• Probablement un des meilleurs réalisateurs combinant parfaitement un style visuel particulier et un design accru, Guillermo del Toro nous propose quelque chose de différent de son habitude. Après des films comme Hellboy, Pacific Rim, Le Labyrinthe de Pan...

    Le voilà de retour avec Crimson Peak, film non-qualifiable par ses éléments tellement divers et variés. Le film est censé être un film d'horreur, mais il est qualifié de "romance gothique" par son réalisateur, et on le comprend.

    Crimson Peak, la banalité des clichés

    Tom Hiddlestone, le fameux Loki de Thor est présent. Notons également la présence de Jessica Chastain (récemment dans Seul sur Mars), Mia Wasikowska (Alice au pays des merveilles de Tim Burton) et puis Charlie Hunnam (Jax Teller dans Sons of Anarchy).

    Crimson Peak, la banalité des clichés

     

    [La suite contient des spoilers]

     

     C'est un film soigné, mais pas dans son ensemble...

    Commençons d'abord par les points positifs du film. Les lieux sont d'une beauté incroyable, le manoir au début et le château en ruine plus tard sont absolument sublimes. Guillermo del Toro a particulièrement été précis  et fidèle dans cet aspect, la profondeur des plans et des qualités filmiques. En effet, chaque scène, chaque plan est filmé de manière théâtrale, presque picturale. La splendeur est retrouvable à chaque seconde, et il ne s'arrête pas à l'image. Les dialogues sont dotés d'un romantisme et d'une sincérité somptueuse, les costumes aident bien évidemment à plonger au XIXe siècle. Le film est réellement centré sur quelques personnages, ce qui rend les jeux d'acteurs plus intenses et plus travaillés, Jessica Chastain est particulièrement brillante dans son rôle de sœur machiavélique. Del Toro rend son décor mouvant, les personnages ont beau se déplacer, on a l'impression que tout est en mouvement, pas uniquement le personnage. C'est un style qui lui est particulier et qu'on peut retrouver dans le Labyrinthe de Pan. Enfaîte, tout les détails sont soignés, comme par exemple la neige qui tombe en plein milieu du château, mais ce film est dominé par ses défauts...

    Crimson Peak, la banalité des clichés

    Son premier défaut est sa longueur. Le film a beau être harmonieux à certains moments, il est bien trop long pour son histoire. La prévisibilité narrative est très très très très très très présente, elle est même omniprésente. Mais Del Toro est un maître du suspense, on n'en retrouve pourtant vraiment pas ici. L'histoire est bien trop classique, elle nous rappelle parfois La dame en noir de Tom Harper. Au delà du manque majeur de la trame narrative, on a parfois l'impression d'une surdose constante d'effets speciaux, et également de bruitages. Le silence est inexistant au film, et pourtant c'est de l'épouvante. Les bruitages sont présents du début à la fin accompagnant une musique, qu'on peut qualifier de parfaite (le piano). Les effets spéciaux sont répétitifs, et la fin est vraiment ce qui nous reste en bouche, cet arrière-gout amer d'avoir vu un film magnifique avec une histoire bancale. Un regret certain.

    Crimson Peak, la banalité des clichés

     

    9/20 Il est vraiment dommage qu'un potentiel de film parfait puisse être gâché par les éléments les plus importants pour un film et pour le spectateur : la trame narrative et l'horreur indifférent ici. 

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Il était une fois, deux producteurs excellents dans une des séries les plus influentes des années 2000 revenir donner une claque aux téléspectateurs avec une série totalement différente...

    Alfred Gough et Miles Millar, créateurs de Smallville sont de retour en 2015 avec la série d'action Into the Badlands diffusée sur AMC. Loin d'être des novices, après 11 saisons sous la direction de l'épopée de Clark Kent, ils reviennent en 2015 dans un genre totalement différent!

    Pourquoi regarder Into the Badlands?

    Pour mener à bien ce projet de 6 épisodes pour l'instant, il faut un casting solide et qui tienne la route. Daniel Wu, professionnel des films d'arts martiaux incarne le personnage principal, Marton Csokas (Equalizer), Sarah Bolger (OUAT)... Il faut dire qu'ils font correctement leur travail.

    Pourquoi regarder Into the Badlands?

     

    Dans un univers où les armes à feu ont disparu, les arts martiaux sont la manière de se défendre. Malgré les tensions entre barons, Sunny, le clipper (le soldat) le plus puissant du baron Quinn a pour volonté d'aller au-delà des badlands pour découvrir le monde tel qu'il est, dans la liberté. 

    Pourquoi regarder Into the Badlands?

     

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

    Il y a à ce jour 4 épisodes disponibles. Et il faut dire que... J'en sors totalement émerveillé par ce qu'on nous offre là. 

    L'histoire n'est pas transcendante non, la force n'est pas dans l'originalité du scénario. Mais d'un côté, ça ne change absolument pas la qualité de la série. Un homme puissant dans la routine rencontre un jeune homme qui va changer sa vie... Au-delà du cliché qu'on a à travers la trame narrative, tout est réunit pour un divertissement quasiment-parfait. Et ces temps-ci, il est devenu rare de regarder une série sans s'ennuyer! 

    Le monde dans lequel on est aspiré est un univers post-apocalyptique, nous proposant quelque chose de différent sans armes à feu, on espère bien retrouver des combats à mains nues et des épéistes... Eh bien on n'est pas déçu! Les combats sont d'une beauté asiatique, trash, et originaux. Wu interprète à merveille son rôle de personnage très puissant sachant se battre à la perfection.

    Pourquoi regarder Into the Badlands?

    Si vous repérez les bonnes séries en les comparant avec d'autres... C'est un mélange entre Vikings, l'univers sanglant et les tensions politiques entre gouverneurs; un bon film de Bruce Lee, pour les combats spectaculaires; le monde sans dessus-dessous de Mad Max. La réussite de la série est justement la combinaison entre combats, histoire, personnages, et l'univers.

    Espérons simplement que la série ne soit pas annulée bêtement, ce serait dommage.

     

    17/20 Nous sommes bien évidemment heureux de vivre en cette période riche en séries et en films. Les deux producteurs font un retour fulgurant dans la réussite. Si vous aimez le sang, les combats, et être captivé du début à la fin : VOUS ETES AU BON ENDROIT!

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • L'univers du rap, la dextérité à employer des mots adéquats en les faisant danser... Cet homme, ce génie, en est la cause. Eminem est un rappeur américain influant à partir des années 2000, et son histoire est particulière. En 2002, 8 Mile est produit, et est inspiré de sa vie.

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    Curtis Hanson, fameux créateur de L.A Confidential réalise 8 Mile, et pour enluminer son projet, il propose un casting de haut niveau. On y retrouve Kim Basinger avec qui il a déjà travaillé, Mekhi Phifer (plus récemment Max dans Divergente), la très regrettée Brittany Murphy (Sin City)... Et puis le majestueux Marshall Mathers aka Eminem.

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    En 1995, Jimmy Smith Jr aka "B-Rabbit" rêve de réussir dans le rap malgré son problème majeur de couleur. Vivant à Detroit, dans une zone séparant blancs et noirs, qu'on appelle "8 Mile Road", il doit traverser et supporter les problèmes familiaux, sentimentaux et professionnels.

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

     

    [La suite pourrait contenir des spoils]

     

    J'ai beau avoir regardé ce film une dizaine et une dizaine de fois, j'en sors toujours épaté...

    On peut voir 8 Mile de deux façons différentes. Soit on compare tout les éléments du film avec la vie réelle d'Eminem pour déterminer si oui ou non on peut considérer le film comme biographique, ou bien... On le considère comme un film normal et on en profite. En effet, de nombreux films sur des chanteurs, artistes ont vu le jour, mais avec des acteurs différents de l'artiste. L'avantage, c'est qu'on a ici Eminem lui-même pour jouer dans la production! Et il faut dire qu'il s'en sort plutôt bien même si il affirmait que le film est semi-biographique, et on le comprend, parce qu'on peut clairement avoir pitié de lui dedans! Il y a donc certains aspects de sa vie comme sa relation ambiguë avec sa mère (Deborah), une relation chaotique avec sa petite-amie (Kim, sa femme dans la vraie vie), une relation adorable avec sa petite sœur (qui ressemble énormément à Hailie, sa fille), et puis l'évolution compliquée dans le rap. Mais ce n'est pas simplement une accumulation d'événements. 

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    C'est un film perspicace dévoilant la réalité et uniquement la réalité. On est plongé dans une époque où des étiquettes sont posées sur les genres musicaux : le rap est une musique noire. Il est donc quasiment impossible pour un rappeur blanc de s'imposer. Au début du film, B-Rabbit participe à une battle locale de rap, où les mots sont des poings. Mais la pression du public, de majorité noire fait en sorte qu'il ne puisse rien dire, et sous la peur, il abandonne. Il sera confronté à de nombreux problèmes, mais la véritable volonté du film est de nous dire de ne jamais abandonner et de toujours croire en nos rêves. 

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    Soulignons la bande-son exceptionnelle produite par Eminem, et la venue d'une musique aujourd'hui connue de tous, ayant même obtenu l'oscar de la meilleure chanson originale en 2003 : Lose Yourself. Les années 90 sont riches en rap, on peut donc entendre d'autres artistes comme les Wu-Tang Clan, Mobb Deep, The Notorious BIG...etc.

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    Les défauts sont vraiment compliqués à trouver dans ce film. Il y a beau ne pas avoir énormément d'actions, tout est dans la gestion du personnage principal et la façon de l'incarner. Eminem joue à la perfection son rôle malgré son manque d'expérience dans le domaine cinématographique, Kim Basinger est tordue comme il faut, Mekhi Phifer et ses dreads représentent Proof (le meilleur ami tué d'Eminem), et la regrettée Brittany Murphy est épatante. On peut également liker la performance des opposants d'Eminem pendant les battles comme Papa Doc.

    Eminem, acteur engagé : 8 Mile (2002)

    18/20 C'est un film que je conseille à tout fan de musique, de rap, d'Eminem mais également à ceux qui veulent juste découvrir comment était Detroit il y a 15 ans. C'est un film qu'on peut considérer comme étant époustouflant, à la limite du chef-d'oeuvre. Eminem est aujourd'hui toujours assit sur son trône, attendant qu'un autre rappeur le déloge. Son histoire, et ses paroles trash, sincères le mènent haut. Très haut.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Le mid-season final... Un concept assez puissant pour que l'on retrouve des épisodes dignes de premiere ou même de season final. On pense notamment à la décapitation d'Hershel, moment clé de la série, ou bien la mort de Beth dans la saison précédente.

    Et bien cette semaine, c'est le dernier épisode avant la gigantesque attente jusqu'au 15 février. Après un épisode farfelu mélangeant joie (Glenn) et dégoût (la tour qui tombe), on retrouve aujourd'hui l'épisode tant attendu où l'ambiance sera... malheureusement pas du haut niveau que peut imposer The Walking Dead.

    L'épisode 8 s'intitule "Start to finish" et les personnages doivent impérativement survivre à la horde de zombies survenant de la tombée de la tour. 

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

    [La suite contient des spoilers]

     

    La scène pré-générique était sublime, on voit Sam l'emmanché, et ses seuls amis, les fourmis. Un personnage encore plus tête à claque que Carl (il faut le faire quand même!). Mais des plans fabuleux se terminant par des fourmis mangeant un gâteau. Rien de spécial, mais on l'impression qu'ils seront regroupés comme le gâteau mangé par les fourmis.

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    Deanna s'enfuit avec Rick et ils vont se barricader chez Jessie avec Michonne, Gabriel, Carl, et Ron. Elle est cependant mordue, sa mort sera donc inévitable. La volonté de nous faire ressentir de la tristesse est présente, des personnages imposants comme Rick et Michonne iront lui parler une dernière fois, mais pourtant, l'ambiance est telle qu'on ne peut ressentir de l'empathie. 

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    L'autre partie de l'épisode est basée sur le conflit d'idéologies, Carol vs Morgan. L'impitoyable vs le gentil dans un monde de méchants. Bien évidemment, le cliché est présent : c'est le personnage neutre (enfin pas trop mais celui qui s'en fiche), le Wolves, qui va réussir à sortir en frappant Morgan après sa petite bagarre avec Carol et en prenant en otage la très inutile (oui, des personnages totalement inutiles sont présent) docteur. Les faits précédents de la série nous ont appris qu'il ne fallait pas avoir de pitié dans ce monde rempli de haine et de trahison. Nous verrons bien comment ce petit conflit qui pouvait être évité aura une conséquence néfaste...

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

     

    Bien-sûr, on ne l'oublie pas : Maggie est présente. Elle a faillit ne plus l'être d'ailleurs, elle échappe de peu à la horde mais elle est seule, séparée du groupe.

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    Le moment intéressant est surtout le clin d’œil à la première saison. On se souvient parfaitement de cette stratégie surpassant celle de Michonne, c'est à dire tartiner du sang et des boyaux sur soi-même... Oui, c'est dégueulasse. Oui, c'est efficace. Ils réussiront tous à sortir en se mélangeant à la horde de zombies, et là..."Mom", cet autiste de Sam panique. FIN DE L'EPISODE

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

    Que dire de l'épisode?

     

    Certaines scènes ont le mérite d'être d'une grande hargne, mais pour le reste... C'est la catastrophe. Après une dizaine de minutes, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose, mais non. The Walking Dead : l'ennui partie 50 est de retour. Mélangeant les adieux à la très inutile Deanna et les idioties de Ron et de Carl... Cet épisode est certainement le mid-season final le plus raté.

    En effet, les fans de BD espéraient la perte de l’œil de Carl... Une mort plus violente pour Deanna... Mais il en est rien. Je suppose que nous devrons attendre plus longtemps avant d'être comblés. Soulignons une mort malsaine qu'on nous a fait croire : Judith. Deanna se trouve devant le bébé après avoir été mordue, elle est de dos. On s'exclame alors..."MERDE. PAS CA." mais au final, elle voulait simplement voir l'enfant...

    Voilà maintenant la question que tout le monde se pose, que dire de la scène post-générique?

     

    Elle nous présente simplement le prochain ennemi de Rick et ses compagnons, Negan. On voit à cette scène qu'ils (les Sauveurs), veulent tout posséder. Negan est donc un ennemi possessif, et il faut le rajouter : si vous trouviez effrayant le Gouverneur, vous allez mourir avec Negan. 

    Un prochain article sera dédié à ce personnage de la BD de Robert Kirkman.

     

    4/10 Une grande attente pour un final décevant. Les épisodes se construisaient, et on espérait que cette construction aboutisse à du génie comme les saisons précédentes. Mais là... C'est la décadence, et on espère sincèrement que Negan et les Sauveurs sauveront la série qui commence à s’essouffler. Vivement (ou pas enfaite) février pour la suite. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Vous en avez marre des séries qui vous prennent la tête et qui durent 50 minutes? Vous êtes exactement là où vous devriez-être. Master of none est LA série qu'il vous faut. Netflix est bien évidemment une des meilleures entreprises influentes créant des séries avec son second, Amazon. Il y a quelques mois, Netflix diffusait cette série très comique qu'est Master of none, et je la regarde enfin! (J'attend surtout la suite). 

    Master of none, série sortant du cliché

    Aziz Ansari et Alan Yang (voix anglophone de l'Oncle Picsou) ont fait du très bon travail. Ces deux producteurs s'étant fait connaitre à travers la série Parks and Recreation, réalisent un bon duo et Aziz est personnage principal.

    Le casting est adéquat, une certaine douceur en ressort. Remercions Aziz Ansari, Noel Wells, Eric Wareheim, Lena Waithe et tout les figurants secondaires.

    Dev Shah est un acteur commercial jouant dans des publicités et se pose beaucoup de questions sur la vie...

    Master of none, série sortant du cliché

     

    [La suite ne devrait pas contenir de spoilers]

     

    Le concept de mini-serie comique et touchante fait son charme. 10 épisodes de 25 minutes nous plongent dans des sujets de la vie de tout les jours. La comédie est le premier aspect de la série, mais sa profondeur fait d'elle une véritable découverte de l'année. Au delà la volonté de faire rire, faire réfléchir est présent dans tout les recoins. Les sujets sont fondés sur un monde réel, on pourrait être confronté à un d'entre eux n'importe quand. Allant de la tromperie, à l'amour, aux enfants, aux grands-parents... C'est une véritable leçon de vie. 

    Master of none, série sortant du cliché

    La façon dont la série est filmée est amusante, on a l'impression de regarder une publicité. Et le fait d'opposer un New-Yorkais trentenaire face au monde est carrément cliché, ces impressions de déjà-vu sont alors comblées par les origines indiennes de Dev en mettant en avant sa culture en opposition avec les autres.

    Master of none, série sortant du cliché

    Malgré des épisodes tous différents les uns des autres, il y a un fil conducteur, et c'est Rachel, jouée par Noel Wells qui fera en sorte de nous transporter dans cet univers américain où on aimerait passer une journée. La relation amoureuse, évidente, s'écarte totalement d'un couple niais en mettant en premier lieu les critiques des relations et les problèmes qui peuvent en découler. Au delà du cliché du "je ne dois pas la tromper", des questions plus profondes se posent : "Est-elle vraiment la femme de ma vie?", "Dois-je la présenter à mes parents issus d'une culture différente?"...etc

    Rajoutons également l'excellente bande-son incluant des musiques issues de nombreux pays (Italie, France, Inde, Chine, Etats-Unis...)

    Master of none, série sortant du cliché

    10/10 Il n'y vraiment pas de défaut à cette série, une des meilleures comédies de l'année avec une réelle profondeur et des acteurs incarnant à merveille leur personnage.

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Si vous êtes intéressés par des informations simples sur la série, dirigez-vous sur http://leblogde-pravine.eklablog.com/jessica-jones-a119091468 , elle a été faite il y a 1 mois avec les trailer/teasers présents. 

    En avril dernier, Netflix sortait Daredevil, une série sombre et badass à la fois. Quelques mois plus tard, c'est Jessica Jones qui est diffusée. Nous nous intéresserons ici à la critique de la série.

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    [La suite contient le moins de spoilers possible]

     

    La première chose qu'il faudrait souligner à propos de cette série, c'est votre point de vue. En effet, Jessica Jones est une série ayant beaucoup de publicités  et de commercialisation, elle était très mise en avant, notamment grâce à Daredevil. Je rajoute, si vous n'êtes pas allés voir l'article complémentaire en haut, qu'il y aura par la suite Luke Cage et Iron Fist. Donc forcément, vous essayerez de la comparer avec la série précédente, c'est évidemment une chose qu'il ne faut pas faire. Pour ceux n'ayant pas vu Daredevil, vous êtes avantagés! En effet, on retrouve des aspects de la série comme la noirceur très profonde ou des capacités non-surhumaines mais ayant quand même un charme de super-héro.

    Jessica Jones est une série de type thriller psychologique, voire un drame. Il y a bien évidemment des combats, comme dans toutes les œuvres ayant un protagoniste puissant, mais il faut simplement savoir qu'il n'y en a pas tant que ça. C'est une série vraiment basée sur la contenance sentimentale, psychologique de Jessica. Nous sommes réellement plongés dans son monde, c'est à dire un monde où elle avait été contrôlée par Kilgrave par le passé et où il est de retour. Ce problème de manque d'actions peut ennuyer, lasser légèrement ceux qui regardent la série en espérant revoir un Daredevil 2.0.

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    Que dire du jeu des acteurs? Je n'étais pas un grand fan de Krysten Ritter, et qu'elle soit Jessica ne me plaisait encore moins. Mais au fur et à mesure des épisodes, on se rend compte qu'elle est née pour jouer son rôle, elle possède absolument tout ce qu'il faut pour l'incarner : une froideur presque naturelle, une beauté cachée, un tact incroyable. Je pensais également la voir échouer dans les minimes scènes d'actions, mais tout est fait pour qu'elles soient réussies. L'acteur le plus doué est certainement David Tennant, plus connu en tant que dixième Docteur dans la série Doctor Who. Sa façon de parler, d'incarner son méchant, de bouger... Est tout simplement incroyable. Il incarne le pire méchant de l'univers Marvel, Kilgrave, un psychopathe pervers manipulateur. Et il faut dire que, c'est tout simplement un jeu d'acteur phénoménal. S'il y a bien une personne imposante, c'est lui. Mike Colter est un acteur assez discret malgré son rôle musclé de Luke Cage, certainement parce qu'il est la cible de la prochaine série, il est donc conservé mais en étant quand même impliqué. 

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    On retrouve dans cette série du talent, de la qualité, on est séduit mais pas éblouit. Certainement à cause du scénario, un peu trop prévisible et basique. C'est l'histoire d'une femme ayant des problèmes, elle rencontre un homme ayant des problèmes...Et bizarrement, les problèmes sont liés. Le méchant se fait battre, il devient plus fort, il domine... Et, il se fait battre. Ce sont ce genre de clichés qu'il aurait fallu éviter pour créer une série exceptionnelle, éblouissante comme Daredevil, mais encore une fois : ne les comparons pas.

    Un caméo Daredevil était annoncé (apparition d'un personnage de Daredevil dans Jessica Jones). Il faut dire qu'il est assez compliqué de donner son avis dessus. Je m'attendais à voir Matt Murdock, l'aveugle le plus efficace au monde mais il n'en ai rien. Cependant, on peut voir des références à Daredevil à travers le dernier épisode : c'est finalement la copine médecin à Matt qui est envoyée dans Jessica Jones, et elle y joue un rôle assez grand. Les liens entre les deux séries se font, et on peut penser qu'ils affronteront un ennemi commun un de ces jours!

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    7/10 Une série qui se laisse voir, mais des défauts au niveau de la trame narrative. Une histoire plutôt plate et des personnages secondaires un peu inutiles. L'opening est particulièrement réussit, même s'il est assez long (pas aussi lassant que celui de Sense 8...Merci Netflix), la musique est prenante même si elle est presque invisible dans les épisodes. Enfin bref, une bonne série qui se laisse voir et qui pose ses marques petit à petit dans un univers très réaliste et dépressif. Attendons avec impatience la suite... 

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • La semaine dernière, nous étions confrontés à un aspect totalement habituel de The Walking Dead, c'est à dire la séparation entre une partie inutile, et des exploits intéressants. Après qu'on apprenne ce qu'est advenu Daryl, Abraham et Sasha, nous retournons dans le passé, comme depuis le début de la saison, pour découvrir si Glenn est vivant, ou non. C'est sans hésiter, la grande question de la première partie de cette série, rappelons le : ceci est l'avant dernier épisode de l'année avant la grande pause. 

    L'épisode 7 de The Walking Dead s'intitule "Heads up". On y retrouve presque tout les personnages (à part ceux de la semaine dernière), de Glenn à Rick, ils y passent tous. 

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

     

    [La suite pourrait contenir des spoilers]

     

    Encore un nouveau saut dans le temps cette semaine, après l'épisode le plus controversé de la saison : le troisième qui s'intitulait "Thank you", rappelons le, Nicholas disait cela avant de se suicider et ainsi tomber sur Glenn. Les scénaristes ont fait en sorte que l'on ne puisse pas savoir s'il est vivant ou mort : les lecteurs de la BD de Robert Kirkman savent très bien qu'il n'est pas supposé finir ainsi, et les fans de la série avaient remarqué que Steven Yeun avait disparu du générique... Après 4 épisodes, on se demande quand est-ce que l'on verra Glenn, notre chinois favori. Et bien...Le voici, il fait son grand retour tant attendu dans l'épisode 7. 

    En effet, le suspense n'était pas une condition nécessaire de l'épisode, on attend l’événement depuis 4 épisodes alors ils nous ont fait le plaisir de commencer l'épisode par ce qui arrive à Glenn. Et comme nous pouvions le deviner, il EST VIVANT! Grand soulagement lorsqu'on voit que Nicholas est celui qui se fait manger... Et que Steven Yeun est à nouveau rajouté dans le générique!

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

    TWD S06E07 : "Heads up"

    Même si l'étrangeté du fait qu'il soit vivant alors que sa tête était parfaitement mangeable est présente, on est content, il est là! Les scènes avec Glenn seront d'abord sur sa survie, c'est à dire en se cachant sous une poubelle jusqu'à la matinée suivante, et puis avec une habitante rebelle d'Alexandria, la très désirée Enid (par Carl et son "ami" blond...). On retrouve ce duo palpitant avec de nouveau ce Glenn qui nous avait manqué, son humanité et sa capacité de jugement hors-paire. Il forcera Enid à rentrer avec lui à Alexandria, et on voit qu'il n'est toujours pas prêt à laisser de côté ses sentiments (il pourrait rivaliser avec Morgan sur ce point).

    TWD S06E07 : "Heads up"

    L'autre partie de l'épisode est centrée sur les habitants d'Alexandria. Notamment avec un Spencer crétin, faisant encore des gamineries et des villageois faibles d'esprit, ayant peur. Nous ne pouvons pas les blâmer, mais il faut avouer qu'ils ne sont pas faits pour vivre dans ce monde dénué de bonté. On retrouve bien-sûr le fameux Rick moralisateur, critiquant fortement Morgan (Lorsque Rick était dans sa caravane quelques épisodes auparavant, 5 Wolves l'ont attaqué) qui n'avait pas tué les Wolves.

    TWD S06E07 : "Heads up"

    TWD S06E07 : "Heads up"

    Après des événements bien inutiles qu'on retrouve dans chaque épisode de The Walking Dead, la fin nous montre dans quel genre de situation les habitants se trouveront dans le dernier épisode. En effet, à plusieurs moments durant l'épisode, nous voyons une tour de la ville tomber petit à petit. Malgré les réparations de notre cher monsieur Rick sait-tout-faire, elle s'écroule à la fin, laissant un trou immense aux zombies... Mais ce n'est pas tout, Glenn n'est pas loin, on aperçoit des ballons qu'Enid et lui ont récupéré pour attirer l'attention des habitants.

    TWD S06E07 : "Heads up"

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

    Que dire de l'épisode?

    L'épisode est dans sa globalité bien construit, on retrouve notre élément principal : Glenn, et puis le reste du groupe en tant qu'appui secondaire. Malgré une lenteur et un manque d'actions, The Walking Dead parvient à nous satisfaire largement, surtout au vu du prochain épisode.

     

    Ce teaser est un avant-goût de la puissance épique qu'aura l'épisode. La saison dernière, c'était l'épisode où Rick et ses amis étaient capturés par les cannibales. Ici, on image un épisode dédié à l'action et les déplacements des habitants, et on espère : un petit clin d’œil à Carol qui était parvenu à sauver ses amis lors de la saison dernière lorsqu'ils étaient enfermés. Mais cette fois-ci, par Glenn, qui lui-est dehors. Les lâches d'Alexandria mourront, et les personnages voulant survivre devront tuer...Peut-on espérer qu'Eugene se délivre enfin de sa faiblesse? Qui sont ceux qui mourront? Introduiront-ils le fameux Negan à la fin? Réponses à suivre...

     

    8/10 "Heads up" est un épisode typiquement réussit de la série par son mélange symbiotique entre les déplacements de Glenn et le désespoir des habitants d'Alexandria. Le prochain épisode s'intitulera "Start to finish", on devine que c'est l'affrontement final des rassemblements entre passé/présent. En février, les épisodes deviendront sûrement comme avant, c'est à dire basés sur le présent. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • L'adaptation de livre en film est aujourd'hui ce qui marche le mieux, et surtout ce qui touche le plus de personnes. En passant par les grands classiques comme Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, et puis assez récemment Divergente... Les adaptations ne sont pas ce qui manquent au cinéma de nos jours, mais cependant, il faut voir si l'oeuvre conserve sa qualité lors de l'adaptation... Alors, réussite ou échec? 

    Hunger games : la Révolte, partie 2

    On s'intéresse ici à la trilogie des Hunger Games créée par Suzanne Collins, et surtout à l'adaptation du dernier livre : La Révolte, partie 2. C'est de nouveau Francis Lawrence à la réalisation, un producteur s'étant fait connaitre en réalisant des clips musicaux pour des artistes comme Aerosmith, Green Day, Pussycat Dolls...

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Quant au casting, il est plutôt brillant et des acteurs éblouissants en font parti. Notamment Jennifer Lawrence (X-men, American Hustle, Happiness Therapy), connue de tous depuis son incarnation du geai moqueur. Josh Hutcherson , Liam Hemsworth, Natalie Dormer y sont également...

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Katniss et ses amis seront envoyés en mission pour assassiner Snow, l'homme véritablement mauvais depuis le début, pour protéger et rétablir la paix sur Panem. Pour accomplir sa mission, Katniss et ses amis devront passer les obstacles et les pièges posés par le Capitol et atteindre Snow en étant recherché. 

    Un film presque mauvais, assez mal condensé alors que c'est la deuxième partie. Tout se déroule trop vite et il est impossible d'être submergé par les émotions. Une déception comparée aux opus précédents. 

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

     

    Que dire du film?

     

    Notons d'abord les points positifs qu'on pourrait donner à ce dernier film sur la très déterminée, Katniss Everdeen. 

    Et bien c'est tout d'abord l'histoire, la trame narrative. En effet, l'histoire évolue et tient debout depuis le tout premier film, mais qui n'a rien à voir avec les prochains. Au départ, tout était une question de tradition : les Hunger Games. Et puis par la suite, c'est la société Capitolienne qui est visée et l'histoire se poursuit par cet aspect. Dans cette partie, il faut avouer que les scénaristes ont plutôt bien respectés les différentes péripéties présentes dans le livre. 

    Pour moi, la bande-son d'Hunger Games est une des meilleures des adaptations. Merci à James Newton Howard pour ce talent de compositeur. Grâce à lui, certains aspects négatifs du film sont corrigés par la musique, et surtout, elle soutient très fortement les scènes inspirantes, les scènes ayant une certaine puissance. En parlant de scènes, certaines ont une intensité torrentueuse comme par exemple la poursuite dans les souterrains avec les mutants, ou bien les dialogues partagés aux personnages ennemis... Les scènes d'actions sont particulièrement réussies et le suspense est présent jusqu'à la fin (ou presque). 

    Les thèmes évoqués sont fortement intéressants : la guerre, la rébellion, le libre-arbitre, la résistance mais aussi l'aspect adolescent. En effet, l'originalité du concept est insipide, mais les sujets font parti de notre monde, qui vit à peu près les mêmes choses, on peut alors parfois mettre en parallèle ce qui se passe dans le film avec ce qui pourrait se passer dans la vraie vie. Même si c'est un film à public large et pour adolescents, ces deux dernières parties devraient ne pas l'être par sa violence et sa façon crue de montrer les choses. L'importance, et la définition de la liberté est un atout de la saga, mais elle révèle certaines faiblesses majeures.

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Premièrement, le temps. Evidemment, 2h30 de films pour une seconde partie est vraiment long et puis la particularité de Francis Lawrence à faire durer ces films devient lassant, en effet on sentait déjà dans la partie précédente que le film devenait filandreux par son manque d'actions mais également par son gros problème de gestion du temps des scènes. L'équilibre entre les scènes sont pitoyables, il n'y en a quasiment pas : le film prend énormément de temps à développer des scènes inutiles, et d'autres sont presque inexistantes (comme la mort de Prim). Ainsi, nous ne pouvons nous identifier aux personnages car tout passe très vite là où il ne faut pas. 

    Le fait de donner un peu trop d'importance au trio amoureux Katniss/Gale/Peeta est peut-être la plus grosse erreur qui a été faite. Katniss est incarnée minablement par Jennifer Lawrence dans cette partie, elle n'a aucun charme et son personnage est jouée d'une manière fade. Peeta et son côté dément est également mal interprétée par Josh, qui ne se donne pas assez. Gale est sûrement celui qui dégage quelque chose, celui qui se démarque des autres. On tombe un peu dans une histoire d'amour niaise où Peeta est stupide, alors qu'il est censé être intelligent.

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    3/10 Un film désastreux par son manque de profondeur et une disproportion majeure au niveau des scènes. La façade acrimonieuse de la bande-son sauve le film à plusieurs reprises, mais on retient bien évidemment les points négatifs, plus nombreux que le reste. Une fin bâclée pour un livre superbe... Heureusement qu'il n'y a pas de troisième partie, car on sentait parfois que c'était l'envie donnée pendant ce film. 

     

     

     

     

     

     

     

     


    5 commentaires
  • Après un épisode plutôt décevant, à la limite de l'inutile, il y a enfin de l'"action", si on peut appeler ça de l'action... L'épisode 6 de la saison 6, "Always Accountable" nous réunit autour de trois personnages principaux (enfin plutôt un, parce que les deux autres...) Daryl, Sasha et Abraham. 

    [Attention, la suite contient des Spoilers sur l'épisode et sur la bd]

     

    Après la distance qu'ils mettent entre la horde de zombies et eux-mêmes, un nouveau problème surgit. Ils sont attaqués par des humains, on pourrait supposer que ce soient des Wolves, mais tout nous porte à croire que ce sont des Sauveurs de Negan (rappelons le, l'acteur censé le jouer a été casté et c'est Jeffrey Dean Morgan qui l'incarnera). Notre groupe plutôt inutile se sépare alors malencontreusement, que c'est dommage! 

    Concrètement, il y a deux choses à dire sur l'épisode, deux points à souligner. Le premier est le suivant :

    Daryl réussit à s'imposer dans cet épisode malgré sa solitude, et c'est le point positif. Je ne suis pas fan de ce personnage, qui pour moi, n'a aucun intérêt, mais il en a un dans cet épisode. On voit son évolution, la démarche particulière qu'il suit avec les nouveaux personnages qu'il rencontre. Tout d'abord il se fait attaquer, ensuite il attaque, et puis finalement il se fait trahir. De quoi nous énerver cruellement, rappelons le, la dernière fois qu'une personne a hésité à tuer quelqu'un, cela s'est très mal passé! (Glenn et Nicholas...)

    Et puis, parlons en. Qui sont ces personnages qu'on a pu apercevoir? Et surtout, qui est ce gars là!?

    C'est tout simplement un membre des Sauveurs : Dwight et il est dans la BD, le bras droit de Negan. Il est censé être brûlé d'un côté par Negan, peut-être qu'on le verra ainsi la prochaine fois. Dans cet épisode, il fuit cette organisation le chassant. Et grâce à Daryl, lui et ses deux femmes survivent, et ils s'enfuient sur la moto, laissant Daryl seul, comme toujours. (pas pour très longtemps vu qu'une d'entre elles meurt)

    Peut-être que vous êtes intrigués par le personnage tant évoqué ici de Negan? Et bien, j'en parlerai lors des prochaines critiques, lorsque nous le verrons pour la première fois dans la série.

    C'est maintenant l'heure de parler du point négatif, attention c'est... Abraham et Sasha. Et oui, tout le monde s'en doutait. Comment ont-ils pu mettre deux personnages aussi ennuyants et clichés ensembles? On sent du début à la fin la construction qui aboutira sûrement à une relation entre les deux personnages, mais à part cela, ils n'ont aucune utilité. Abraham s'amuse à contrôler ses pulsions et joue au funambule pour récupérer une arme. Sasha dort parce qu'elle n'a rien d'autre à faire... The Walking Dead se permet quelque fois de nous imposer de regarder vivre des personnages lassants, et ils en font parti. J'échangerai ma vie avec celle de Shane qu'un des deux personnages mourra cette saison! Les scénaristes sont face à une situation que l'on peut comprendre : que faire d'eux?

     

    Maintenant, la question que tout le monde se pose : Qui entends-t-on à la fin?

    D'un point de vue chronologique, il faut avouer que l'équilibre entre le passé et le présent sont parfaitement maîtrisé. Si cet épisode est en parallèle avec l'attaque des Wolves à Alexandria, cela veut aussi dire qu'il est en parallèle avec la partie sur Glenn, là où on ne voit pas ce qu'il devient. 

    Pour ma part, je pense qu'il est au bout du Talkie-Walkie et qu'il demande de l'aide, ou alors, ce serait Jésus, un nouveau personnage qui serait entrain d'appeler à l'aide après avoir sauvé Glenn (l'espoir fait vivre). 

    Vous me demandez qui est Jésus? Vous l'apprendrez par la suite. Regardez simplement la photo issue du lieu de tournage :

     

    La suite sera dédiée au teaser du prochain épisode :

    On aperçoit à 0:10, une personne habillée comme Glenn mais je ne pense pas que ce soit lui. Dans la BD, Carl perd un œil. Je pense que c'est ici Ron qui veut attaquer Carl, d'où les menaces de Rick du teaser. 

    Pour le reste, c'est à dire les personnes qui courent... Mis à part le fait qu'Alexandria va s'écrouler sous la horde de zombies, je ne vois aucune autre explication. En tout cas, il est sûr que les deux prochains épisodes seront aussi bons que les deux premiers. N'oublions pas : ce sont les derniers de l'année avant la très longue pause.

     

    5/10 On peut dire que c'est un épisode vraiment moyen, d'un niveau toujours faible mais relevé par la trame narrative développée avec Daryl. Belle opposition par ailleurs entre un personnage n'existant pas dans la BD (Daryl) et Dwight. Peut-être est-ce un moyen de montrer comment il obtient cette arbalète? Préparez-vous à du grand spectacle la semaine prochaine.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Vous aimeriez tuer sans qu'on sache que c'est vous? Vous n'avez pas la force d'anéantir quelqu'un par la violence? Et bien c'est simple, regardez ou lisez Death Note. Cette réelle pépite de l'univers japonais créer par Tsugumi Oba et Takeshi Obata était une révolution en 2003. Déjà, elle paraissait dans le Shonen Jump, le paradis des fans de Shonen. Devenant de plus en plus réputé, le manga fut adapté en 37 épisodes anime en 2006. 

    Le genre est compliqué à définir, il regroupe un peu de tout : un univers réaliste incorporant des éléments fantastiques, ce qui donne une vraie puissance mystérieuse et un thriller psychologique saillant. 

    Ce bijou est d'une addiction sans limite. On a beau voir les épisodes plusieurs fois, la qualité n'en est pas changée, c'est un univers très intéressant à suivre et les personnages sont d'une complexité passionnante. Sûrement un des meilleurs mangas/adaptation en anime de tout les temps.

    Death Note, maitrise parfaite Death Note, maitrise parfaite

     

     

     

     

     

     

    Light Yagami est ennuyé de la vie, ce surdoué trouve un jour un Death Note parterre. Cet événement changera sa vie, il rencontrera Ryuk, un shinigami lui prouvant qu'il n'y a pas de quoi être sceptique. Vivant dans un monde pourri par la violence, la haine, le crime, il décide de devenir un justicier. Cependant, cela ne plait pas à tout le monde, surtout à la justice. "L", un détective ayant résolu toutes ces affaires est à la recherche de ce fameux "Kira".

    Death Note, maitrise parfaite

     

     

     

    Que dire de l'anime/manga? (anime+manga=am)

     

    Death Note est un am doté d'une liberté de pensée. L'univers est libre comme l'air, et on ne peut pas dire que c'est vraiment un Shonen. Il présente plusieurs niveaux de déchiffrage, la politique et la philosophie sont des éléments dominants de l'oeuvre. On va donc voir les différents thèmes évoqués dans cet am...

    Tout d'abord, il y a la religion. Il y a énormément de références à cette dévotion absurde, en voici quelques exemples : Ryuk et sa pomme, le fruit défendu. Les musiques ont un aspect religieux, surtout le thème principal. Et puis bien évidemment, Kira se prend pour Dieu, et les humains le respectent comme s'il l'était vraiment. On a donc parfois une certaine critique des personnes chaperonnant un peu trop la religion.

    Death Note, maitrise parfaite

    Le thème principal est surtout la notion de Bien et de Mal. Défendre ses principes en pensant qu'ils sont bons, c'est un peu ce que pense Yagami. Même si pour lui, cette pensée est à son paroxysme et qu'il ne différencie plus le Bien du Mal. Afin de se débarrasser d, il veut tuer les criminels. Mais utiliser la violence pour répondre à la haine, est-ce vraiment "bon"? C'est une question qu'on pourrait se poser. Au départ, ses objectifs étaient plutôt positifs, c'est à dire réduire la criminalité. Mais petit à petit, vouloir devenir un Dieu et battre L devient sa priorité. Cependant, le scénariste est très clair à propos des messages philosophiques : pour lui, "Light" est le mal à son niveau le plus élevé, et "L" n'est ni bon, ni meilleur. Rien de plus. 

    Death Note, maitrise parfaite

    Certains événements sont tirés par les cheveux, mais la maîtrise de l'oeuvre est quasiment parfaite. Des enfants qui enquêtent sur l'homme le plus recherché (L, N) ?? On est intéressé et captivé du début à la fin même si quelques parties sont lentes, surtout la dernière après la mort de L.

    L est présenté comme étant le méchant principal de l'am, après sa mort, on a l'impression que tout est fini, que personne ne pourra découvrir que Light est Kira. Mais au final...N exploite toutes les ressources qu'avaient L pour mettre à mort Kira, c'est à dire Light. Et que dire de cette fin? Elle est imaginée et dirigée de manière exceptionnelle, c'est à la limite de l'art! Son obsession devenant sa plus grande folie, piégé par sa propre estime de soi...C'est du génie.

    Death Note, maitrise parfaite

    Mais voilà, le seul problème est la dernière partie. Pendant 20 épisodes sur 32, on nous présente des personnages et on s'y attache vraiment, on veut les voir jusqu'à la fin. L'arrivée de N, M et des autres est vraiment d'un intérêt minimal, c'est à dire arriver à une fin. Même si elle est bien tournée, cette dernière partie présente ce défaut principal.

    C'est vraiment l'am le plus impressionnant qu'il m'aie été donné de voir. L'intrigue, et le scénario est d'une justesse effroyable. Ces événements pourraient se dérouler dans notre monde (même si l'aspect fantastique -> les shinigami et le Death Note sont à prendre avec des pincettes). Mais en réalité, les deux adversaires, L et Kira se rendent coup pour coup, et ce combat, cet acharnement entre eux en deviens presque malsain. 

    Death Note, maitrise parfaite

    La petite touche d'humour est présente dans la série pour former un tout parfait, elle est là à travers Ryuk et Misa Amane.

     

    9,9/10 Il faut dire que c'est aujourd'hui toujours un classique. Il fait parti du top 10 de tout Otaku se respectant. Les personnages sont charismatiques et possèdent une profondeur incontestable. Le seul défaut est la deuxième partie présentant de nouveaux personnages. Les relations entre eux sont également un atout considérable, "Raito ne doit pas être Kira, mais s'il l'était, ce serait très embêtant parce qu'il est le premier ami que j'ai jamais eu" (Ryuuzaki). Un anime à voir, un manga à lire...Bref, du génie à un niveau que vous n'avez jamais vu.

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire