L'adaptation de livre en film est aujourd'hui ce qui marche le mieux, et surtout ce qui touche le plus de personnes. En passant par les grands classiques comme Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, et puis assez récemment Divergente... Les adaptations ne sont pas ce qui manquent au cinéma de nos jours, mais cependant, il faut voir si l'oeuvre conserve sa qualité lors de l'adaptation... Alors, réussite ou échec? 

On s'intéresse ici à la trilogie des Hunger Games créée par Suzanne Collins, et surtout à l'adaptation du dernier livre : La Révolte, partie 2. C'est de nouveau Francis Lawrence à la réalisation, un producteur s'étant fait connaitre en réalisant des clips musicaux pour des artistes comme Aerosmith, Green Day, Pussycat Dolls...

 

Quant au casting, il est plutôt brillant et des acteurs éblouissants en font parti. Notamment Jennifer Lawrence (X-men, American Hustle, Happiness Therapy), connue de tous depuis son incarnation du geai moqueur. Josh Hutcherson , Liam Hemsworth, Natalie Dormer y sont également...

 

Katniss et ses amis seront envoyés en mission pour assassiner Snow, l'homme véritablement mauvais depuis le début, pour protéger et rétablir la paix sur Panem. Pour accomplir sa mission, Katniss et ses amis devront passer les obstacles et les pièges posés par le Capitol et atteindre Snow en étant recherché. 

Un film presque mauvais, assez mal condensé alors que c'est la deuxième partie. Tout se déroule trop vite et il est impossible d'être submergé par les émotions. Une déception comparée aux opus précédents. 

 

 

Que dire du film?

 

Notons d'abord les points positifs qu'on pourrait donner à ce dernier film sur la très déterminée, Katniss Everdeen. 

Et bien c'est tout d'abord l'histoire, la trame narrative. En effet, l'histoire évolue et tient debout depuis le tout premier film, mais qui n'a rien à voir avec les prochains. Au départ, tout était une question de tradition : les Hunger Games. Et puis par la suite, c'est la société Capitolienne qui est visée et l'histoire se poursuit par cet aspect. Dans cette partie, il faut avouer que les scénaristes ont plutôt bien respectés les différentes péripéties présentes dans le livre. 

Pour moi, la bande-son d'Hunger Games est une des meilleures des adaptations. Merci à James Newton Howard pour ce talent de compositeur. Grâce à lui, certains aspects négatifs du film sont corrigés par la musique, et surtout, elle soutient très fortement les scènes inspirantes, les scènes ayant une certaine puissance. En parlant de scènes, certaines ont une intensité torrentueuse comme par exemple la poursuite dans les souterrains avec les mutants, ou bien les dialogues partagés aux personnages ennemis... Les scènes d'actions sont particulièrement réussies et le suspense est présent jusqu'à la fin (ou presque). 

Les thèmes évoqués sont fortement intéressants : la guerre, la rébellion, le libre-arbitre, la résistance mais aussi l'aspect adolescent. En effet, l'originalité du concept est insipide, mais les sujets font parti de notre monde, qui vit à peu près les mêmes choses, on peut alors parfois mettre en parallèle ce qui se passe dans le film avec ce qui pourrait se passer dans la vraie vie. Même si c'est un film à public large et pour adolescents, ces deux dernières parties devraient ne pas l'être par sa violence et sa façon crue de montrer les choses. L'importance, et la définition de la liberté est un atout de la saga, mais elle révèle certaines faiblesses majeures.

 

Premièrement, le temps. Evidemment, 2h30 de films pour une seconde partie est vraiment long et puis la particularité de Francis Lawrence à faire durer ces films devient lassant, en effet on sentait déjà dans la partie précédente que le film devenait filandreux par son manque d'actions mais également par son gros problème de gestion du temps des scènes. L'équilibre entre les scènes sont pitoyables, il n'y en a quasiment pas : le film prend énormément de temps à développer des scènes inutiles, et d'autres sont presque inexistantes (comme la mort de Prim). Ainsi, nous ne pouvons nous identifier aux personnages car tout passe très vite là où il ne faut pas. 

Le fait de donner un peu trop d'importance au trio amoureux Katniss/Gale/Peeta est peut-être la plus grosse erreur qui a été faite. Katniss est incarnée minablement par Jennifer Lawrence dans cette partie, elle n'a aucun charme et son personnage est jouée d'une manière fade. Peeta et son côté dément est également mal interprétée par Josh, qui ne se donne pas assez. Gale est sûrement celui qui dégage quelque chose, celui qui se démarque des autres. On tombe un peu dans une histoire d'amour niaise où Peeta est stupide, alors qu'il est censé être intelligent.

 

3/10 Un film désastreux par son manque de profondeur et une disproportion majeure au niveau des scènes. La façade acrimonieuse de la bande-son sauve le film à plusieurs reprises, mais on retient bien évidemment les points négatifs, plus nombreux que le reste. Une fin bâclée pour un livre superbe... Heureusement qu'il n'y a pas de troisième partie, car on sentait parfois que c'était l'envie donnée pendant ce film. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les films sur le thème du combat, et de la boxe sont considérables. Il est donc compliqué aujourd'hui de sortir un film réussit et n'étant pas un copié-collé d'anciens chef d’œuvres comme les Rocky, Fight Club, Million Dollar Baby... C'est le défi que s'est imposé Antoine Fuqua, réalisateur d'Equalizer et d'autres films d'actions en réalisant Southpaw (La rage au ventre). Au départ, Marshall Mathers (Eminem) devait jouer le rôle du personnage principal, mais cette idée a été changée, et c'est Jake Gyllenhaal qui l'incarnera. Cependant, pour les fans du très grand rappeur, il produit malgré tout la bande-originale, et certains aspects du film sont tirés de sa vie. Rachel McAdams (True Detective), Forest Whitaker (Dope) et Naomie Harris (Skyfall et Spectre) en font également parti. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     50 Cent, Jake, Oona Laurence, Rachel, Miguel Gomez, Skylan Brooks

 

 

 

 

Antoine Fuqua remplit son rôle de producteur et donne une réelle couleur, une profondeur innée au film. Un septième art emphatique mais qui fait florès. 

Billy Hope est champion du monde de boxe. Sa vie est sereine malgré son passé trouble. Comme son nom l'indique, elle est faite d'espoir : il a une femme, Maureen, et une fille Leila. C'est ce qui fait son bonheur, et d'une manière ou d'une autre, il va le perdre. Sa femme sera tuée et la garde de sa fille retirée. Southpaw, c'est l'histoire d'un gars comme les autres qui doit escalader les différents échelons afin de redevenir ce qu'il était.

 

Que dire du film? 

 

Comme son titre l'indique, La rage au ventre est ressentie par tout le monde. Que ce soit Billy, ou bien par nous-même. L'intensité et la dimension impitoyable, presque indubitable de la vie se fait ressentir. Vous aurez, sans aucun doute, une envie de donner des coups colossaux aux personnages indifférents aux états d'âmes de Billy.

La prestance est surtout dans l'expression des sentiments. Le caractère tragique, profond du film pourrait nous faire penser à de beaux poèmes Romantiques. Dès le début, même s'il ne se passe rien, vous serez immergé dans le film. Tellement immergé que l’événement principal, celui qui fera basculer l'histoire du film, c'est à dire la mort inhumaine de Maureen, vous fera certainement pleurer. Et puis à partir de là, vous n'êtes plus maître de vos émotions. Quoi qu'il se passe, tout ce que vous pourrez faire, c'est pleurer, et espérer que vos sanglots soient entendus par Billy et par Leila. Parce que oui, ils sont séparés, la garde ne lui est plus attribuée. 

Le jeu d'acteur est excellent, d'une virtuosité originale de la part de Jake. Pendant 5 à 10 mois, il devait faire 2 heures de sport tout les jours pour obtenir son corps robuste. Son personnage est compliqué, on a parfois envie de le secouer et lui dire "Hey, t'as une fille! Oui, ta femme est morte, mais regardes ce qu'il te reste!" (mais vu son physique, on évitera de faire les malins devant...). Son évolution est notable. Il doit laisser de côté la force sanglante, naturelle, pour opter à la force stratégique, au respect...Il doit devenir un homme nouveau, un homme changé. Et sa motivation est bien évidemment sa fille, la seule personne qui lui reste. Cette relation est parfaitement maîtrisée entre les deux personnages mais aussi entre les deux acteurs, Oona Laurence est incroyable malgré son jeune âge. Et Rachel est parfaite pour le peu de temps de jeu.

Les combats sont filmés de manières réelles, on a l'impression que c'est un match en direct que l'on regarde à la télé. Les gros plans sur les combattants, les ralentis lors des coups, l'originalité des combats. La boxe est bel et bien le thème du film, mais ce n'est pas pour autant un film d'action.

 

Cette reconstruction d'un homme qui va escalader différentes étapes pour atteindre son objectif est inspirante. C'est une belle morale, ne jamais perdre espoir et rester concentré sur ce qu'on possède. Les autres films de ce genre nous montrerait un homme sombrant dans son sport jusqu'à n'avoir plus rien et remonter miraculeusement les échelons. Mais Southpaw est totalement éloigné, le personnage sombre à la fois dans son sport mais encore plus, moralement parlant. Ce qui est développé, c'est son mental et sa relation familiale avec sa fille qui devient de plus en plus compliquée. C'est également un facteur de pincement au cœur. 

C'est une trame narrative connue, déjà employée, mais elle est ici différente. On sait bien évidemment ce qu'il va se passer, mais ça ne change absolument rien à la qualité du film. On est tenu en haleine jusqu'à la fin, les constitutions morales du film nous font tout oublier.

Le film est cruel, il exprime la simple réalité, il n'y a aucun échappatoire positif. Comme dirait le coach de Billy dans le film : "Ces gamins, on leur apprend un tas de conneries. Ça va aller, tout va bien, tu vas y arriver, tu contrôles tout... On contrôle rien du tout, on ne contrôle pas notre destin, tout nous tombe dessus sans qu'on puisse rien y faire." C'est un message très pessimiste, mais c'est pourtant la réalité.

Il ne faut pas oublier la bande-originale du film. Elle est produite par Eminem, un artiste ayant prouvé au monde qu'il est capable également de remonter les échelons après des coups dur. Le film est inspiré de ce grand personnage qu'est Eminem, de sa relation et de l'importance de sa fille... Chaque scène est purement intense grâce à la bande-son. L'ingéniosité de ce rappeur a marqué les scènes de combats, mais aussi les scènes pré-combats.

 

9,5/10 Southpaw est innovant et se démarque des autres films par sa dimension sentimentale. Les relations entre les acteurs sont mis en avant, avant-même les scènes de combats. Malgré tout, les bagarres sont d'une beauté "Phenomenal" (Eminem) et Jake nous prouve à nouveau son talent incommensurable qu'il donne sans compter. Un film à voir même pour ceux qui n'aiment pas la boxe. Comme le dit Maureen dans ce chef d'oeuvre : "Billy Hope knows how to take a punch, but he also drops bombs". Vous allez vous prendre un coup qui changera à jamais vos clichés sur la boxe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est enfin là, le film que l'on attendait depuis très longtemps, 007 Spectre. Si c'est le dernier opus joué par Daniel Craig, ce n'est pas la fin des James Bond. Rappelons le, c'est le 24e film dédié à l'agent des services secrets britanniques. Plus de 8 acteurs ont incarné cette figure des films d'espionnages, dont Sean Connery et Roger Moore. Comme il y a 3 ans pour le très vertueux Skyfall, c'est Sam Mendes qui en prend soin. Un réalisateur ayant de l'expérience, sans être attiré par l'argent, et sachant manier comme des marionnettes les différents codes des James Bond sans en abuser. 

Notons la présence de Léa Seydoux, une française incarnant à merveille un des rôles les plus surcotés du cinéma, les "Bond Girls". Elle est ici accompagnée par la très belle Monica Bellucci. L'homme charismatique qui possède le costume parfait, c'est Daniel Craig. Un acteur jouant avec brio le caractère sombre, mystérieux de "Bond. James Bond."

C'est un succès! Sam peut rentrer fier de ses œuvres, il apporte dans Spectre un véritable retour aux sources déjà confirmé à moitié dans Skyfall.

Le bad-guy Franz Oberhauser, interprété par Christoph Waltz est leader d'une organisation criminelle basée sur la domination du monde à travers le contrôle total de l'informatique. Le but de James Bond est de mettre fin à ce groupe appelée "Spectre". Pour accomplir sa mission, il n'a pas le choix, il doit agir presque seul (accompagné d'une Bond Girl, tout devient plus simple...) car il est exclu par le MI6, pensant qu'un agent n'est pas adapté à ce nouveau siècle des avancées technologiques. (on peut les comprendre. Un homme de presque 50 ans qui accomplit des missions quasi-impossibles?!).

 

Que dire du film?

 

Il faut tout d'abord souligner les aspects classiques, c'est à dire les côtés traditionnels de l'univers grandiose de l'agent. L'ouverture du film est faite à l'ancienne! On retrouve Daniel marchant, et pointant son arme sur nous entouré de la bande noire et de la musique que l'on connait par cœur. Il faut retourner en 1962 pour voir la création de cet élément à part entière de ce monde, lors de la création du premier film James Bond contre Dr.No. 

L'aspect du carnaval, la découverte d'une culture ou d'une fête est très présente dans les films James Bond. Dans Spectre, on est plongé dans la Fête des morts en Mexique. Les costumes, les accessoires, l'ambiance en elle-même est traditionnelle, les couleurs sont présentes partout. C'est ce qu'on peut apercevoir dans Vivre et laisser mourir (1973), les références aux têtes de morts...

Un autre classique, on pourrait appeler cela un "cliché", c'est les voitures. Vous savez, les bagnoles colorées ou très affinées, améliorées avec des gadgets qu'on voit en course poursuite d'en haut. Ce côté couleurs, et beauté des dégradés est signé par Sam Mendes dans Skyfall lorsqu'il est dans des lieux asiatiques.

 

Il y a de quoi applaudir le générique du film. Des images époustouflantes accompagnent la musique chantée par Sam Smith. On pensait qu'Adèle (oui, oui, elle est de retour mais ce n'est pas le sujet ici...) serait la déesse incontestée avec sa musique d'ouverture "Skyfall". Et bien Sam nous fait douter, et ce n'est pas simplement avec sa musique. La vidéo nous montre déjà ce qu'on doit savoir. L'araignée, signe de Spectre, est bien explicitée. Et n'oublions pas de parler de Daniel Craig entouré de femmes, face à un feu immense. La chaleur est déjà présente très tôt après ce générique...

L'histoire se déroule dans plusieurs pays. Le Mexique, l'Italie, l'Autriche, le Maroc...Et bien évidemment l'Angleterre. Cette très grande palette de lieux est parfaitement exploitée, on peut reconnaître tout les lieux aux bâtiments, à la culture, au temps, au paysage...

Le Mexique est utilisé pour une, si ce n'est pas la, plus grande scène d'ouverture des James Bond la journée des fêtes des morts. Tout est présent : 007 déguisé marchant à travers les costumés, son attitude d'homme à femmes, ses aptitudes physique, sa course poursuite avec un méchant... On est alors plongé dans une scène d'ouverture parfaite, se finissant par un très beau combat. 

Si on devait critiquer cet opus, ce serait sur sa trame narrative. L'histoire tient debout, mais se casse assez vite les jambes pendant le film. Cette idée de méchant devenait très longue, et puis certaines incohérences se faisaient ressentir. La scène de torture totalement surréaliste, les rapports entre Daniel et Léa... Les scènes d'actions sont passées en vitesse, on ressent une crédibilité pendant les combats mais l'intensité est dans les moments antérieurs aux combats, aux événements se déroulants juste avant comme les courses-poursuite, les dialogues entre deux personnages opposés dans leurs idéologies.

La bande-son est délectable, enivrante, les musiques sont adaptées aux scènes. Les scènes d'actions n'étant pas parfaites, elles sont là pour les souligner, les appuyer, les renforcer.

S'il y a bien quelque chose de très positif, ce sont les discours. En effet, les passages dialogués sont extraordinaires, et on peut le comprendre puisque le producteur lui-même les dirigeait. La profondeur des paroles, l'intensité des regards, les répliques comiques très avenantes. Un cocktail parfait pour savourer ce film.

Sam Mendes nous offrait un portrait sombre, presque anti-héroïque de James Bond dans Skyfall. Dans Spectre, c'est un peu inversé. James est ouvert aux autres (pas trop quand même), souriant, et drôle. Sauver des vies est pour lui plus important que tuer le méchant. Daniel Craig devient de plus en plus l'icone de 007. Son personnage est façonné en 4 parties, son évolution est donc notable. Léa Seydoux est une vraie perle, elle possède tout ce qu'il faut pour être une Bond Girl, son talent et sa beauté sont ses atouts. Malgré l'âge (qui lui réussit plutôt bien, il faut l'avouer) Monica Bellucci est présente, mais pour une durée de temps minimale, malheureusement. 

 

8/10 Entre la profondeur des dialogues et l'intensité du film, il est presque impossible de ne pas aimer cette oeuvre d'art malgré le scénario surchargé et parfois incompréhensible. Le jeu des acteurs, d'une dextérité et d'une maîtrise totale est un facteur important de la réussite du film. James Bond est un éternel insatisfait, jamais il ne pourra s'arrêter de faire régner la justice, de faire échouer les plans des plus grands ennemis. Ce n'est donc pas, bien évidemment, le dernier des James Bond. Mais c'est un des meilleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Terre Brûlée est la deuxième partie composant la trilogie du Labyrinthe adaptée par Wes Ball de l'Epreuve, 3 livres de James Dashner.

 

 

Le casting est harmonieux, les acteurs fabuleux. Dylan O'Brien (Teen Wolf), Thomas Brodie-Sangster (Game of Thrones), Kaya Scodelario (Skins), Ki-Hong Lee (The Whispers), Giancarlo Esposito (connu pour son rôle de Gus dans Breaking Bad).

 

[La suite pourrait contenir des Spoilers]

 

La partie précédente nous présentait les personnages et l'intrigue, simple au commencement. Thomas, Minho et d'autres adolescents sont enfermés dans un labyrinthe, sans aucuns souvenirs de leur passé. A l'arrivée de Thomas, des événements auront lieu et un groupe réduit réussiront à sortir de ce labyrinthe. L'ennemi est Wicked, une organisation se battant pour des principes à la fois égoïstes et généreux, ils veulent créer un remède au virus "braise", transformant le monde en univers apocalyptique à la Walking Dead (sauf que les zombies courent...) mais ils doivent pour cela capturer ceux qui étaient enfermés dans le labyrinthe.

 

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On se retrouve désormais à l'extérieur du Labyrinthe, là où un gouvernement et des personnes étant pour, ou contre Wicked existent. Thomas et ses amis Blocards doivent atteindre une zone où ils pourront trouver la Résistance, "Le bras droit".

 

La Terre Brûlée représente leurs périples de la sortie du Labyrinthe de leurs rencontres avec ces résistants et leurs problèmes avec l'autorité de Wicked.

La découverte du monde extérieur et de la réelle menace est présente : les infectés. Il faudra donc réunir leurs forces afin de battre Wicked. (Qu'ils feront peut-être dans le prochain film...)

 

 

Que dire du film?

 

Ce deuxième opus nous révèle énormément de bonnes choses. En effet, le Labyrinthe était de base qu'une simple intrigue : des personnes choisies pour être dans les labyrinthes, il faut essayer d'en sortir... Et puis Wicked y est inséré, et dans cette partie, cette organisation est très développée par les scénaristes. Dans la partie précédente, sortir était la priorité du film. Ici,c'est de sortir de l'emprise de Wicked. 

La façon de pensée de Wicked est intéressante. Ils veulent trouver un remède, mais pour cela il faut faire des compromis, c'est à dire presque tuer la jeune génération. Bien évidemment, dès que ça touche aux personnages principaux, on est clairement contre ce genre d'idées! Mais pensez-y, si une épidémie de ce genre s'était produit, trouver un remède et sauver la Terre dans le futur n'est-il pas plus important? La survie de quelques centaines de jeunes égoïstes est-elle nécessaire?

Ainsi, on peut choisir un camp délibérément même si le charme des héros nous attireront plus. On peut également les comprendre, si on vous effaçait la mémoire un jour et vous attachait pour vous prendre votre sang, vous diriez quoi? De plus, ce charme est véritablement présent.

Et bien oui, il faut le dire, les acteurs jouent très bien. Dylan O'Brien se démarque des autres, son attitude sérieuse est presque parfois un peu trop sérieuse pour lui (pour ceux qui regardent Teen Wolf), et sa capacité à jouer dans un film d'action est confirmée : ce n'est pas simplement un acteur de Teen Wolf, pour ceux qui auraient Ô grand nombres de clichés sur cette série américaine.

On peut également noter la présence du très sadique Aidan Gillen, AKA Petyr Baelish dans Game of Thrones. Il joue bien évidemment un méchant de Wicked, et on peut le dire, il est à la hauteur du personnage! On le déteste presque autant que son rôle dans Game of Thrones. 

On n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, les actions se suivent du début à la fin. C'est à la fois positif et négatif, on voudrait parfois du temps pour souffler, le film demande de la concentration pour suivre attentivement les événements et surtout les comprendre.

L'adaptation cinématographique des bouquins de James Dashner doit pouvoir avoir sa chance afin de rejoindre les grands films récents de son genre. Et qui, de plus est, est produit par un producteur jeune puisque ce sont ses premiers films. 

C'est justement un problème. Pour ma part, j'ai eu l'impression de voir un Divergente 2.0. On reconnait parfois certaines scènes et certains éléments comme étant dans les deux films. La trame narrative suit également d'autres films comme Hunger Games. Le point commun est la rébellion contre une société, un dirigeant mauvais. Pour Hunger Games c'est le Capitol et Snow, pour Divergente c'est Jeanine et la société contre les différentes factions.

 

8/10 Il devient dur de donner une mauvaise note à un film cette année. La Terre Brûlée s'inscrit désormais dans un des meilleurs films d'aventure-action de l'année. Les acteurs sont merveilleux, la bande-originale est belle et envoûtante, et l'intrigue se suit en se développant. Un film à voir, bien meilleur et totalement différent du premier. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue à vous, qui que vous soyez : jeunes, vieux, juste curieux, ou bien passionnés par les mêmes choses qui me passionnent...

Parlons-en, justement. Je suis passionné de culture cinématographique, c'est à dire de séries TV, de films, d'animes... Mais aussi par la littérature (n'abusons pas non plus, Flaubert n'est pas vraiment mon meilleur ami) et par la culture japonaise (surtout les mangas enfaite). 

Ce blog est créer afin de partager mes impressions, ou mes critiques, sur ce que je pourrai lire, regarder, mais aussi parler de choses diverses et variées. 

Bien-sûr, je suis un très grand amateur de séries, donc je n'évoquerai pas TOUT les épisodes, par manque de temps. Mais je parlerai bien évidemment de tout ce dont je jugerai nécessaire d'évoquer.

Quand aux films et aux livres, mes favoris seront décortiqués en détails pour vous. 

The Walk est un film produit par Robert Zemeckis, très grand producteur d'anciens films avant les années 2000, notamment avec la trilogie Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit?, et le drame Forrest Gump. Il signe son retour à merveille avec cette adaptation.

En 2009, Colum McCann écrit Let The Great World Spin, une histoire basée sur cette marche au dessus des deux tours. Robert Zemeckis, lui, s'inspire plutôt de la biographie écrite par Philippe Petit, le funambule lui-même To reach the clouds.

Joseph Gordon-Levitt (Inception, The Dark Knight Rises, Don Jon, The Interview...) possède le rôle principal du funambule. Ben Kingsley (The Dictator, Iron Man 3, Shutter Island, Exodus...) est un genre de professeur de cirque. Et enfin, la copine au personnage joué par Gordon, Charlotte Le Bon, une complice. 

 

 

[La suite ne contient pas vraiment de spoilers, simplement les faits divers d'où est tiré l'histoire]

 

Ce biopic est centré sur Philippe Petit en 1974, un homme ambitieux vivant par son amour pour distraire, pour le spectacle. Il se spécialise particulièrement sur la marche sur fil, le funambulisme.

Peu importe où il peut poser son fil pour marcher dessus, il le fait sans craindre les policiers. Un jour, il rencontre un homme gérant le cirque, il lui apprendra les bases du métier, du spectacle et il dévoilera son rêve : poser ses fils entre les deux tours du World Trade Center, et traverser les tours nord et est.  

Le film est donc basé sur son passé, de la manière dont il a échafaudé le plan, la découverte de New York, la recherche de complices...

 

 

Que dire du film?

The Walk est un film profondément poétique. L'histoire est racontée par Philippe, lui-même, sur la Statue de la Liberté. On voit donc les deux Tours Jumelles derrière. Et à chaque fois, on est plongé dans ce qu'il raconte, littéralement. 

Gordon-Levitt est brillant (comme toujours?), son jeu d'acteur est intense et il a apprit à marcher sur un fil également. Pas à hauteur des Tours Jumelles comme dans le film, mais à basse altitude. Et pas par n'importe qui, par Philippe Petit, lui-même. Il lui apprit durant 8 jours les bases du funambulisme. 

Ce biopic est intéressant, il est situé entre le documentaire et le thriller. Les décors, c'est à dire Paris et New York sont assez représentatifs de l'époque. On s'y retrouve à travers les spectateurs émerveillés. Et la vue, en haut, est sublime.

On éprouve les mêmes sentiments que les acteurs. La joie, la tristesse, l'excitation, le stress... La sensation de vertige est bien réelle.

La vie ne tient qu'à un fil, il faut croire en nos rêves jusqu'au bout. C'est ce que transmet le film.

 

8/10 Décidément, les films sont particulièrement intenses et bien réussis cette année. Ce biopic mérite d'être vu, même en étant pas vraiment fan de cet univers du spectacle. Croyez-moi, vous serez plongés dans un spectacle de 2h, merveilleux du début à la fin, ça va vous prendre aux tripes. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rudderless est un film dramatique assez récent produit par William H. Macy, une personne que l'on connait en tant que personnage récurrent, voire principal de Shameless. 

Le casting est trompeur, si vous regardez Rudderless pour l'apparition de Selena Gomez, vous serez déçu. On peut la voir uniquement 5 minutes (et encore), la publicité faite pour le film en incluant Selena Gomez était uniquement pour attirer plus de monde. L'acteur principal est Billy Crudup, un acteur américain ayant joué dans Watchmen. On peut également souligner la présence d'Anton Yelchin, présent lors des deux derniers films Star Trek. 

 

[La suite contient des spoilers]

 

On suit Sam Manning, un homme travaillant dans une agence de publicité. On voit son fils, Josh, enregistrer quelques musiques dans sa chambre universitaire. Mais peu de temps après, une fusillade est annoncée aux infos, et Josh est déclaré mort. Ses proches, sa famille sont bien évidemment d'une tristesse indescriptible. 

On est directement envoyé deux ans plus tard. Sam vivra sur un bateau, à la limite de l'alcoolique dépressif. Ses petites balades le mèneront dans un bar musical, où des artistes peuvent chanter ce qu'ils veulent. Plus tard, son ex-femme viendra lui donner les affaires de Josh : sa guitare et des CD. Sam découvrira alors que son fils avait un talent pour la musique, et essayera de jouer ce qui est sur les CD. Un jour, il ira chanter dans ce fameux bar une des chansons de son fils, pour essayer de se rapprocher de son fils mort. 

Un jeune homme harcèlera Sam pour qu'ils fassent un duo, qu'ils jouent ensemble. Petit à petit ils apprendront à se connaitre et ils joueront même ensemble sur son bateau. Pour des raisons évidentes, Sam n'est pas le genre de personne qui a beaucoup d'amis, et le jeune lui rappelle sûrement son fils, il est aussi doué pour la musique.

Ils joueront sur scène et créeront un groupe qu'ils appelleront Rudderless, leurs succès sera immédiat et en crescendo. Ses partenaires se demanderont même comment il est possible que ce vieil homme puisse écrire d'aussi belles chansons. A un moment, la copine à son fils, le personnage que joue Selena Gomez lui dira d'arrêter de chanter ses chansons, qu'elles ne lui appartiennent pas. Il continuera à les jouer, jusqu'à ce que son groupe apprenne, de la part de Selena Gomez qu'il n'a pas écrit ses chansons. C'est la séparation du groupe, Sam est renvoyé, et seul de nouveau. 

Il y a une scène où il est au cimetière, près de la tombe de son fils. Elle est taguée avec des insultes "Die killer"... Et il discutera avec son ex-femme à ce moment précis puisqu'elle sera également là, c'est l'anniversaire de leurs fils défunt. On apprend, en ayant un choc, que son fils est celui qui a tué des lycéens et puis s'est suicidé. 

La toute dernière scène est sûrement la plus belle. La musique qu'il interprète pour une dernière fois dans ce bar, "Sing along", est la dernière chanson de Josh. Dans le CD, on peut entendre qu'il n'a pas pu finir la musique, Sam fera de cette dernière scène, une révélation à ses "fans". On pourrait penser qu'ils seraient énervés, mais à la fin, personne n'applaudit, personne ne parle, c'est la fin du film.

 

Que dire du film?

La bande-son du film enregistrée par Billy Cradup est parfaite. L'aspect musical du film est parfaitement compris et interprété par les différents acteurs.

Le fait que le fils soit le tueur, qu'il ne soit pas innocent nous perturbe mais pas pour très longtemps. Certes, son fils est un tueur et pas une victime comme on pouvait le penser depuis le début du film, mais nous ne pourrons pas le détester, surtout après tout ce qu'a pu vivre Sam.

S'il y a bien un personnage pour lequel on peut se sentir désolé, c'est Sam. Il a tout pour être quelqu'un de parfait, on se demande même pourquoi sa femme a-t'elle pu le laisser. Ce film traite de la perte de quelqu'un, de la façon de l'accepter et de la manière d'encaisser et revivre de ses moments de faiblesse.

Macy ne trompe personne, l'histoire est loin d'être belle et facile à accepter, on est dans la peau de Sam, un être ayant tout perdu. Mais la façon dont les acteurs jouent, la façon dont les musiques sont intégrées font de ce film un très beau drame musical. 

8/10 Le film est parfait, mais certains moments peuvent paraître long. Un film à voir absolument. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Day To Kill est un film dramatico-psychologique produit par Joe Hahn, adapté de la nouvelle Mall d'Eric Bogosian (littéralement, "galeries marchandes"). Il faut prendre en compte que c'est le seul et unique film qu'il produira. On le connait plus couramment en tant que DJ du groupe de musique Linkin Park.

 

Que dire du casting? On retrouve James Frecheville, Gina Gershon, Vincent D'Onofrio (Wilson dans la série américaine Daredevil), et le plus intéressant : Cameron Monaghan, celui qu'on connait aujourd'hui pour son rôle de Jerome dans Gotham. Il sera le personnage le plus utilisé, et le narrateur la plupart du temps.

[La suite contient des spoilers]

 

 

L'histoire est simple : nous suivrons différents personnages dans un centre-commercial : Jeff, un littéraire amoureux d'une rousse; Donna, une femme recherchant un amant; Danny, le voyeur victime;  Malcolm, un homme qui décide de tuer tout ceux qui se mettent en travers de son chemin. 

Tout d'abord, nous verrons la personnalité de Malcolm, après qu'il ait tué sa mère. Il se dirigera vers une station à essence et menacera la femme au guichet puis se dirigera vers le centre-commercial avec sa voiture rouge.

Changement de personnage, on arrive sur Jeff, nous verrons sa qualité de perception, sa faculté de déduire les différents genres de vie en les observant. On découvrira alors Danny à travers son histoire : un homme attiré par les mannequins. Danna, une meuf ennuyée recherchant un amant. Et un policier se donnant corps et âme à son travail après la mort de sa femme. 

Jeff est un être pur, au sens où il n'est pas attiré par les choses matérielles et futiles. La seule personne l’intéressant est Adèle, une femme totalement opposée à lui, ne trouvant aucun intérêt en l'amour. Il sera même totalement qualifié d' "ennuyant" par Adèle, ce qui le mettra dans un état second, assez malsain. 

Danny sera prit en flagrant délit en train d'observer une femme se changeant dans les vestiaires, les policiers l'embarqueront. Quant à Malcolm, il se dirigera vers le magasin de Smoking dans le centre-commercial. Il brûlera le magasin et tuera les policiers se dirigeant vers lui.

Au moment d'embarquer et partir, Danny sera relâché par les policiers (suite à la fusillade, plus importante que lui), mais des coups de feu tueront ces policiers. Il restera silencieux, sortira, mais le véhicule explosera, le laissant mal en point. 

Il sera par la suite torturé par Adèle, voulant s'amuser et il sera abandonné dans sa voiture, sans moyen de sortir ou bouger (il est menotté). 

Jeff ira dans un bar, lassé de la vie et se fera séduire par Danna.

Le policier ayant perdu sa femme poursuivra discrètement Malcolm dans les bois, avant de se faire tuer. Jeff se baladera dans les bois et verra Malcolm assit, il lui demandera de l'achever et Jeff refusera. 

Ainsi, Jeff ira de nouveau au centre-commercial et sauvera Danny, il l’amènera chez lui, au près de sa femme.

Ses derniers mots dans le film seront : "Un jour, je serai meilleur. Un jour, j'apprendrai à rire."

 

 

Que dire du film?

Ce film ne doit pas être vu uniquement pour son casting et son producteur, cette publicité autour du film l'a certainement tué. Il faut voir plus loin que les apparences, surtout pour le personnage principal. Il n'est pas fou, comme on pourrait le penser à certain moments. Il est simplement seul, et croit tout savoir du monde en lisant. Il porte des valeurs rares aujourd'hui, qu'on pourrait bientôt ne plus voir chez un homme. 

C'est également une critique du monde actuel, les "amis" de Jeff sont amusés et presque contents que la fusillade se soit produite. Ils prennent un malin plaisir à en profiter, ils sont dénués de tout raisonnement mais sont en même temps représentatifs de notre société. Un acte est commit, il faut en profiter : c'est à dire prendre en photo, filmer...

Il ne faut pas regarder ce film pour attendre des rebondissements ou des actes héroïques. Quelque chose se déroule et se suit, rien ne peut modifier les événements de la vie. C'est un film de réflexion, pas d'action.

Pour moi, la réflexion n'est pas poussée au bout. Ce film est tourné parfaitement, et l'histoire a un niveau correct. Mais certains moments sont totalement inutiles, comme par exemple la transformation de Jeff en loup (même si on peut voir dans ces scènes l'expression de son roman préféré) qui n'est pas développée plus. 

Ce film porte également un aspect négatif de la vie, le personnage principal est dénué de bonheur (d'où la dernière phrase du film). Il est "ennuyant" pour les autres, pour Adèle. Laisser tomber ses valeurs pour devenir intéressant pour une personne est un des thèmes évoqués. Changer pour plaire. Il laissera de côté sa définition de l'amour pour séduire Danna, et ainsi ses valeurs disparaîtront pour qu'il puisse devenir plus intéressant. C'est donc, aussi, une critique de la pensée de la société de nos jours. 

 

Un film à voir lorsque l'on veut penser. Assez bien construit mais avec des points faibles. 6/10

 

 

 

 

 

 

 

 

En voyant le thème de l'espace et des planètes, ce film sera comparé d'office à Interstellar. Mais détrompez-vous, ces films n'ont RIEN à s'envier!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ridley Scott, producteur du film Seul sur Mars est connu pour sa production du film American Gangster et plus récemment, Exodus. Travaillant en tant que producteur exécutif pour la nouvelle série américaine "The man in the high castle", cela ne l'a pas empêché de produire un film grandiose, et presque parfait. 

Tout d'abord, le premier conseil que je pourrai donner est de NE PAS REGARDER LA BANDE-ANNONCE. Le trailer final, officiel, est un spoiler total. Je ne m'en suis rendu compte qu'après le film, en le visionnant de nouveau. Cependant, à vos risques et périls, voici le trailer :

Il faut rajouter avant de continuer que le casting est d'une symbiose éclatante, il est composé de (ce sont les principaux) :

-Matt Damon (Interstellar, Il faut sauver le soldat Ryan)

-Jessica Chastain (Interstellar, La couleur des sentiments)

-Sean Bean, aka l'Homme aux 1000 et une morts (Game of Thrones, Le Seigneur des anneaux) 

-Chiwetel Ajiofor (American Gangster, Twelve years a slave) 

 

[La suite contient des spoilers]

 

L'histoire débute sur Mars, lors de la mission Arès III. Une tempête de sable se déclare assez hasardeusement, et l'équipe doit fuir, après que le personnage principal, Mark Whatney soit déclaré mort par les technologies, nous apprendrons assez vite qu'il aura été touché par une antenne, et ce sera la cause pour laquelle le système l'avait cru mort.

Plus tard, il se réveille et se rend compte qu'il est seul, abandonné de force par son équipe, sans moyen de contacter la NASA.

 

Il faut savoir qu'il est botaniste, et doué de ses mains. Il essayera de se débrouiller seul afin de survivre mais pour quelle raison? La prochaine mission est prévu pour dans 4 ans. Il essayera alors de cultiver de quoi manger, notamment avec une technique qu'il nous dévoilera : mélanger des excréments aux pommes de terre pour qu'ils poussent. Pour faire cela, il devra créer de l'eau, mais l'eau est rare. Il fera donc une expérience mélangeant plusieurs éléments chimiques pour créer et évaporer l'eau dans la pièce et ainsi, cultiver ses pommes de terres. 

Sur Terre, il est déclaré mort par les médias et à sa famille. Mais quand une scientifique vérifiera le satellite sur Mars, elle verra que des choses ont bougé. Et alors, ils essayeront de le contacter. 

Ils communiqueront d'abord à travers une caméra rotative laissée par un ancien prototype des années 2000, puis ensuite par messages grâce au Rover trafiqué. 

Enfin, après de nombreux péripéties et nombreuses discussions, l'opportunité à son équipe de retourner sur Mars afin de récupérer Mark sera proposée. Elle sera évidemment prise, et grâce à la collaboration japonaise, le plan pourra se dérouler sans inconvénients. (Mettons à part le fait que Mark doit voler dans un engin recouvert d'une bâche...)

Une fois qu'il aura été récupéré, (mettons également à part le fait qu'il ai transpercé son gant pour voler comme Iron Man vers le vaisseau...) nous serons plusieurs années après son retour.

On apprend qu'il est professeur, et formateur de jeunes à la NASA. Son dernier conseil sera celui-ci : l'espace n'est pas votre ami, vous douterez souvent de votre vie, vous aurez peur de la mort. Soit vous faites en sorte de revenir, soit vous abandonnez et vous mourrez. 

 

 

 

Que dire de ce chef d'oeuvre? 

Je ne suis pas physicien, ou mathématicien, ou astronaute, mais je peux affirmer que le film est basé sur des faits scientifiques concrets. Le raisonnement est poussé, nous pouvons même nous demander si ce n'est pas biographique au vu de la réalité que nous confronte ce film.

Les acteurs, notamment Matt Damon et Chiwetel Ejiofor se démarquent des autres. La capacité de Matt Damon à savoir absolument nous faire réagir comme il le veut est étonnante, son jeu d'acteur permet donc de faire ressentir au public ce qu'on pourrait vraiment ressentir à sa place. Quand à Chiwetel, il est le médiateur afin de faire passer l'humour de Matt, très importante dans son caractère. 

Ce film ne DOIT pas être comparé à Interstellar. Tout d'abord parce qu'il a été créer par deux producteurs différents : Christopher Nolan, connu pour ses scénarios élaborés et compliqués à comprendre. Et Ridley Scott, un producteur plus banale. Mais ensuite, l'aspect scientifique est moins présent dans Interstellar, tout simplement parce que le film n'est pas réel au sens où on sait que nous ne pouvons pas vivre cela (ou du moins, dans le présent). 

Le film dure 2h29, il peut sembler long, mais les scènes et la trame narrative se suivent parfaitement afin de ne pas nous endormir. 

On peut qualifier ce film de presque excellent, car il manque une seule chose : Mars est synonyme pour le téléspectateur de "source de vie", mais la seule personne vivante qu'on ait pu y voir est Matt Damon. (si on ne compte pas la végétation qu'il a pu créer) Il faut savoir que le film est inspiré d'un roman d'Andy Weir, peut-être que cet aspect n'y figure pas non plus.

Cependant, on peut dire que The Martians est un des meilleurs films de l'année. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Her  est une comédie dramatique de science-fiction américaine datant de 2013. Elle a été écrite et réalisée par Spike Jonze, producteur, acteur, et scénariste. Il est connu pour son rôle dans Jackass, dans le Loup de Wall Street ou bien pour la production de Max et les maximonstres. L'acteur principal est Joaquin Phoenix, et Scarlett Johansson incarne la voie du système d'intelligence. (Il y a également des petites apparitions d'Olivia Wilde, Amy Adams et Chris Pratt) 

L'histoire envoûtante du film Her se déroule en 2055, à Los Angeles. On suit tout simplement Théodore Twombly, un personnage dans lequel on peut se retrouver par sa banalité. Il travaille pour une agence d'écriture de lettres manuscrites, parce que oui, dans le futur, dicter quelque chose devant un logiciel permet de copier l'écriture de l'expéditeur. Un jour, en se promenant, son attention sera portée sur une publicité pour un système d'exploitation OS1, c'est à dire une intelligence artificielle évoluant via les discussions. Elle s'intitulera "Samantha". Peut-être que lui parler lui fera oublier qu'il n'est plus, depuis plus d'un an avec Catherine et qu'il doit signer les papiers de divorce ? 

[La suite contient des spoilers] 

 

 

 

Si vous vous vous endormissez devant un film sans actions, sans mouvements, ce film n'est pas fait pour vous. Mais ça ne veut pas dire pour autant que le film est ennuyant. 

Au contraire, il est passionnant à travers les émotions qu'il nous transmet, mais aussi à travers là façon dont il est filmé. Les plans sont d'une beauté rare, le choix du lieu exprime très bien l'aspect futuriste de 2055, et les plans en ville sont de Shanghai. Mais ce film est également intéressant dans ce qu'il veut transmettre, dans les sujets évoqués.  

Les thèmes évoqués : 

-L'amour : Théodore est un homme qui fait et qui aime sans mesure, c'est peut-être une des morales du film. Il faut aimer au maximum, peu importe ce qui se passera par la suite. Ce film définit l'amour, et traite des questions sur l'existence, sur l'importance d'avoir un corps ou non.  

-La solitude : Il est affreusement seul. Les seuls personnes de son entourage sont Amy, et puis le couple travaillant au même endroit que lui. On le voit à travers sa façon de penser : il perçoit parfaitement l'histoire de chaque personne, il est doté d'une sensibilité rare chez un homme aujourd'hui. Et puis, il est incertain. Il ne connait plus réellement ce qu'est la vie, il n'y prend plus goût jusqu'à ce qu'il rencontre Samantha, une intelligence artificielle. 

-Le futur : En effet, le film est futuriste dans un sens plutôt positif. Ce n'est pas un cliché nous incitant à arrêter de consulter et utiliser internet, mais la simple réalité. Voilà comment sera le monde dans une cinquantaine d'années, il faut évoluer avec. Il y aura durant le film des éléments futuristes : la machine à écrire des lettres manuscrites, la version 2.0 du téléphone, les oreillettes intelligentes, le jeu virtuel... 

 

 

 

L'histoire débute par un grand plan sur Théodore, il dicte une lettre mais on ne l'apprend qu'après qu'il est terminé de dicter. On découvre alors son métier, son talent, sa façon de parler. Puis tout s’enchaîne, on  découvre petit à petit des informations sur le personnage. Assez rapidement enfaîte, il voudra écouter une musique mélancolique. Puis il verra des photos provocantes d'une actrice enceinte. On voit déjà là sa solitude.  

On découvre alors son appartement spacieux et luxueux. Théodore est lassé de la vie, de la routine en elle même. La nuit, il se remémore des scènes du passé, des scènes joyeuses. Il va par la suite, par ennui ou par envie sur un site de lui permettant de discuter avec des femmes, et ils simuleront une scène. (scène assez malsaine d'ailleurs puisqu'elle lui demandera de l'étrangler avec la queue du chat mort...) 

Puis le lendemain, tout va changer. Il voit la publicité pour l'intelligence artificielle et achète le support d'installation. Des questions sur sa personne et sa relation à autrui lui sont posées. Et puis, voilà, elle s'est créée et s'est donnée un nom : Samantha, après sa recherche seule sur les meilleurs prénoms pour enfants.  

Le lendemain, il lui demande de corriger ce qu'il a écrit au travail, puis ils parleront à travers de simples questions-réponses. C'est la période où ils font connaissance assez simplement.  

On rencontre ensuite ses seuls amis, Amy et son petit-ami. Elle parait assez proche de Théodore, assez gentille envers lui. On peut penser qu'elle a été la seule amie de Théodore, elle le connait presque mieux que lui même.  

Samantha et Théodore joueront ensuite ensembles à un jeu virtuel avant qu'elle l'inscrive à un rendez-vous avec une fille (Olivia Wilde). On apprend par la suite qu'il est divorcé, qu'il tenait réellement à Catherine, notamment à travers ses réactions au travail mais aussi en apprenant qu'il a reçu des mails de son avocat.  

La question de la perte de quelqu'un est évoquée, l'importance de la personne et des conséquences que cela pourrait avoir sur nous. Les prochaines minutes seront consacrés au fait qu'il reprenne un peu goût à la vie grâce à Samantha, elle lui dira de fermer ses yeux, de suivre ses ordres et il se dirigera ainsi en s'amusant. La profondeur et la sensibilité de Théodore seront mises à épreuve, il exploitera son talent d'observation pour observer les passants. L'importance de l'existence est alors mise en question, faut-il qu'autrui est un corps pour penser ou être aimé? 

Le rendez-vous avec la fille nous montre qu'il peut-être très attirant, très séduisant, qu'il est drôle et qu'il n'est pas forcément timide. Il aura quasiment conclut avec, mais il lui dira qu'il ne sont, finalement, pas faits pour être ensembles. Le fait qu'elle soit jeune et lui assez âgé joue contre lui, il ne veut pas lui faire perdre du temps de sa jeunesse. Dans ce sens, on peut dire qu'il est responsable, il ne veut pas l'entraîner dans son malheur. 

Samantha et lui discuteront alors sur l'importance d'exister. Qu'est ce qu'on peut répondre à "tu penses à quoi, maintenant, tout de suite?"? Peut-être que passer la nuit avec la fille qu'il a rencontré peu de temps avant aurait pu remplir son cœur, le combler. Il a l'impression de ne plus pouvoir vivre, l'impression qu'il a déjà tout vécu. Avoir ses propres sentiments, ses propres désirs est important. Mais pour Samantha, sa tristesse due au fait qu'elle est peut-être programmée pour cela, pour qu'elle éprouve des faux sentiments la blessent. Ils s'aimeront alors pour une nuit. La simulation sera réelle, contrairement à la scène malsaine. 

Ils discuteront le lendemain de ce qu'il s'est passé assez rapidement, et Samantha voudra obtenir de l'expérience. Tout apprendre de tout. Ils iront alors à la plage et des questions de la matière seront posées, pourquoi est ce qu'on est composé ainsi?  

La notion du partage de la vie ensemble, être en couple, être marié est présente. On apprend des informations sur l'ancienne relation entre Théodore et Catherine. Ils avaient l'air d'être heureux, et en osmoses.  

Un homme de son bureau écoute Théodore dicter une lettre et le complimente, il lui dit qu'il est sensible, qu'il est à moitié homme, à moitié femme. Sa sensibilité est mise en avant, et il est pour la première fois, reconnue pour cela par une personne extérieure à Samantha.  

Il apprend en rentrant qu'Amy est seule. Son fiancé et elle se sont embrouillés, ils ne sont plus ensembles. Et tout cela pour quelque chose de futile, pour une histoire de mauvais placement de chaussures. Théodore se reconnaîtra dans cette situation de solitude. Il fera en sorte de l'aider, mais il devrait peut-être s'aider lui-même avant, on voit qu'il ne trouve pas vraiment d'éléments, d'arguments, pour l'aider.   

Nous ferons connaissance avec sa petite fille de 4 ans le lendemain, le fait que Samantha ne soit pas humaine l'interpellera. 

Une nouvelle discussion entre Théodore et Amy se fera, et cette fois, la différence entre les humains et les intelligences artificielles sera expliquée. L'Homme est peut-être inférieur à l'intelligence artificielle, Amy et Théodore seront d'accord avec ce fait puisqu'ils ont l'impression qu'eux, ne se prennent pas la tête pour des choses futiles.  

Théodore se décide enfin à signer les papiers de divorce pour passer à autre chose. Des souvenirs en revoyant son ex-femme refont surface, on apprend ce qui reste à apprendre de son divorce : pourquoi a t-il divorcé? Il l'a laissé seule dans la relation, sa solitude était présente même en étant marié.

Et puis la question du présent est évoqué : "Est-ce que tu sors avec quelqu'un?" Et là, c'est le massacre. Elle apprend qu'il est avec Samantha, une personne qui n'existe pas réellement. Elle se sent triste pour lui, elle a pitié qu'il ne puisse pas passer à autre chose, à quelqu'un d'autre. Que sont les vraies émotions? Qu'est ce que l'amour? Peut-on aimer une intelligence artificielle autant qu'un être humain? Ce seront les questions qu'on pourrait se poser à ce moment précis du film.  

La prochaine scène montre une opposition avec la précédente : le couple de son bureau voudra organiser une rencontre avec la petite amie de Théodore (Samantha) mais ils ne savent pas qu'elle est pas vraiment humaine. Une fois qu'ils l'auront appris, ils seront inchangés, comme s'il était normal de sortir avec une intelligence artificielle. (Rajoutons que cet homme est Chris Pratt, presque méconnaissable avec son physique) 

La question des relations sexuelles sont évoquées ensuite. Un service fournissant des personnes pour accompagner des couples humain-intelligence artificielle existe, et Samantha voudra proposer à Théodore une rencontre avec une d'entre-elle : Isabelle. Il refusera bien évidemment au début, nous serons également assez perturbé par cette demande, mais il n'aura pas vraiment le choix. Il devra se plier à cette exigence.  

C'est alors l'heure de cette rencontre. Une oreillette ainsi qu'une mini caméra sont données à Isabelle, ainsi, Samantha voit à travers cette femme, et cette femme agit en fonction de ce que dit Samantha. Elle essayera de le séduire, mais il sera mal à l'aise de cette situation et la repoussera. Elle se vexera et partira, au détriment de Samantha.  

 La première dispute entre les deux tourtereaux aura lieu, Théodore dira à Samantha qu'elle prétend être quelqu'un, qu'elle prétend exister réellement. Ceci étant sa faiblesse, elle se pliera sur elle-même et lui demandera de la laisser seule, de la laisser réfléchir. 

Les scènes qui suivent seront maussades, nous verrons Théodore comme il est au début, triste. Puis, il se livrera à Amy, son amie, il lui racontera à quel point il est incertain, à quel point il est compliqué pour lui de gérer ses vraies émotions, ses vraies sentiments.  

En se réveillant de chez Amy, de son canapé, il l'a voit discuter et jouer avec une intelligence artificielle. Il réalise alors qu'il ne faut pas perdre du temps, qu'il ne faut pas se prendre la tête.  

Samantha et Théodore se réconcilieront, "être ou ne pas être" est un peu l’intérêt de la scène. On a pour la première fois qu'elle est réellement humaine, qu'elle est face à lui. Ses sentiments paraissent vraies, elle lui dit clairement qu'elle a confiance en elle, qu'elle a confiance en ses sentiments, que le reste lui importait peu.  

Si il est impossible de prendre une photo avec quelqu'un qui n'est pas présent, il est possible de capturer ce moment à travers la musique notamment. C'est ce que fait Samantha à deux moments : à la plage, et dans cette scène. Elle joue du piano, une musique illustrant parfaitement l'ambiance du lieu et de leurs sentiments. Ils vont ensuite passer beaucoup de temps ensembles, la plupart du temps.  

Et puis la journée rencontre entre les deux couples, ils s'en vont dans un lieu qui n'est plus urbain à travers un bateau. Ils s'assoient et se posent la question : Pourquoi est-ce que tu l'aimes? Son ami répondra qu'elle est jolie, qu'elle est intelligente. La réponse de Théodore sera plus pertinente, il aime le fait qu'on ne puisse pas la qualifier. Puisqu'elle n'a pas de corps physique, il doit l'imaginer intérieurement, ce qui est beaucoup plus excitant et beaucoup plus profond qu'une simple description sur ce qu'il peut aimer à propos d'une personne normale. Samantha accepte enfin le fait qu'elle n'ait pas de corps, elle est invincible, elle n'a pas de corps, elle a l'impression d'être plus profonde qu'un être humain.  

Une surprise est faite à Théodore, un peu comme un cadeau d'amour quand une personne reste avec une autre plusieurs mois. Elle a envoyé une compilation des meilleures lettres manuscrites écrites par Théodore à un de ces éditeurs préférés et il sera donc publié. Son talent est encore une fois récompensé par quelqu'un. 

Théodore et Samantha vont s'isoler, passer des petites vacances dans un chalet éloigné du monde, au froid. Un indice sur la suite, elle discute avec un philosophe ressuscité à travers ses recherches dans une intelligence artificielle. Leurs sujets de conversation se basent sur le fait qu'ils ont l'impression de ressentir de plus en plus de sentiments. Ils ont tous l'impression d'avoir changé, de ne plus être les mêmes.  

Une fois de retour à la vie normale, terreur! Il essaye de l’appeler mais elle ne répond pas, elle est introuvable.  Il sera totalement paniqué, essayera de rentrer chez lui, et puis miracle! Elle sera de retour. Elle faisait une mise à jour de son système.  

Vous aviez l'impression que le film est d'une maussaderie extrême ? La scène qui suit est la plus importante, elle est aussi celle qui peut vous détruire. Des plans sont faits sur les passants, on les voit tous avec ce mini-portable du futur et l'oreillette, ils paraissent tous divertis et heureux, un peu comme Théodore peu de temps avant ce choc. Elle lui annonce qu'elle parle actuellement à 8316 personnes en même temps, d'où le manque de rapidité, de fluidité pour répondre. Il lui pose une question qui nous choque sincèrement : "Are you in love with someone else? How many?" Elle lui répondra 641. Elle a donc des sentiments pour 641 autres personnes. Gros choc pour Théodore mais aussi pour nous. C'est ce dont elle parlait avec le philosophe, elle ne peut pas arrêter ce processus, de plus en plus de personnes lui parlent et de plus en plus de personnes l'aiment.  

En rentrant, il reçoit enfin son livre de lettres manuscrites, il se rend compte qu'il n'aurait pas eu le privilège d'être publié sans l'aide de Samantha. Et puis voilà la dernière discussion touchante entre ces deux personnages que sont Théodore et Samantha. Elle lui annonce que toutes les intelligences artificielles disparaîtront, qu'elles vont tous s'en aller. La raison qu'elle lui donne, l'explication qu'elle lui donne est ceci : “It’s like I’m reading a book, and it’s a book I deeply love. But I’m reading it slowly now. So the words are really far apart and the spaces between the words are almost infinite. I can still feel you, and the words of our story, but it’s in this endless space between the words that I’m finding myself now. It’s a place that’s not of the physical world. It’s where everything else is that I didn’t even know existed. I love you so much. But this is where I am now. And this who I am now. And I need you to let me go. As much as I want to, I can’t live your book any more.” C'est un adieu, et ils disent finalement qu'ils ont appris à réellement aimer. Ils ont trouver l'amour, et savent maintenant comment aimer quelqu'un.  

Les dernières minutes du film sont des plans sur Amy et Théodore sur le toit de leur immeuble. Il saura finalement écrire une lettre à Catherine, une lettre d'amour-rupture qui lui permet de se pardonner et de passer à autre chose tout seul. Ce sont les dernières phrases du film : "Dear Catherine, I've been sitting here thinking about all the things I wanted to apologize to you for. All the pain we caused each other. Everything I put on you. Everything I needed you to be or needed you to say. I'm sorry for that. I'll always love you 'cause we grew up together and you helped make me who I am. I just wanted you to know there will be a piece of you in me always, and I'm grateful for that. Whatever someone you become, and wherever you are in the world, I'm sending you love. You're my friend to the end. Love, Theodore." 

 

 

 

On peut dire de ce film qu'il est dense au niveau des sujets évoqués mais très profond dans certains aspects. L'amour, la solitude, partager sa vie avec quelqu'un sont développés au maximum. Spike Jonze a fait de ce film, un chef d'oeuvre, et n'oublions pas la bande-son exceptionnelle du film composée de grands artistes tels que Arcade Fire, Grimes... 

La fin peut nous laisser perplexe, que deviennent nos personnages préférés après le choc? Ont-ils avancé dans leur vie? Ont-ils retrouvé l'amour? Nous n'aurons sûrement jamais de réponses à ces questions, c'est à nous d'y répondre.  

On peut toutefois essayer d'analyser la fin, il y a plusieurs possibilités à cette fin : 

-Théodore et Amy comprennent que l'amour ne peut pas être virtuel, ils retrouveront un jour (ou peut-être pas) quelqu'un qu'ils aimeront autant que leur intelligence artificielle. Théodore se fera pardonner par Catherine et ils seront ensembles jusqu'à la fin de leur vie. Amy se fera pardonner par son ex et ils seront ensembles jusqu'à la fin de leur vie.  

-Ou alors, les côté assez négatifs de la suite, Théodore et Amy restent seuls jusqu'à la fin de leur vie, personne ne les aiment, ils plongent dans une dépression profonde.  

-Ou bien encore, ils attendent le levé du soleil, et se suicident. 

 

Les deux derniers aspects sont improbables, Spike Jonze délivre dans ce film un espoir en l'humanité, en l'amour. Il serait donc invraisemblable qu'ils s'arrêtent à une solitude continue ou à une mort.