• Réalisateur génie et monstre de la culture cinématographique, Quentin Tarantino s'affirme depuis ses débuts avec la réalisation de Reservoir Dogs et Pulp Fiction. Aujourd'hui, impossible de ne pas le connaitre, impossible de n'avoir vu aucun de ses films. La courte liste qui va suivre ne contient aucun spoilers...

    TOP 3 des films de Quentin Tarantino

    • Django Unchained : ce film mérite une place dans le classement, alors elle en prend une. Ecrit et réalisé par Tarantino, nous retrouvons un western mythique porté par un casting fabuleux. Jamie Foxx, Leonardo DiCaprio, Christoph Waltz, Samuel L.Jackson en font partie. Il n'y a rien à dire de spécial sur les acteurs, ils sont tous exceptionnels. Le côté western mélangé à l'époque de l'esclavage apporte une fraîcheur, le scénario est parfaitement maîtrisé (il a remporté l'oscar du meilleur scénario en 2014), les décors et les costumes sont adaptés. Un film sanglant, on retrouve comme à son habitude une violence non-censurée, c'est un défouloir. Contrairement au controversé Huit Salopards, on ne peut absolument pas trouver le film long que ce soit dans l'introduction, dans le développement ou bien dans la trame finale. 

    TOP 3 des films de Quentin Tarantino

    • Pulp Fiction : comment évoquer Tarantino sans mentionner ce film culte? Connu de tous, le genre du gangster américain est travaillé par notre petit génie d'une façon peu conventionnelle puisqu'il emploie une narration non-linéaire, le film est composé de trois histoires se reliant à la fin. Vous pensez que cela vous déboussolera? Et bien pas du tout, son scénario est peaufiné de manière à ce que nous puissions tout comprendre à la fin (oscar du meilleur scénario en 1994). Le mélange d'humour et de violence sont des points forts certains du films, Samuel L.Jackson joue probablement le rôle le plus réussi de toute sa vie, John Travolta booste sa carrière et Bruce Willis en profite également. Les dialogues frôlent la perfection et nous sommes vraiment fascinés du début à la fin. C'est un film novateur et considéré comme faisant parti du cinéma postmoderne. 

    TOP 3 des films de Quentin Tarantino

    • Et puis finalement, mon cœur de cœur, Inglorious Basterds : Film de guerre se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale en France, elle relate l'histoire de Shosanna Dreyfus se vengeant de la mort de sa famille tuée cruellement par les nazis. Après plus de 10 ans d'écriture afin d'aboutir à ce résultat, Quentin Tarantino nous propose une oeuvre qui impressionne et fait froid dans le dos. Christoph Waltz incarne de manière magistrale un général SS, Mélanie Laurent rend fiers les français, Brad Pitt et Michael Fassbender font également du bon boulot. Nous nous attachons aux différents personnages, mauvaise idée puisque nous nous trouvons dans un Tarantino, là où personne n'est sûr de survivre. Divisé en chapitres, nous passons par tout les sentiments en suivant la fameuse caméra en or du réalisateur. L'idée de faire un groupe de résistants anti-nazis est originale, et c'est celui-ci qui offre une fraîcheur au scénario. Nous jubilons devant chaque scènes tant elles sont excellentes. La scène se déroulant dans le bar, la toute dernière, celles mettant en avant le groupe... Tout est épique. Le ton humoristique balancé à merveille avec violence rend le film parfait. TOP 3 des films de Quentin Tarantino

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  • Retrouvez ma critique de l'épisode 7 de la saison 4 de Vikings sur un site de critiques de séries et de films...

    http://www.addictedtoseries.com/2016/04/les-critiques-vikings-saison-4-episode.html#.Vv6WOaSLTIU


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  • Retrouvez ma critique de l'épisode 9 de la saison 3 de The 100 sur un site de critiques de séries et de films.

    http://www.addictedtoseries.com/2016/04/les-critiques-100-saison-3-episode-9.html#.Vv6W4aSLTIU


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  • Retrouvez ma critique de Kung Fu Panda 3 sur un site de critiques de séries et de films...

    http://www.addictedtoseries.com/2016/03/movie-kung-fu-panda-3-notre-critique.html#.VvqGhfmLTIU


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  • Nous nous retrouvons déjà devant l'avant-dernier épisode de la saison 6 de The Walking Dead. On peut dire qu'on approche bientôt de l'arrivé de Negan, et par conséquence, il y aura de nombreuses morts...

    TWD S06E15 : East

     

    [La suite contient des spoilers]

    Après le départ prématuré de Carol, l'épisode est divisé en trois grandes parties. Daryl, sur un coup de tête, va à la chasse à Dwight, le tueur de Denise (Glenn, Michonne, Rosita vont à la recherche de Daryl afin de le convaincre de rentrer). Carol se fait attaquer par des Saviors (Rick et Morgan vont à sa recherche). Et puis on suit assez rapidement l'évolution de Maggie dans Alexandria.

    C'est un épisode à la fois calme, et captivant... On en attendait peut-être un peu plus puisqu'il reste uniquement un épisode avant la fin de la saison 6, mais les scénaristes ont préférés développer au maximum l'intrigue afin de créer une ambiance insoutenable la semaine prochaine. En effet, tout les personnages sont en dangers, absolument tous, ou du moins, personne n'est calme. On retrouve à nouveau les discours insupportables de Morgan, même si pour une fois, on peut comprendre son fameux "Toute vie est précieuse" grâce à sa logique qu'il développe. Tout laisse à penser que la vie de Rick sera changée à jamais lorsque Negan débarquera avec Lucille, celui-ci est un peu trop confiant pour le moment même s'il s'inquiète pour Michonne. Quant à Maggie, elle commence à avoir des contractions... Vu l'importance porté à Glenn et à sa femme dans cet épisode, celui-ci mourra sûrement dans le prochain épisode. Certains membres du casting ont été choqués du scénario du dernier épisode, Negan tuera-t-il Glenn avec Lucille? Affaire à suivre.

    TWD S06E15 : East

    L'introduction est stressante, on découvre sur quelques secondes ce qui se déroule entièrement à la moitié de l'épisode, et on commence sincèrement à avoir peur pour nos personnages. Carol est un peu cette bête qui n'aime pas tuer mais qui tue à merveille, comme le dit Rick, c'est "une force de la nature". Elle élimine les 4 hommes qui avaient essayé de la tuer. On s'inquiète quand même pour elle, son état psychiatrique empire d'épisode en épisode.

    TWD S06E15 : East

     

    Ce n'est pas la seule à être en danger, tout ceux qui se trouvent dans l'intrigue de Daryl le sont. En effet, Dwight et ses compagnons les encerclent, et bien évidemment, celui-ci est plus intelligent que Daryl, il sait parfaitement qu'il viendra les sauver. C'est la dernière scène de l'épisode, celle qui fera parler pendant une semaine jusqu'au prochain épisode : Dwight tirant sur Daryl à bout portant. On se retrouve donc face à cette polémique : les scénaristes vont-ils tuer Daryl ou est-ce un cliffhanger fait pour porter toute notre attention sur le dernier épisode? On ne sait pas vraiment puisqu'on pensait Glenn mort au départ, et finalement, il s'en est sorti. Peut-être que cette distraction est simplement un moyen de nous interroger sur Daryl? On ne peut pas savoir s'il est mort ou non, le promo du prochain épisode  nous révèle Negan, mais pas Daryl. Toutefois, ma théorie tient toujours, un des deux survivra et je pense sincèrement que c'est Dwight vu le rôle majeur qu'il joue dans la BD.  Je déteste Daryl, donc ma joie est là, et ceux qui regardent The Walking Dead pour ce personnage s'en iront enfin.

    TWD S06E15 : East

    16/20 L'épisode 15 développe au maximum les différents intrigues afin de rendre l'ambiance insoutenable et à son paroxysme pour le dernier épisode. Tout se jouera donc la semaine prochaine, nous saluerons l'arrivé du mythique Negan et la belle Lucille.


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  • Le 18 mars 2016, Netflix diffusa la saison 2 de Daredevil. Certains choisissent de s'enfiler tout les épisodes en un week-end, d'autres font durer le suspense. Pour ma part, j'ai enchaîné les 11 épisodes que je devais regarder puisque j'ai eu le privilège de voir les deux premiers épisodes en diffusion privée avec Charlie Cox, Jon Bernthal et Elodie Yung deux semaines plus tôt. Les séries Marvel Netflix prennent une place importante puisqu'il y aura bientôt Luke Cage, Iron Fist et puis The Defenders par la suite.

    Ma critique de la saison 2 de Daredevil

    Charlie Cox dévoilait lui-même quelques informations lors de cette diffusion. Son personnage, Matt Murdock/Daredevil est réconcilié avec ses démons, sa vie est plutôt tranquille depuis que William Fisk est en prison... Malheureusement, cela ne dure pas longtemps, deux personnages viennent perturber sa routine, The Punisher et Elektra. La saison 1 était basée sur la naissance de l'héros, son origine. Cette saison porte sur le questionnement de l'identité d'un héros.

    Ma critique de la saison 2 de Daredevil

    [La suite pourrait contenir des spoilers]

     

    D'une manière générale, on se rend compte que la saison 2 de Daredevil surpasse de loin la première. Celle-ci est divisée en deux parties, l'introduction et les différents événements du Punisher (6 épisodes environ), et puis l'arrivée d'Elektra et les nombreuses connections entre les intrigues. La première partie de saison est phénoménale, je ne pense pas qu'une autre série aie eu un début aussi prometteur, mais comme toutes choses, il y a une fin à cela... Et c'est la seconde partie qui nous déçoit. 

    Ma critique de la saison 2 de Daredevil

    En effet, si on devait retenir une chose de la saison 2 développée par Netflix, c'est The Punisher. Jon Bernthal incarne d'une manière presque miraculeuse cet homme aux valeurs incompréhensibles au départ. Cette définition de l'héros est d'ailleurs une très grande question qui se pose, tuer doit-il faire partie des actes d'un héros? Il crève littéralement l'écran grâce à son charisme et à son éloquence, c'est lui, l'homme fort de la saison. Charlie Cox, interprête de Daredevil (et que j'ai pu voir en vrai, oui oui!) est de nouveau merveilleux même si son caractère qu'on pourrait comparer à Morgan (dans The Walking Dead) énerve. Il ne tue pas, il n'aime pas cela, et pourtant, il affronte des ennemis inhumains. Quant à la seconde partie de saison, Elodie Yung débarque en incarnant Elektra, une ex de Matt Murdock. Ce n'est pas elle le problème en soi, mais les intrigues qui en découlent. En effet, on pouvait trouver la saison 2 très intelligente, très bien ficelée mais les intrigues qui se développent autour de Nobu (de retour), et des ninjas... Est presque inutile. On veut The Punisher, mais ce n'est pas pour autant qu'on prend plaisir à revoir Wilson Fisk, l'ennemi principal de notre aveugle lors de la saison précédente... Il est mis en scène d'une manière grotesque, et sans intérêt même si son image ravive nos mémoires. Deborah Ann Woll, aka Karen Page joue un rôle considérable, elle en devient même le love-interest de Matt, mais au delà de cela, elle enquête parfaitement bien. C'est en quelque sorte le Daredevil sans pouvoir, on comprend mieux certaines découvertes de notre héros à travers les yeux de Karen Page, jeune journaliste prometteuse. N'oublions pas le fidèle ami du non-voyant, Foggy Nelson, devenant petit à petit un homme indépendant. 

    Ma critique de la saison 2 de Daredevil

    Les combats sont particuliers, au départ, nous prenons un plaisir incommensurable à les voir, c'est peut-être l'effet fraîcheur du Punisher et la nostalgie d'une saison 1 réussie. Mais petit à petit, après l'épisode 6, ils deviennent rébarbatifs et nous sommes presque contents de voir un combat se finir. Mention spéciale à cette fameuse scène de combat en plan-séquence lorsque Daredevil descend à lui-seul un gang... Impressionnante et probablement la meilleure chorégraphie de tout les temps.

    Ma critique de la saison 2 de Daredevil

    17/20 Marvel deviennent véritablement leader des séries de super-héros grâce à différents héros, nous verrons bientôt Luke Cage et Iron Fist. La saison 2 de Daredevil est bien orchestrée, The Punisher apporte un aspect "coup de poing" à la série et Elektra offre un peu de fraîcheur à notre pauvre cœur. Les combats sont beaux et les dialogues profonds, le filtre jaune saignant nous montre une ville meurtrie par le crime, et par les Hommes.

     

     

     

     


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  • Après la trilogie maîtrisée de Christopher Nolan (Batman Begins, The Dark Knight, The Dark Knight Rises) et le film à controverse de Zack Snyder, nous retrouvons le réalisateur de Man of Steel et Sucker Punch aux commandes de Batman v Superman : L’aube de la justice. Le débat principal porte sur le changement d’acteur : les Batman sont sources de conflits puisque de nombreux acteurs ont eu le privilège de l'incarner : Michael Keaton, Val Kilmer, George Clooney, et puis dernièrement Christian Bale. C'est maintenant Ben Affleck qui incarne le chevalier noir. Henry Cavill est de nouveau Superman, Lex Luthor est interprété par Jesse Eisenberg et puis la belle Gal Gadot soutient nos protagonistes en étant Wonder Woman.

    Superman a autrefois été un sauveur, il l'est toujours, mais ses victimes sont désormais plus nombreuses. Batman se porte donc volontaire afin de l'affronter. Pendant ce temps, le pire ennemi de l'homme à la cape, Lex Luthor, développe un plan sombre..

    Batman v Superman : L'aube de la justice

    [La suite contient des spoilers]

     

    La première chose qu'il faut se dire avant d'aller voir le film, c'est que Zack Snyder le réalise. Oubliez tout ce que vous avez pu voir, Nolan ou Tim Burton ont disparu, ne cherchez absolument pas à comparer... Ce réalisateur donne un sens particulier au film, son atout est sa façon de nous offrir un nouveau monde mouvant. En effet, avec lui, absolument tout est en mouvement, c'est l'importance qu'il donne en général au corps, ou bien à la nature qui impressionne. Chaque goutte d'eau représente un être, chaque bâtiment a l'air d'être vivant, et les muscles sont d'une importance cruciale. Derrière cet aspect technique caractéristique de Zack Snyder qu'on retrouvait déjà dans Man of Steel, il nous offre un bon film, mais au paroxysme de l'avis personnel : chaque personne peut avoir un avis différent sur le film, et ça, on peut le comprendre. Je peux autant comprendre une personne qui l'a aimé qu'une personne qui l'a détesté.

    Batman v Superman : L'aube de la justice

    La scène d'introduction change de tout ce qu'on a pu voir, on découvre en plusieurs plans saccadés les origines du Batman avec le meurtre des parents de Bruce Wayne jusqu'à ce que tout les acteurs principaux et la production soient introduites... Et puis, boum! On débute directement sur de l'action en découvrant notre nouveau Bruce, Ben Affleck. A des moments, nous avons vraiment l'impression que nous nous trouvons dans un jeu vidéo futuriste. D'une manière générale, l'écriture du film est assez sophistiquée : je pensais au départ qu'une cause de combat serait donné, les deux hommes se battraient et puis ils affronteraient ensemble Doomsday... Mais non, Lex Luthor joue un rôle vraiment intense, et Jesse Einsenberg a trouvé la folie qu'il fallait afin de l'incarner, ses blagues sont lourdes et le personnage est clairement lassant. Tout cela est très mal amené au combat entre nos deux protagonistes, mais on les pardonne puisque la dernière partie du film est dingue. L'introduction à la Justice League est en effet faite de manière crédible, et intrigante pour le spectateur. Nous voyons une courte séquence pour les différents méta-humains : Flash (Ezra Miller), Aquaman (Jason Momoa), Wonder Woman (Gal Gadot), Cyborg (Ray Fisher)... Et surtout un contact direct avec Bruce Wayne. En effet, lorsqu'il dort, il rêve ou plutôt est plongé dans un rêve étrange, qu'on ne comprend pas au départ, mais Flash débarque ensuite en dehors de ce rêve afin de le prévenir qu'ils devaient empêcher la mort d'une certaine personne.

    Batman v Superman : L'aube de la justice

    Les scènes d'actions sont d'une beauté jamais vue. Superman, Batman et Wonder Woman nous imposent un combat magnifique, ils crèvent littéralement l'écran pour notre plus grand bonheur. Notons également qu'Amy Adams tient un rôle important, celui de Lois Lane, petite-amie journaliste du mystérieux Clark Kent. Certains critiquaient la bande-annonce en disant qu'elle dévoilait peut-être un peu trop les scènes, et pourtant, on en découvre des biens meilleures. La bande-originale a été crée par Junkie XL et Hans Zimmer, deux monstres de la musique de film, et il faut dire que l'aspect épique mit en avant nous impressionne (je parle ici notamment de l'entrée en scène de Wonder Woman lors du combat final contre Doomsday). En portant ce titre, on doit bien-sûr désigner un vainqueur au combat : et bien c'est Batman qui l'emporte haut la main, les puristes diront que Superman est un Dieu et est, en conséquence, imbattable. Et bien voyez le film, et dites-vous que la Kryptonite offre des possibilités destructibles. Le combat qu'on peut voir est par ailleurs d'une intensité incroyable, les différents moyens de vaincre Superman sont originaux et les chorégraphies sont impressionnantes en elles-mêmes.

    Batman v Superman : L'aube de la justice

    N'oublions pas d'évoquer cette nouveauté, celle du changement d'acteur. Je ne dirai pas qu'il incarne le meilleur des Batman, mais simplement un justicier plus sombre et cruel. Il ne tue pas, mais utilise la violence de manière jamais vue, on se demande même si c'est le véritable Batman. Les critiques presse US dénoncent un manque d'humour, et bien messieurs, bienvenue dans la réalité, bienvenue à DC Comics. Si vous voulez de l'humour, attendez un Marvel. Le film est également une belle réponse aux haineux : Ben Affleck est musclé, et il le montre, vous ne pourrez maintenant plus dire qu'il est dodu... Et que dire de la musculature d'Henry Cavill? Sa masse est impressionnante et il sera apparemment encore plus massif dans Justice League. D'une manière générale, je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire, je suis donc légèrement déçu mais tout de même content de ce que j'ai pu voir.

    Batman v Superman : L'aube de la justice

    16/20 Batman v Superman est un très bon film introduisant un univers nouveau et une suite prometteuse. L'action est là, les acteurs également, le développement est peut-être un peu long à certains moments... Bienvenue dans l'ère de DC.

     

     

     

     

     

     


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  • Il ne reste plus que deux épisodes avant la fin de la saison 6, et on a peur de nous ennuyer suite à l'épisode banal que nous proposait AMC la semaine passée. L'épisode 14 s'intitule "Twice as far", et c'est une véritable surprise!

    TWD S06E14 : Twice as far

    [La suite contient des spoilers]

    On peut dire de l'épisode 14 qu'il est en quelque sorte très déséquilibré. Autant le dire tout de suite, les scènes sont plutôt bien équilibrées entre les intrigues mais c'est l’intérêt qui diffère.  En effet, on peut noter trois grandes lignes : Abraham et Eugène voulant fabriquer des balles, Daryl, Rosita et Denise voulant des médicaments, et puis finalement un regroupement final.

    D'une manière générale, The Walking Dead a cette mauvaise habitude de nous ennuyer pour nous surprendre, nous sommes tellement habitués à voir des personnages parler sans véritables intentions qu'on devient tout à coup excités après une simple scène d'action. Les screamer ne sont pas le but premier de la série mais ils sont désormais totalement prévisibles. Denise est un personnage que j'aimais de plus en plus pour ses idéologies situées entre Morgan et Rick (être humain tout en sachant faire des sacrifices), nous la voyons une bonne trentaine de minutes discuter et se balader de manière ennuyante, et c'est pourtant ces scènes qui nous indiquent son futur. Pour être prêt à faire un sacrifice, critiquer Daryl et les autres, encore faudrait-il apprendre à se battre? On voit tout de même son évolution car elle achève un zombie, mais dans son beau discours de rébellion, une flèche la transperce.

    TWD S06E14 : Twice as far

    La seconde intrigue développée en parallèle est presque une sous-intrigue, Abraham et Eugène s'embrouillent pour des histoires futiles, comme d'habitude. Et tout cela est crée afin de mettre un contraste entre Denise et Eugène, l'un parvient à tuer un zombie alors que l'autre échoue lamentablement. 

    TWD S06E14 : Twice as far

    C'est cette dernière intrigue qui nous captive très fortement, celle regroupant les deux précédentes. En effet, nous revoyons enfin Dwight, l'homme qui avait volé la moto et l'arbalète de Daryl, mais cette fois il n'est pas seul. Toute son équipe encercle nos protagonistes en plus de l'otage qu'ils ont, qui est tout simplement Eugène. Et là, on peut le dire, les scénaristes ont été forts même si cela a duré moins d'une dizaine de minutes. La face de Dwight a été brûlée par ce fameux Negan interprété par Jeffrey Dean Morgan et que nous verrons dans le dernier épisode. C'est la seconde opposition entre Daryl et Dwight, et seul un d'entre eux survivra à la fin de la saison. Après cette seconde confrontation et un teaser de l'épisode 15 nous montrant un Daryl révolté partant seul, un combat final est imminent. 

    TWD S06E14 : Twice as far

    N'oublions pas de mentionner la scène d'ouverture et la scène de fin très intéressante, toutes deux liées de manière à nous montrer que la vie n'est plus la même à chaque fois qu'un être meurt. Carol, quant à elle, s'en va, nous la retrouverons très probablement dans l'épisode 16 lors du combat final (ou plutôt lors de l'introduction du très sadique Negan).

    TWD S06E14 : Twice as far

    16/20 Des dialogues qui tiennent la route malgré une vie ennuyante racontée à chaque fois, une scène inattendue qui apporte de nouveau ce danger que sont les Saviors, en bref, nous sommes prêts pour les deux derniers épisodes.

     

     

     

     

     

     

     


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  • Retrouvez ma critique du nouveau Divergente sur un site de critiques de séries et de films...

    http://www.addictedtoseries.com/2016/03/movie-divergente-3-notre-critique.html#.VvAaVPnhDIU


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  • On approche de la fin en se rappelant de la semaine dernière qui était mémorable, Rick et compagnie attaquaient la base de Negan, à la fin de l'épisode, Maggie et Carol sont prises en otages... L'épisode 13 intitulé "Same Boat" est d'un ennui habituel.

    TWD S06E12 : The Same Boat

     

    [La suite pourrait contenir des spoilers]

    L'épisode débute sur nos deux personnages féminins pris en otages. C'est assez intéressant dans la mise en scène car nous ne sommes pas totalement décalés de Rick et les autres, Maggie et Carol doivent se situer quelques secondes avant la fin du dernier épisode. On ne se retrouve donc pas comme au départ de cette saison, avec des épisodes traitant chacun un groupe... Mais ce n'est pas cela qui va nous empêcher de nous ennuyer. Après un épisode aussi captivant que l'épisode 12, on s'endort véritablement maintenant. De nouveaux personnages sont présentés, mais ils meurent tous à la fin... Donc à quoi bon faire parler très longuement des personnes pour les tuer juste après? Ne nous mentons pas, l’intérêt est moindre sinon d'ennuyer le spectateur.

    TWD S06E12 : The Same Boat

    Nos deux protagonistes sont cependant travaillés, Carol possède un rôle assez lunatique. La brute badass vêtue en Assassin's Creed n'est pas toujours présente, on a pu le constater dans cet épisode. On a découvert la violence défensive de Maggie et constaté la rage de Carol, pas grand chose quoi. Nous savions depuis le début de l'épisode qu'elles ne mouraient pas, ce n'est pas possible. Seul aspect intéressant de l'épisode, cette idéologie propre aux adorateurs de Negan. Rick exécute un soi-disant homme s'appelant Negan, bien-sûr, Jeffrey Dean Morgan est un latino chauve? 

    TWD S06E12 : The Same Boat

    Enfin bref, l'épisode mérite un petit 12/20, il n'est pas médiocre non plus mais nous sommes déçu de la tournure qu'a prit l'épisode.

     

     


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