainement, une rencontre avec une fille et des combats... On ne peut pas vraiment juger Stallone, il est neutre comme à son habitude mais il joue correctement son rôle de coach.

    Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

    La trame narrative n'est donc pas fameuse, mais la saga des Rocky n'est pas connue pour être dotée d'une histoire complexe. Mais par dessus tout, la prévisibilité des événements est un des gros point faible du film. La bande-son n'est pas très intéressante non plus, elle est laissée au second plan et puis on ne retrouve pas la fameuse musique propre à cette saga.

    Le point positif du film est dans les combats. Les chorégraphies et la façon de filmer ces scènes sont réalistes, on retrouve parfois la caméra juste derrière les cordes, ainsi nous sommes à la place des spectateurs et la vision n'est pas parfaite, on voit à travers leurs yeux. Mais de manière plus générale, on retrouve une certaine excitation, une certaine tension à travers ses combats, notamment à travers les ralentis et le silence régnant dans ces moments.

    Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

     

    Que dire du film?

    10/20 Un film qui se laisse voir, mais sans réel intérêt. Je ne le conseille pas, que vous soyez fan de la saga ou pas.

     

     

     

     

     


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  • Mr. Night Shyamalan réalise avec brio cette nouvelle série ayant mit deux ans à voir le jour. Après ses échecs cinématographiques, il s'essaye à sa première série sur petit écran, et il faut dire que ça lui réussit plutôt bien! D'abord annoncé comme étant une série terminée en 10 épisodes, il y a peu de temps, elle a été renouvelée pour une deuxième saison pour notre plus grand plaisir.

    Wayward Pines

    Wayward Pines, basée sur les romans de Black Crouch et diffusée durant l'été dernier sur Fox, nous offre une série originale, et intrigante notamment grâce à un casting qui a su s'imposer et poser ses marques. On retrouve le très bon Matt Dillon en tant que personnage principal, Carla Gugino (Man of Steel), Toby Jones (Captain America), et même l'illustre Terrence Howard, incarnant parfaitement son rôle de dirigeant dans la série américaine Empire.

    Wayward Pines

    [La suite contient des spoilers]

     

    Ethan Burke, agent secret de Seattle, enquête sur la disparition de deux agents. Sur la route, il a un accident et se retrouve dans l'hopital de Wayward Pines, ville situé dans l'Idaho. Il va rapidement se rendre compte qu'il y est coincé, et les règles de vie à l'intérieur sont totalement différentes de ce qu'il avait pu connaitre. Il ne peut ni en sortir, ni communiquer avec l'extérieur.

    Wayward Pines

     

    C'est certainement une de mes séries préférées et une des meilleures de l'année 2015. Nous sommes aspirés dans un univers qu'on pourrait reconnaître, mais qu'on préférerait ne pas connaitre finalement. La trame narrative nous laisse penser à un scénario policier, à la limite du thriller, mais plus on avance dans la série, plus on se rend compte qu'on est dans un monde de science-fiction, nous présentant des personnages fantastiques. 

    Wayward Pines

    Les acteurs incarnent correctement leur rôle, la performance de Matt Dillon sort du lot puisque nous sommes vraiment attaché à celui-ci. Il nous emporte avec lui, regroupant ses sentiments, sa pensée, et son histoire avec sa famille. Notons également un dosage parfait entre science-fiction (les monstres nommés Abbies) et réalité.

    Wayward Pines

    On pourrait critiquer la rapidité de la série, bien-sûr qu'on ne peut être ennuyé avec un scénario aussi fluide, mais peut-être que la peur d'ennuyer le spectateur incarne un défaut majeur de la série. Il a fallu uniquement 10 épisodes pour nous raconter une longue trilogie. Maintenant qu'on sait que la série aura une seconde saison, ressentirons-nous la même excitation pendant chaque épisode? Réussirons-t'ils à nous emporter à nouveau dans cette histoire passionnante? Rendez-vous en été 2016...

    Wayward Pines

    18/20 Tout est présent pour former une série à voir absolument et à suivre durant l'été prochain.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • On ne la présente plus, la saga Star Wars créée par George Lucas a connu deux trilogies mythiques des années 1977 à 2005. En 2012, Walt Disney Company achète les droits d'auteurs pour plus de quatre milliards de dollars. La même journée, Lucas et le PDG de Disney annoncent une trilogie divisée en 4 ans pour 2015, 2017 et 2019. Après 3 années d'attentes avec une année 2015 vertigineusement médiatique, il est enfin sorti.

    Star Wars VII : The Force Awaken

    J.J.Abrams, le très prodigieux réalisateur des deux derniers Star Trek est aux commandes de la très périlleuse mission d'offrir aux fans le septième opus de l'immense saga Star Wars. Au niveau du casting, quelques acteurs sont de retour pour incarner à nouveau leur ancien rôle : Mark Hamill (Luke Skywalker), Carrie Fisher (Princesse Leia), Harrison Ford (Han Solo), Peter Mayhem (Chewie), et puis quelques personnages secondaires. Mais soulignons surtout la présence de nouveaux acteurs assez jeunes, Daisy Ridley (Rey), John Boyega (Finn), Adam Driver (Kylo Ren).

    Star Wars VII : The Force Awaken

     

    [La suite contient des spoilers, d’énormes spoilers]

     

    Souvenons nous d'abord des événements passés, notamment du dernier chronologiquement parlant, le VI. Luke Skywalker et la Rébellion lançait l'attaque sur l'Etoile de la mort à l'aide d'Han Solo et du très grognon Chewie, puis un combat entre Dark Vador, et son fils Luke fit rage. Finalement, Dark Sidious fut tué par le côté lumineux d'Anakin Skywalker en voulant sauver son fils.

    Lors du générique traditionnel de ce septième opus, le contexte est posé. Nous sommes 35 ans après les événements s'étant déroulés dans le VI. La Rébellion est menée par Leia, combattant la nouvelle génération d'ennemis : le Premier Ordre, dirigée par le mystérieux Snoke et son disciple Kylo Ren. La Rébellion, dépassée, ont besoin de Luke Skywalker, caché depuis très longtemps. Pour le retrouver, ils envoient Poe Dameron sur Jakku afin de récupérer la carte indiquant la position de Luke Skywalker, mais cela ne sera pas réalisable facilement puisque le Premier Ordre la recherche également.

    Star Wars VII : The Force Awaken

     

    En premier lieu, il est bien-sûr évident de souligner que Star Wars est le film le plus médiatisé et le plus attendu de cette année, ce marketing et cette publicité étaient cependant totalement maîtrisés par un trailer ne dévoilant ni plus ni moins, un simple aperçu de ce que sera le film. Ce qui est rare aujourd'hui, prenons par exemple l'exemple de Batman vs Superman, film sortant dans un peu moins d'un an, la publicité ET le trailer dévoilent tout le film, ne laissant aucun suspense aux téléspectateurs. Le défi immense d'Abrams est donc lancé.

    Star Wars VII : The Force Awaken

    La première chose dont on est satisfait, ce sont les références à l'univers de George Lucas. En effet, J.J.Abrams a beau réaliser ce nouveau Star Wars, il est avant tout un incommensurable fanatique de l'univers en lui-même. Quoi de mieux qu'un réalisateur cultivé sachant lui-même ce qui nous ferait plaisir? Il nous offre alors des éléments, à commencer par un générique, présenté de la même manière que les anciens avec la ô grande musique réalisée par John Williams. Un plaisir transcendant dès les premières secondes, de quoi faire trembler tout fan. Mais ce qui nous rend encore plus nostalgique, c'est le retour de notre duo favori : Han Solo et Chewie. Cette association légendaire étaient de base présentée comme étant de simples personnages secondaires, mais finalement, ils font parti des plus importants. On retrouve toujours cet humour irritant, exaspérant d'Han et Chewie, à notre plus grand plaisir. Quel bonheur de retrouver un ancien couple, Han et Leia, la relation qu'ils ont est fondée, très travaillée notamment grâce au personnage Kylo Ren que nous verrons plus tard. Qui dit Han Solo et Chewie dit Faucon Millenium, cet engin est de retour, encore mieux réalisé qu'avant, on retrouve un intérieur plus riche. L'univers en lui-même est toujours présent, les planètes sont toutes différentes les unes des autres, les créatures extravagantes également, on pense d'ailleurs à la triste transformation d'Anakin en Dark Vador en tuant Mace Windu dans le même décor que la planète qui se fait exploser par l'arme de la nouvelle Etoile Noire, celle ayant eu le Sénat. Autres personnages chimériques de Star Wars, R2D2 et C3PO : après une moitié de film, on ne pensait plus les revoir et pourtant...Ils sont toujours là. 

    Star Wars VII : The Force Awaken

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    Mais voilà, cet amour inconditionnel fait place à des défauts. On retrouve la plupart du temps une proximité ahurissante, à la limite de la fainéantise d'Abrams au niveau du contenu de l'histoire. En effet, l'histoire est peu originale, et puis les parallèles qu'il essaye d'imposer sont biens accoutrés, mais il manque un côté de folie, de laisser aller de sa part. La scène des X-Wing dirigés par Poe pour détruire la nouvelle Etoile Noire est un copié-collé parfait, simplement révolutionné, amélioré par les technologies et les effets spéciaux d'aujourd'hui. Les objets volants étaient d'une précision accrue déjà à l'époque, mais ils sont d'une beauté qu'on ne pourrait représenter aujourd'hui.  

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    Qui dit défauts, dit également points forts. Les personnages sont maîtrisés avec une expertise nouvelle. Ce traitement particulier permet de passer le flambeau à la prochaine génération. Comme le disait Lucas "Il est maintenant temps pour moi de passer Star Wars à une nouvelle génération de réalisateurs, je pense qu'il était important de mettre la transition en place de mon vivant." il en est de même pour les personnages. Les anciens comme Han Solo accompagnent les nouveaux personnages en leur offrant la meilleure expérience possible pour la suite. Les deux nouveaux, Rey et Finn offrent d'énormes possibilités pour la trame narrative future. On retrouve en Rey une femme forte, naturellement douée, on pourrait voir en elle une Anakin. Et puis Finn nous offre, pour la première fois, la découverte de l'aspect humain des Stormtroopers. C'est en effet un Stormtrooper s'étant rebellé contre les idéologies du Premier Ordre, on voit en lui un comique mais qui sait être sérieux. Ces deux personnages sont traités de manière à avoir une relation presque issue d'une destinée, comme s'ils étaient fait pour être ensemble. Cette symbiose fait d'eux des personnages qui deviendront mythiques par la suite. Nous avons évoqué R2D2, et bien ici, ce n'est plus lui le roi, mais BB8. Ce parallèle est parfaitement réussit, on voit en lui un robot plus attachant et plus humain que l'ancien. Son physique, une boule sur une autre boule permet d'améliorer le côté filmique en faisant tourner la caméra sur elle-même. Sa touche d'humour est d'autant plus meilleure.

    Star Wars VII : The Force Awaken

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    Mais la déception au niveau des personnages, c'est bien-sûr Kylo Ren. Présenté comme étant un méchant far, se rapprochant de Dark Vador, la seule chose qu'il est : un fanatique groupie de Dark Vador... Tellement faible qu'il se fait blesser par Finn, un stormtrooper qui nettoyait le vaisseau... Ses motivations sont loins d'êtres nobles, c'est un genre de looser, mais vous me direz "il possède une voix adéquate à jouer ce méchant!" oui, mais, à partir du moment où il retire son masque, ce rôle de bad-guy ne lui va plus! 

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    Le jeu des acteurs est fondé, les différentes créatures ou bien les droïdes retrouvent leur voix d'origine, pour le bien de nos oreilles. Cependant on pourrait critiquer un manque de combats au sabre laser, l'arme principale du Jedi. Ils ont tous été tué mais malgré tout, nous n'avons pas assez cette dimension Jedi propre à l'univers. La bande-son est agréable, mais encore une fois, il y a un manque de créativité, la plupart des musiques sont reprises des anciens opus.

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    J.J.Abrams est très bon en déplacement de caméra et en zoom. On a donc très souvent ces plans partant d'un zoom fort sur un personnage, reculant petit à petit jusqu'à voir où il se situe, souvent en deux ou trois étapes. C'est ce qu'on retrouve au début lorsque Rey escalade le vaisseau en ruine. Nous sommes également très amusé, diverti naturellement par le film grâce aux priorités données par le réalisateur, notamment des dialogues utiles, des scènes ayant un intérêt. 

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    Il faut bien-sûr évoquer les parties les plus importantes du film. Le premier twist nous révèle l'identité de Kylo Ren, qu'on ne pouvait deviner sans le dialogue entre Leia et Han Solo. C'est d'un côté une très bonne idée de donner une identité relative aux personnages que nous connaissons, mais d'un autre côté, cela engendre à nouveau une répétition narrative nous rappelant exactement la relation Dark Vador-Luke Skywalker. On en arrive donc à une prochaine révélation, elle aussi fondamentale au film et au titre, c'est la question de l'identité de Rey : on apprend qu'elle possède des pouvoirs de Jedi, qu'elle est très douée, un peu trop justement. Kylo Ren essaye de lui soutirer des informations par la pensée, et elle résiste parfaitement presque sans forcer. Notons également la présence d'un Stormtrooper contrôlé par Rey lorsqu'elle est attachée (ce Stormtrooper a été joué par Daniel Craig). Rappelons-nous de la prophétie disant : "Complètement vaincu par n’importe qui le côté obscur ne peut pas, mais seulement par l’élu.  Et qui peut donc être ce fabuleux Jedi ? Savoir, je ne sais, mais pas encore nait, il ou elle est. Un être de pure Force, l’élu sera, plus puissant qu’aucun autre Jedi dans l’histoire." et si c'était elle? Affaire à suivre. Le dernier twist majeur est la mort, prévisible d'Han Solo. Sa vieillesse faisait en sorte qu'on pouvait presque être certain que ce serait son dernier Star Wars, il était d'abord annoncé comme étant un personnage secondaire, mais il s'avère qu'il passait parfaitement le flambeau lors de cet opus. Mais l'autre moyen de deviner cette mort était encore une fois la relation Dark Vador-Luke...

    Et puis finalement, la fin très intéressante. Mark Hamill était invisible dans le trailer, on le découvre donc pour la première fois à la toute fin du film. On reconnait parfaitement en lui l'homme qu'il était, et le film se termine par Rey offrant le sabre laser d'origine à Luke. Cette scène est riche en émotions, il n'y a ni dialogue, ni bruitage dessus. Uniquement une musique, et une caméra aérienne en rotation au dessus des personnages ressemblant aux plans du Seigneur des Anneaux.

    Star Wars VII : The Force Awaken

     

     17/20 Un VIIe opus signant parfaitement le début de la trilogie, introduisant à merveille la nouvelle génération de personnages. Un défaut au niveau du scénario, un peu trop crispé et basé sur la IVe et VIe partie. De nombreuses questions comme l'interêt de Luke, le méchant Snoke, ou bien Rey sont présentes, et il va falloir attendre mai 2017 pour en obtenir les réponses! 

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le roi du déguisement, c'est bien Johnny Depp. Après ses plus grandes transformations en Edward aux mains d'argent, Jack Sparrow, le Chapelier Fou... Il est de retour en gangster. Ce film ayant eu une portée internationale pour sa publicité et son trailer diffusé il y a 8 mois, il est enfin sorti en salle il y a quelques semaines. 

    Black Mass, un Johnny Depp flamboyant

    Scott Cooper, un acteur convertit à la réalisation décide de s'inspirer du livre Black Mass : The True Story of an Unholy Alliance Between the FBI and the Irish Mob de Dick Lehr et Gerard K. O'Neil. Pour mettre à bien son projet, qui de mieux que Johnny Depp pour incarner le gangster James J. Bulger? Des acteurs comme Kevin Bacon (X-men, Following), Benedict Cumberbatch (Star Trek, Imitation Game), ou bien Joel Edgerton (Star Wars II, Gatsby le Magnifique) sont présents.

    Black Mass, un Johnny Depp flamboyant

    C'est simplement l'histoire de la vie de James J. Bulger dans les années 70 au sein du gang de Winter Hill, un gangster, aidé par son ami du FBI.

    [La suite ne contient pas de spoiler]

     

     Black Mass (ou bien Strictly Criminal), un film qui a été surestimé même si les qualités premières sont là. 

    Le film est basé presque entièrement sur le jeu des acteurs, sur un casting imposant. Johnny Depp est incroyable, comme on pouvait le deviner, et les autres également. On peut alors voir ces acteurs réputés tourner de nombreuses scènes ensembles, apportant un intérêt soudain pour le téléspectateur. La qualité réside aussi dans l'originalité de la manière de raconter l'histoire. Les témoins, les amis ou bien les simples connaissances du gangster témoignent de leur passé en relation avec lui. Le film est basé sur des témoignages racontés par des témoins de manière à enchaîner des flash-back dans un ordre logique. Ainsi on découvre la vie du gangster, mais également celles des autres, de ceux qui témoignent. Certaines scènes, comme par exemple les discussions à table entre James et sa famille, ses amis... Ou bien les moments de non-répit, lorsqu'il n'hésite pas à tuer les autres. Mais sinon, la trame narrative est plutôt vide...

    Black Mass, un Johnny Depp flamboyant

    La faiblesse du film est clairement son défaut à raconter une histoire intéressante. On a beau avoir un casting d'enfer, une originalité dans la manière de la raconter, si le fond n'est pas là, à quoi bon? En effet, la fraîcheur n'est pas là, l'envie de copier Scorsese est présente et le film est une compilation de scènes presque inutiles, déjà-vu, sans suspense. L’intérêt est nul, sinon basée sur une amitié et une relation pas assez profonde avec un agent du FBI. Des articulations de l'histoire, du récit vraiment courtes, comme une envie pressante de terminer le film. La possibilité de créer une oeuvre excellente avec le casting et l'idée était possible, mais c'est malheureusement un pâle fantôme qui en ressort. Le traitement des personnages est horrible, à part James, le caractère des autres n'est pas vraiment soigné. Cette accumulation de personnages qui meurent ou qui suivent bêtement James est à la limite de l'inutile. Le problème est donc l'originalité de la trame narrative, du vu et du revu, ce qui entraîne une envie de voir le film se terminer au plus vite.

    Black Mass, un Johnny Depp flamboyant

     

    12/20 Un film structuré et soigné par son casting possédant le défaut majeur de l'histoire ennuyante. 

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Moby Dick, fiction inspiré de faits réels, est une épopée digne de son auteur, Herman Melville. Après l'échec de l'adaptation en film de 2010 produite par The Asylum, c'est un autre réalisateur qui tente sa chance. C'est Ron Howard qui est aux ficelles du film, et il faut dire qu'il se débrouille sacrément bien pour un réalisateur méconnu du grand public (Apollo 13, Da Vinci Code). Il réalise donc Au cœur de l'océan.

    Au Cœur de l'Océan, une ballade en mer.

    Pour attirer un grand public, il faut bien évidemment ce qu'il faut avec : un casting en béton. Et là, on peut dire qu'il l'est vraiment. Chris Hemsworth aka Thor, Ben Whishaw dans Spectre ou bien la série London Spy (que je conseille), Cillian Murphy qu'on peut retrouver dans les œuvres de Nolan comme la trilogie des Batman ou bien Inception. Tom Holland, le prochain Spiderman...Que demander de plus?

    Au Cœur de l'Océan, une ballade en mer.

    En 1819, le commerce d'huile de baleine est majeur et rapporte énormément. George Pollard, le capitaine et Owen Chase, son second doivent alors naviguer à bord du Essex pour rapporter le plus de tonneaux possibles, mais tout ne se passera pas comme prévu...

    Au Cœur de l'Océan, une ballade en mer.

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

     Un film d'aventure aussi rare qu'on pourrait le penser de nos jours, et une réussite fondée par des éléments simples, peut-être la clé du succès pour ce réalisateur ayant produit des navets comme Apollo 13 ou Da Vinci Code...

    On peut bien évidemment souligner la qualité filmique du film dans le sens des scènes, toutes ayant un but philosophique dépassant la seule distraction d'aventure qu'on pourrait nous offrir. En effet, l'idée suit point à point les différentes péripéties présentes dans l'oeuvre de Merville. Et puis l'histoire, racontée en basculant du témoignage du témoin aux flash-back nous fait penser à Titanic, présenté de la même manière avec la vieille survivante racontant son histoire. Les émotions, et la vie des naufragés sont perceptibles, on vit ce cauchemar avec eux. L'histoire a beau être simpliste, elle ne s'arrête pas à une simple réadaptation, les conditions de vie poussées à l'extrême sont montrées. 

    Au Cœur de l'Océan, une ballade en mer.

    Chris confirme parfaitement son rôle, il peut dépasser ce dieu qu'il joue avec lequel il est devenu une star. Au delà des clichés de navigation qu'on voit comme par exemple dans Pirates des Caraïbes, ce film nous offre beaucoup plus de profondeur dans les étapes de navigations, de démontages de voiles par exemple. La beauté des plans, par exemple en pleine tempête ou bien au crépuscule sont dignes de grands tableaux, on les admire malgré la condition des naufragés. Le message que passe ce film est sur la condition humaine, la fragilité des Hommes face à la nature, face à l'inconnu.

    Au Cœur de l'Océan, une ballade en mer.

    Malgré tout cela, le film peut paraître long, mais son développement est nécessaire, toutes les étapes le sont. C'est peut-être ce qui pose problème, mais il faut aujourd'hui apprendre à voir des films longs.

    18/20 La force du film est l'harmonie entre scènes spectaculaires, survie des naufragés, et dialogues nécessaires. Malgré sa longueur, l'équipage nous emporte très loin à la découverte de la mer, et du fameux "Moby Dick".

     

     

     

     

     


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