• Le mid-season final... Un concept assez puissant pour que l'on retrouve des épisodes dignes de premiere ou même de season final. On pense notamment à la décapitation d'Hershel, moment clé de la série, ou bien la mort de Beth dans la saison précédente.

    Et bien cette semaine, c'est le dernier épisode avant la gigantesque attente jusqu'au 15 février. Après un épisode farfelu mélangeant joie (Glenn) et dégoût (la tour qui tombe), on retrouve aujourd'hui l'épisode tant attendu où l'ambiance sera... malheureusement pas du haut niveau que peut imposer The Walking Dead.

    L'épisode 8 s'intitule "Start to finish" et les personnages doivent impérativement survivre à la horde de zombies survenant de la tombée de la tour. 

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

    [La suite contient des spoilers]

     

    La scène pré-générique était sublime, on voit Sam l'emmanché, et ses seuls amis, les fourmis. Un personnage encore plus tête à claque que Carl (il faut le faire quand même!). Mais des plans fabuleux se terminant par des fourmis mangeant un gâteau. Rien de spécial, mais on l'impression qu'ils seront regroupés comme le gâteau mangé par les fourmis.

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    Deanna s'enfuit avec Rick et ils vont se barricader chez Jessie avec Michonne, Gabriel, Carl, et Ron. Elle est cependant mordue, sa mort sera donc inévitable. La volonté de nous faire ressentir de la tristesse est présente, des personnages imposants comme Rick et Michonne iront lui parler une dernière fois, mais pourtant, l'ambiance est telle qu'on ne peut ressentir de l'empathie. 

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    L'autre partie de l'épisode est basée sur le conflit d'idéologies, Carol vs Morgan. L'impitoyable vs le gentil dans un monde de méchants. Bien évidemment, le cliché est présent : c'est le personnage neutre (enfin pas trop mais celui qui s'en fiche), le Wolves, qui va réussir à sortir en frappant Morgan après sa petite bagarre avec Carol et en prenant en otage la très inutile (oui, des personnages totalement inutiles sont présent) docteur. Les faits précédents de la série nous ont appris qu'il ne fallait pas avoir de pitié dans ce monde rempli de haine et de trahison. Nous verrons bien comment ce petit conflit qui pouvait être évité aura une conséquence néfaste...

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

     

    Bien-sûr, on ne l'oublie pas : Maggie est présente. Elle a faillit ne plus l'être d'ailleurs, elle échappe de peu à la horde mais elle est seule, séparée du groupe.

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    Le moment intéressant est surtout le clin d’œil à la première saison. On se souvient parfaitement de cette stratégie surpassant celle de Michonne, c'est à dire tartiner du sang et des boyaux sur soi-même... Oui, c'est dégueulasse. Oui, c'est efficace. Ils réussiront tous à sortir en se mélangeant à la horde de zombies, et là..."Mom", cet autiste de Sam panique. FIN DE L'EPISODE

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

    TWD S06E08 : "Start to Finish"

     

    Que dire de l'épisode?

     

    Certaines scènes ont le mérite d'être d'une grande hargne, mais pour le reste... C'est la catastrophe. Après une dizaine de minutes, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose, mais non. The Walking Dead : l'ennui partie 50 est de retour. Mélangeant les adieux à la très inutile Deanna et les idioties de Ron et de Carl... Cet épisode est certainement le mid-season final le plus raté.

    En effet, les fans de BD espéraient la perte de l’œil de Carl... Une mort plus violente pour Deanna... Mais il en est rien. Je suppose que nous devrons attendre plus longtemps avant d'être comblés. Soulignons une mort malsaine qu'on nous a fait croire : Judith. Deanna se trouve devant le bébé après avoir été mordue, elle est de dos. On s'exclame alors..."MERDE. PAS CA." mais au final, elle voulait simplement voir l'enfant...

    Voilà maintenant la question que tout le monde se pose, que dire de la scène post-générique?

     

    Elle nous présente simplement le prochain ennemi de Rick et ses compagnons, Negan. On voit à cette scène qu'ils (les Sauveurs), veulent tout posséder. Negan est donc un ennemi possessif, et il faut le rajouter : si vous trouviez effrayant le Gouverneur, vous allez mourir avec Negan. 

    Un prochain article sera dédié à ce personnage de la BD de Robert Kirkman.

     

    4/10 Une grande attente pour un final décevant. Les épisodes se construisaient, et on espérait que cette construction aboutisse à du génie comme les saisons précédentes. Mais là... C'est la décadence, et on espère sincèrement que Negan et les Sauveurs sauveront la série qui commence à s’essouffler. Vivement (ou pas enfaite) février pour la suite. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Vous en avez marre des séries qui vous prennent la tête et qui durent 50 minutes? Vous êtes exactement là où vous devriez-être. Master of none est LA série qu'il vous faut. Netflix est bien évidemment une des meilleures entreprises influentes créant des séries avec son second, Amazon. Il y a quelques mois, Netflix diffusait cette série très comique qu'est Master of none, et je la regarde enfin! (J'attend surtout la suite). 

    Master of none, série sortant du cliché

    Aziz Ansari et Alan Yang (voix anglophone de l'Oncle Picsou) ont fait du très bon travail. Ces deux producteurs s'étant fait connaitre à travers la série Parks and Recreation, réalisent un bon duo et Aziz est personnage principal.

    Le casting est adéquat, une certaine douceur en ressort. Remercions Aziz Ansari, Noel Wells, Eric Wareheim, Lena Waithe et tout les figurants secondaires.

    Dev Shah est un acteur commercial jouant dans des publicités et se pose beaucoup de questions sur la vie...

    Master of none, série sortant du cliché

     

    [La suite ne devrait pas contenir de spoilers]

     

    Le concept de mini-serie comique et touchante fait son charme. 10 épisodes de 25 minutes nous plongent dans des sujets de la vie de tout les jours. La comédie est le premier aspect de la série, mais sa profondeur fait d'elle une véritable découverte de l'année. Au delà la volonté de faire rire, faire réfléchir est présent dans tout les recoins. Les sujets sont fondés sur un monde réel, on pourrait être confronté à un d'entre eux n'importe quand. Allant de la tromperie, à l'amour, aux enfants, aux grands-parents... C'est une véritable leçon de vie. 

    Master of none, série sortant du cliché

    La façon dont la série est filmée est amusante, on a l'impression de regarder une publicité. Et le fait d'opposer un New-Yorkais trentenaire face au monde est carrément cliché, ces impressions de déjà-vu sont alors comblées par les origines indiennes de Dev en mettant en avant sa culture en opposition avec les autres.

    Master of none, série sortant du cliché

    Malgré des épisodes tous différents les uns des autres, il y a un fil conducteur, et c'est Rachel, jouée par Noel Wells qui fera en sorte de nous transporter dans cet univers américain où on aimerait passer une journée. La relation amoureuse, évidente, s'écarte totalement d'un couple niais en mettant en premier lieu les critiques des relations et les problèmes qui peuvent en découler. Au delà du cliché du "je ne dois pas la tromper", des questions plus profondes se posent : "Est-elle vraiment la femme de ma vie?", "Dois-je la présenter à mes parents issus d'une culture différente?"...etc

    Rajoutons également l'excellente bande-son incluant des musiques issues de nombreux pays (Italie, France, Inde, Chine, Etats-Unis...)

    Master of none, série sortant du cliché

    10/10 Il n'y vraiment pas de défaut à cette série, une des meilleures comédies de l'année avec une réelle profondeur et des acteurs incarnant à merveille leur personnage.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Si vous êtes intéressés par des informations simples sur la série, dirigez-vous sur http://leblogde-pravine.eklablog.com/jessica-jones-a119091468 , elle a été faite il y a 1 mois avec les trailer/teasers présents. 

    En avril dernier, Netflix sortait Daredevil, une série sombre et badass à la fois. Quelques mois plus tard, c'est Jessica Jones qui est diffusée. Nous nous intéresserons ici à la critique de la série.

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    [La suite contient le moins de spoilers possible]

     

    La première chose qu'il faudrait souligner à propos de cette série, c'est votre point de vue. En effet, Jessica Jones est une série ayant beaucoup de publicités  et de commercialisation, elle était très mise en avant, notamment grâce à Daredevil. Je rajoute, si vous n'êtes pas allés voir l'article complémentaire en haut, qu'il y aura par la suite Luke Cage et Iron Fist. Donc forcément, vous essayerez de la comparer avec la série précédente, c'est évidemment une chose qu'il ne faut pas faire. Pour ceux n'ayant pas vu Daredevil, vous êtes avantagés! En effet, on retrouve des aspects de la série comme la noirceur très profonde ou des capacités non-surhumaines mais ayant quand même un charme de super-héro.

    Jessica Jones est une série de type thriller psychologique, voire un drame. Il y a bien évidemment des combats, comme dans toutes les œuvres ayant un protagoniste puissant, mais il faut simplement savoir qu'il n'y en a pas tant que ça. C'est une série vraiment basée sur la contenance sentimentale, psychologique de Jessica. Nous sommes réellement plongés dans son monde, c'est à dire un monde où elle avait été contrôlée par Kilgrave par le passé et où il est de retour. Ce problème de manque d'actions peut ennuyer, lasser légèrement ceux qui regardent la série en espérant revoir un Daredevil 2.0.

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    Que dire du jeu des acteurs? Je n'étais pas un grand fan de Krysten Ritter, et qu'elle soit Jessica ne me plaisait encore moins. Mais au fur et à mesure des épisodes, on se rend compte qu'elle est née pour jouer son rôle, elle possède absolument tout ce qu'il faut pour l'incarner : une froideur presque naturelle, une beauté cachée, un tact incroyable. Je pensais également la voir échouer dans les minimes scènes d'actions, mais tout est fait pour qu'elles soient réussies. L'acteur le plus doué est certainement David Tennant, plus connu en tant que dixième Docteur dans la série Doctor Who. Sa façon de parler, d'incarner son méchant, de bouger... Est tout simplement incroyable. Il incarne le pire méchant de l'univers Marvel, Kilgrave, un psychopathe pervers manipulateur. Et il faut dire que, c'est tout simplement un jeu d'acteur phénoménal. S'il y a bien une personne imposante, c'est lui. Mike Colter est un acteur assez discret malgré son rôle musclé de Luke Cage, certainement parce qu'il est la cible de la prochaine série, il est donc conservé mais en étant quand même impliqué. 

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    On retrouve dans cette série du talent, de la qualité, on est séduit mais pas éblouit. Certainement à cause du scénario, un peu trop prévisible et basique. C'est l'histoire d'une femme ayant des problèmes, elle rencontre un homme ayant des problèmes...Et bizarrement, les problèmes sont liés. Le méchant se fait battre, il devient plus fort, il domine... Et, il se fait battre. Ce sont ce genre de clichés qu'il aurait fallu éviter pour créer une série exceptionnelle, éblouissante comme Daredevil, mais encore une fois : ne les comparons pas.

    Un caméo Daredevil était annoncé (apparition d'un personnage de Daredevil dans Jessica Jones). Il faut dire qu'il est assez compliqué de donner son avis dessus. Je m'attendais à voir Matt Murdock, l'aveugle le plus efficace au monde mais il n'en ai rien. Cependant, on peut voir des références à Daredevil à travers le dernier épisode : c'est finalement la copine médecin à Matt qui est envoyée dans Jessica Jones, et elle y joue un rôle assez grand. Les liens entre les deux séries se font, et on peut penser qu'ils affronteront un ennemi commun un de ces jours!

    Jessica Jones : heroine ou usurpatrice?

    7/10 Une série qui se laisse voir, mais des défauts au niveau de la trame narrative. Une histoire plutôt plate et des personnages secondaires un peu inutiles. L'opening est particulièrement réussit, même s'il est assez long (pas aussi lassant que celui de Sense 8...Merci Netflix), la musique est prenante même si elle est presque invisible dans les épisodes. Enfin bref, une bonne série qui se laisse voir et qui pose ses marques petit à petit dans un univers très réaliste et dépressif. Attendons avec impatience la suite... 

     

     

     

     

     


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  • La semaine dernière, nous étions confrontés à un aspect totalement habituel de The Walking Dead, c'est à dire la séparation entre une partie inutile, et des exploits intéressants. Après qu'on apprenne ce qu'est advenu Daryl, Abraham et Sasha, nous retournons dans le passé, comme depuis le début de la saison, pour découvrir si Glenn est vivant, ou non. C'est sans hésiter, la grande question de la première partie de cette série, rappelons le : ceci est l'avant dernier épisode de l'année avant la grande pause. 

    L'épisode 7 de The Walking Dead s'intitule "Heads up". On y retrouve presque tout les personnages (à part ceux de la semaine dernière), de Glenn à Rick, ils y passent tous. 

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

     

    [La suite pourrait contenir des spoilers]

     

    Encore un nouveau saut dans le temps cette semaine, après l'épisode le plus controversé de la saison : le troisième qui s'intitulait "Thank you", rappelons le, Nicholas disait cela avant de se suicider et ainsi tomber sur Glenn. Les scénaristes ont fait en sorte que l'on ne puisse pas savoir s'il est vivant ou mort : les lecteurs de la BD de Robert Kirkman savent très bien qu'il n'est pas supposé finir ainsi, et les fans de la série avaient remarqué que Steven Yeun avait disparu du générique... Après 4 épisodes, on se demande quand est-ce que l'on verra Glenn, notre chinois favori. Et bien...Le voici, il fait son grand retour tant attendu dans l'épisode 7. 

    En effet, le suspense n'était pas une condition nécessaire de l'épisode, on attend l’événement depuis 4 épisodes alors ils nous ont fait le plaisir de commencer l'épisode par ce qui arrive à Glenn. Et comme nous pouvions le deviner, il EST VIVANT! Grand soulagement lorsqu'on voit que Nicholas est celui qui se fait manger... Et que Steven Yeun est à nouveau rajouté dans le générique!

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

    TWD S06E07 : "Heads up"

    Même si l'étrangeté du fait qu'il soit vivant alors que sa tête était parfaitement mangeable est présente, on est content, il est là! Les scènes avec Glenn seront d'abord sur sa survie, c'est à dire en se cachant sous une poubelle jusqu'à la matinée suivante, et puis avec une habitante rebelle d'Alexandria, la très désirée Enid (par Carl et son "ami" blond...). On retrouve ce duo palpitant avec de nouveau ce Glenn qui nous avait manqué, son humanité et sa capacité de jugement hors-paire. Il forcera Enid à rentrer avec lui à Alexandria, et on voit qu'il n'est toujours pas prêt à laisser de côté ses sentiments (il pourrait rivaliser avec Morgan sur ce point).

    TWD S06E07 : "Heads up"

    L'autre partie de l'épisode est centrée sur les habitants d'Alexandria. Notamment avec un Spencer crétin, faisant encore des gamineries et des villageois faibles d'esprit, ayant peur. Nous ne pouvons pas les blâmer, mais il faut avouer qu'ils ne sont pas faits pour vivre dans ce monde dénué de bonté. On retrouve bien-sûr le fameux Rick moralisateur, critiquant fortement Morgan (Lorsque Rick était dans sa caravane quelques épisodes auparavant, 5 Wolves l'ont attaqué) qui n'avait pas tué les Wolves.

    TWD S06E07 : "Heads up"

    TWD S06E07 : "Heads up"

    Après des événements bien inutiles qu'on retrouve dans chaque épisode de The Walking Dead, la fin nous montre dans quel genre de situation les habitants se trouveront dans le dernier épisode. En effet, à plusieurs moments durant l'épisode, nous voyons une tour de la ville tomber petit à petit. Malgré les réparations de notre cher monsieur Rick sait-tout-faire, elle s'écroule à la fin, laissant un trou immense aux zombies... Mais ce n'est pas tout, Glenn n'est pas loin, on aperçoit des ballons qu'Enid et lui ont récupéré pour attirer l'attention des habitants.

    TWD S06E07 : "Heads up"

    TWD S06E07 : "Heads up"

     

    Que dire de l'épisode?

    L'épisode est dans sa globalité bien construit, on retrouve notre élément principal : Glenn, et puis le reste du groupe en tant qu'appui secondaire. Malgré une lenteur et un manque d'actions, The Walking Dead parvient à nous satisfaire largement, surtout au vu du prochain épisode.

     

    Ce teaser est un avant-goût de la puissance épique qu'aura l'épisode. La saison dernière, c'était l'épisode où Rick et ses amis étaient capturés par les cannibales. Ici, on image un épisode dédié à l'action et les déplacements des habitants, et on espère : un petit clin d’œil à Carol qui était parvenu à sauver ses amis lors de la saison dernière lorsqu'ils étaient enfermés. Mais cette fois-ci, par Glenn, qui lui-est dehors. Les lâches d'Alexandria mourront, et les personnages voulant survivre devront tuer...Peut-on espérer qu'Eugene se délivre enfin de sa faiblesse? Qui sont ceux qui mourront? Introduiront-ils le fameux Negan à la fin? Réponses à suivre...

     

    8/10 "Heads up" est un épisode typiquement réussit de la série par son mélange symbiotique entre les déplacements de Glenn et le désespoir des habitants d'Alexandria. Le prochain épisode s'intitulera "Start to finish", on devine que c'est l'affrontement final des rassemblements entre passé/présent. En février, les épisodes deviendront sûrement comme avant, c'est à dire basés sur le présent. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • L'adaptation de livre en film est aujourd'hui ce qui marche le mieux, et surtout ce qui touche le plus de personnes. En passant par les grands classiques comme Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, et puis assez récemment Divergente... Les adaptations ne sont pas ce qui manquent au cinéma de nos jours, mais cependant, il faut voir si l'oeuvre conserve sa qualité lors de l'adaptation... Alors, réussite ou échec? 

    Hunger games : la Révolte, partie 2

    On s'intéresse ici à la trilogie des Hunger Games créée par Suzanne Collins, et surtout à l'adaptation du dernier livre : La Révolte, partie 2. C'est de nouveau Francis Lawrence à la réalisation, un producteur s'étant fait connaitre en réalisant des clips musicaux pour des artistes comme Aerosmith, Green Day, Pussycat Dolls...

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Quant au casting, il est plutôt brillant et des acteurs éblouissants en font parti. Notamment Jennifer Lawrence (X-men, American Hustle, Happiness Therapy), connue de tous depuis son incarnation du geai moqueur. Josh Hutcherson , Liam Hemsworth, Natalie Dormer y sont également...

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Katniss et ses amis seront envoyés en mission pour assassiner Snow, l'homme véritablement mauvais depuis le début, pour protéger et rétablir la paix sur Panem. Pour accomplir sa mission, Katniss et ses amis devront passer les obstacles et les pièges posés par le Capitol et atteindre Snow en étant recherché. 

    Un film presque mauvais, assez mal condensé alors que c'est la deuxième partie. Tout se déroule trop vite et il est impossible d'être submergé par les émotions. Une déception comparée aux opus précédents. 

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

     

    Que dire du film?

     

    Notons d'abord les points positifs qu'on pourrait donner à ce dernier film sur la très déterminée, Katniss Everdeen. 

    Et bien c'est tout d'abord l'histoire, la trame narrative. En effet, l'histoire évolue et tient debout depuis le tout premier film, mais qui n'a rien à voir avec les prochains. Au départ, tout était une question de tradition : les Hunger Games. Et puis par la suite, c'est la société Capitolienne qui est visée et l'histoire se poursuit par cet aspect. Dans cette partie, il faut avouer que les scénaristes ont plutôt bien respectés les différentes péripéties présentes dans le livre. 

    Pour moi, la bande-son d'Hunger Games est une des meilleures des adaptations. Merci à James Newton Howard pour ce talent de compositeur. Grâce à lui, certains aspects négatifs du film sont corrigés par la musique, et surtout, elle soutient très fortement les scènes inspirantes, les scènes ayant une certaine puissance. En parlant de scènes, certaines ont une intensité torrentueuse comme par exemple la poursuite dans les souterrains avec les mutants, ou bien les dialogues partagés aux personnages ennemis... Les scènes d'actions sont particulièrement réussies et le suspense est présent jusqu'à la fin (ou presque). 

    Les thèmes évoqués sont fortement intéressants : la guerre, la rébellion, le libre-arbitre, la résistance mais aussi l'aspect adolescent. En effet, l'originalité du concept est insipide, mais les sujets font parti de notre monde, qui vit à peu près les mêmes choses, on peut alors parfois mettre en parallèle ce qui se passe dans le film avec ce qui pourrait se passer dans la vraie vie. Même si c'est un film à public large et pour adolescents, ces deux dernières parties devraient ne pas l'être par sa violence et sa façon crue de montrer les choses. L'importance, et la définition de la liberté est un atout de la saga, mais elle révèle certaines faiblesses majeures.

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    Premièrement, le temps. Evidemment, 2h30 de films pour une seconde partie est vraiment long et puis la particularité de Francis Lawrence à faire durer ces films devient lassant, en effet on sentait déjà dans la partie précédente que le film devenait filandreux par son manque d'actions mais également par son gros problème de gestion du temps des scènes. L'équilibre entre les scènes sont pitoyables, il n'y en a quasiment pas : le film prend énormément de temps à développer des scènes inutiles, et d'autres sont presque inexistantes (comme la mort de Prim). Ainsi, nous ne pouvons nous identifier aux personnages car tout passe très vite là où il ne faut pas. 

    Le fait de donner un peu trop d'importance au trio amoureux Katniss/Gale/Peeta est peut-être la plus grosse erreur qui a été faite. Katniss est incarnée minablement par Jennifer Lawrence dans cette partie, elle n'a aucun charme et son personnage est jouée d'une manière fade. Peeta et son côté dément est également mal interprétée par Josh, qui ne se donne pas assez. Gale est sûrement celui qui dégage quelque chose, celui qui se démarque des autres. On tombe un peu dans une histoire d'amour niaise où Peeta est stupide, alors qu'il est censé être intelligent.

    Hunger games : la Révolte, partie 2

     

    3/10 Un film désastreux par son manque de profondeur et une disproportion majeure au niveau des scènes. La façade acrimonieuse de la bande-son sauve le film à plusieurs reprises, mais on retient bien évidemment les points négatifs, plus nombreux que le reste. Une fin bâclée pour un livre superbe... Heureusement qu'il n'y a pas de troisième partie, car on sentait parfois que c'était l'envie donnée pendant ce film. 

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Après un épisode plutôt décevant, à la limite de l'inutile, il y a enfin de l'"action", si on peut appeler ça de l'action... L'épisode 6 de la saison 6, "Always Accountable" nous réunit autour de trois personnages principaux (enfin plutôt un, parce que les deux autres...) Daryl, Sasha et Abraham. 

    [Attention, la suite contient des Spoilers sur l'épisode et sur la bd]

     

    Après la distance qu'ils mettent entre la horde de zombies et eux-mêmes, un nouveau problème surgit. Ils sont attaqués par des humains, on pourrait supposer que ce soient des Wolves, mais tout nous porte à croire que ce sont des Sauveurs de Negan (rappelons le, l'acteur censé le jouer a été casté et c'est Jeffrey Dean Morgan qui l'incarnera). Notre groupe plutôt inutile se sépare alors malencontreusement, que c'est dommage! 

    Concrètement, il y a deux choses à dire sur l'épisode, deux points à souligner. Le premier est le suivant :

    Daryl réussit à s'imposer dans cet épisode malgré sa solitude, et c'est le point positif. Je ne suis pas fan de ce personnage, qui pour moi, n'a aucun intérêt, mais il en a un dans cet épisode. On voit son évolution, la démarche particulière qu'il suit avec les nouveaux personnages qu'il rencontre. Tout d'abord il se fait attaquer, ensuite il attaque, et puis finalement il se fait trahir. De quoi nous énerver cruellement, rappelons le, la dernière fois qu'une personne a hésité à tuer quelqu'un, cela s'est très mal passé! (Glenn et Nicholas...)

    Et puis, parlons en. Qui sont ces personnages qu'on a pu apercevoir? Et surtout, qui est ce gars là!?

    C'est tout simplement un membre des Sauveurs : Dwight et il est dans la BD, le bras droit de Negan. Il est censé être brûlé d'un côté par Negan, peut-être qu'on le verra ainsi la prochaine fois. Dans cet épisode, il fuit cette organisation le chassant. Et grâce à Daryl, lui et ses deux femmes survivent, et ils s'enfuient sur la moto, laissant Daryl seul, comme toujours. (pas pour très longtemps vu qu'une d'entre elles meurt)

    Peut-être que vous êtes intrigués par le personnage tant évoqué ici de Negan? Et bien, j'en parlerai lors des prochaines critiques, lorsque nous le verrons pour la première fois dans la série.

    C'est maintenant l'heure de parler du point négatif, attention c'est... Abraham et Sasha. Et oui, tout le monde s'en doutait. Comment ont-ils pu mettre deux personnages aussi ennuyants et clichés ensembles? On sent du début à la fin la construction qui aboutira sûrement à une relation entre les deux personnages, mais à part cela, ils n'ont aucune utilité. Abraham s'amuse à contrôler ses pulsions et joue au funambule pour récupérer une arme. Sasha dort parce qu'elle n'a rien d'autre à faire... The Walking Dead se permet quelque fois de nous imposer de regarder vivre des personnages lassants, et ils en font parti. J'échangerai ma vie avec celle de Shane qu'un des deux personnages mourra cette saison! Les scénaristes sont face à une situation que l'on peut comprendre : que faire d'eux?

     

    Maintenant, la question que tout le monde se pose : Qui entends-t-on à la fin?

    D'un point de vue chronologique, il faut avouer que l'équilibre entre le passé et le présent sont parfaitement maîtrisé. Si cet épisode est en parallèle avec l'attaque des Wolves à Alexandria, cela veut aussi dire qu'il est en parallèle avec la partie sur Glenn, là où on ne voit pas ce qu'il devient. 

    Pour ma part, je pense qu'il est au bout du Talkie-Walkie et qu'il demande de l'aide, ou alors, ce serait Jésus, un nouveau personnage qui serait entrain d'appeler à l'aide après avoir sauvé Glenn (l'espoir fait vivre). 

    Vous me demandez qui est Jésus? Vous l'apprendrez par la suite. Regardez simplement la photo issue du lieu de tournage :

     

    La suite sera dédiée au teaser du prochain épisode :

    On aperçoit à 0:10, une personne habillée comme Glenn mais je ne pense pas que ce soit lui. Dans la BD, Carl perd un œil. Je pense que c'est ici Ron qui veut attaquer Carl, d'où les menaces de Rick du teaser. 

    Pour le reste, c'est à dire les personnes qui courent... Mis à part le fait qu'Alexandria va s'écrouler sous la horde de zombies, je ne vois aucune autre explication. En tout cas, il est sûr que les deux prochains épisodes seront aussi bons que les deux premiers. N'oublions pas : ce sont les derniers de l'année avant la très longue pause.

     

    5/10 On peut dire que c'est un épisode vraiment moyen, d'un niveau toujours faible mais relevé par la trame narrative développée avec Daryl. Belle opposition par ailleurs entre un personnage n'existant pas dans la BD (Daryl) et Dwight. Peut-être est-ce un moyen de montrer comment il obtient cette arbalète? Préparez-vous à du grand spectacle la semaine prochaine.

     

     

     

     


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  • Vous aimeriez tuer sans qu'on sache que c'est vous? Vous n'avez pas la force d'anéantir quelqu'un par la violence? Et bien c'est simple, regardez ou lisez Death Note. Cette réelle pépite de l'univers japonais créer par Tsugumi Oba et Takeshi Obata était une révolution en 2003. Déjà, elle paraissait dans le Shonen Jump, le paradis des fans de Shonen. Devenant de plus en plus réputé, le manga fut adapté en 37 épisodes anime en 2006. 

    Le genre est compliqué à définir, il regroupe un peu de tout : un univers réaliste incorporant des éléments fantastiques, ce qui donne une vraie puissance mystérieuse et un thriller psychologique saillant. 

    Ce bijou est d'une addiction sans limite. On a beau voir les épisodes plusieurs fois, la qualité n'en est pas changée, c'est un univers très intéressant à suivre et les personnages sont d'une complexité passionnante. Sûrement un des meilleurs mangas/adaptation en anime de tout les temps.

    Death Note, maitrise parfaite Death Note, maitrise parfaite

     

     

     

     

     

     

    Light Yagami est ennuyé de la vie, ce surdoué trouve un jour un Death Note parterre. Cet événement changera sa vie, il rencontrera Ryuk, un shinigami lui prouvant qu'il n'y a pas de quoi être sceptique. Vivant dans un monde pourri par la violence, la haine, le crime, il décide de devenir un justicier. Cependant, cela ne plait pas à tout le monde, surtout à la justice. "L", un détective ayant résolu toutes ces affaires est à la recherche de ce fameux "Kira".

    Death Note, maitrise parfaite

     

     

     

    Que dire de l'anime/manga? (anime+manga=am)

     

    Death Note est un am doté d'une liberté de pensée. L'univers est libre comme l'air, et on ne peut pas dire que c'est vraiment un Shonen. Il présente plusieurs niveaux de déchiffrage, la politique et la philosophie sont des éléments dominants de l'oeuvre. On va donc voir les différents thèmes évoqués dans cet am...

    Tout d'abord, il y a la religion. Il y a énormément de références à cette dévotion absurde, en voici quelques exemples : Ryuk et sa pomme, le fruit défendu. Les musiques ont un aspect religieux, surtout le thème principal. Et puis bien évidemment, Kira se prend pour Dieu, et les humains le respectent comme s'il l'était vraiment. On a donc parfois une certaine critique des personnes chaperonnant un peu trop la religion.

    Death Note, maitrise parfaite

    Le thème principal est surtout la notion de Bien et de Mal. Défendre ses principes en pensant qu'ils sont bons, c'est un peu ce que pense Yagami. Même si pour lui, cette pensée est à son paroxysme et qu'il ne différencie plus le Bien du Mal. Afin de se débarrasser d, il veut tuer les criminels. Mais utiliser la violence pour répondre à la haine, est-ce vraiment "bon"? C'est une question qu'on pourrait se poser. Au départ, ses objectifs étaient plutôt positifs, c'est à dire réduire la criminalité. Mais petit à petit, vouloir devenir un Dieu et battre L devient sa priorité. Cependant, le scénariste est très clair à propos des messages philosophiques : pour lui, "Light" est le mal à son niveau le plus élevé, et "L" n'est ni bon, ni meilleur. Rien de plus. 

    Death Note, maitrise parfaite

    Certains événements sont tirés par les cheveux, mais la maîtrise de l'oeuvre est quasiment parfaite. Des enfants qui enquêtent sur l'homme le plus recherché (L, N) ?? On est intéressé et captivé du début à la fin même si quelques parties sont lentes, surtout la dernière après la mort de L.

    L est présenté comme étant le méchant principal de l'am, après sa mort, on a l'impression que tout est fini, que personne ne pourra découvrir que Light est Kira. Mais au final...N exploite toutes les ressources qu'avaient L pour mettre à mort Kira, c'est à dire Light. Et que dire de cette fin? Elle est imaginée et dirigée de manière exceptionnelle, c'est à la limite de l'art! Son obsession devenant sa plus grande folie, piégé par sa propre estime de soi...C'est du génie.

    Death Note, maitrise parfaite

    Mais voilà, le seul problème est la dernière partie. Pendant 20 épisodes sur 32, on nous présente des personnages et on s'y attache vraiment, on veut les voir jusqu'à la fin. L'arrivée de N, M et des autres est vraiment d'un intérêt minimal, c'est à dire arriver à une fin. Même si elle est bien tournée, cette dernière partie présente ce défaut principal.

    C'est vraiment l'am le plus impressionnant qu'il m'aie été donné de voir. L'intrigue, et le scénario est d'une justesse effroyable. Ces événements pourraient se dérouler dans notre monde (même si l'aspect fantastique -> les shinigami et le Death Note sont à prendre avec des pincettes). Mais en réalité, les deux adversaires, L et Kira se rendent coup pour coup, et ce combat, cet acharnement entre eux en deviens presque malsain. 

    Death Note, maitrise parfaite

    La petite touche d'humour est présente dans la série pour former un tout parfait, elle est là à travers Ryuk et Misa Amane.

     

    9,9/10 Il faut dire que c'est aujourd'hui toujours un classique. Il fait parti du top 10 de tout Otaku se respectant. Les personnages sont charismatiques et possèdent une profondeur incontestable. Le seul défaut est la deuxième partie présentant de nouveaux personnages. Les relations entre eux sont également un atout considérable, "Raito ne doit pas être Kira, mais s'il l'était, ce serait très embêtant parce qu'il est le premier ami que j'ai jamais eu" (Ryuuzaki). Un anime à voir, un manga à lire...Bref, du génie à un niveau que vous n'avez jamais vu.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Les films sur le thème du combat, et de la boxe sont considérables. Il est donc compliqué aujourd'hui de sortir un film réussit et n'étant pas un copié-collé d'anciens chef d’œuvres comme les Rocky, Fight Club, Million Dollar Baby... C'est le défi que s'est imposé Antoine Fuqua, réalisateur d'Equalizer et d'autres films d'actions en réalisant Southpaw (La rage au ventre). Au départ, Marshall Mathers (Eminem) devait jouer le rôle du personnage principal, mais cette idée a été changée, et c'est Jake Gyllenhaal qui l'incarnera. Cependant, pour les fans du très grand rappeur, il produit malgré tout la bande-originale, et certains aspects du film sont tirés de sa vie. Rachel McAdams (True Detective), Forest Whitaker (Dope) et Naomie Harris (Skyfall et Spectre) en font également parti. 

    Southpaw, magistralement talentueux

     

    Southpaw, magistralement talentueux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

         50 Cent, Jake, Oona Laurence, Rachel, Miguel Gomez, Skylan Brooks

     

     

     

     

    Antoine Fuqua remplit son rôle de producteur et donne une réelle couleur, une profondeur innée au film. Un septième art emphatique mais qui fait florès. 

    Billy Hope est champion du monde de boxe. Sa vie est sereine malgré son passé trouble. Comme son nom l'indique, elle est faite d'espoir : il a une femme, Maureen, et une fille Leila. C'est ce qui fait son bonheur, et d'une manière ou d'une autre, il va le perdre. Sa femme sera tuée et la garde de sa fille retirée. Southpaw, c'est l'histoire d'un gars comme les autres qui doit escalader les différents échelons afin de redevenir ce qu'il était.

    Southpaw, magistralement talentueux

     

    Que dire du film? 

     

    Comme son titre l'indique, La rage au ventre est ressentie par tout le monde. Que ce soit Billy, ou bien par nous-même. L'intensité et la dimension impitoyable, presque indubitable de la vie se fait ressentir. Vous aurez, sans aucun doute, une envie de donner des coups colossaux aux personnages indifférents aux états d'âmes de Billy.

    La prestance est surtout dans l'expression des sentiments. Le caractère tragique, profond du film pourrait nous faire penser à de beaux poèmes Romantiques. Dès le début, même s'il ne se passe rien, vous serez immergé dans le film. Tellement immergé que l’événement principal, celui qui fera basculer l'histoire du film, c'est à dire la mort inhumaine de Maureen, vous fera certainement pleurer. Et puis à partir de là, vous n'êtes plus maître de vos émotions. Quoi qu'il se passe, tout ce que vous pourrez faire, c'est pleurer, et espérer que vos sanglots soient entendus par Billy et par Leila. Parce que oui, ils sont séparés, la garde ne lui est plus attribuée. 

    Southpaw, magistralement talentueux

    Le jeu d'acteur est excellent, d'une virtuosité originale de la part de Jake. Pendant 5 à 10 mois, il devait faire 2 heures de sport tout les jours pour obtenir son corps robuste. Son personnage est compliqué, on a parfois envie de le secouer et lui dire "Hey, t'as une fille! Oui, ta femme est morte, mais regardes ce qu'il te reste!" (mais vu son physique, on évitera de faire les malins devant...). Son évolution est notable. Il doit laisser de côté la force sanglante, naturelle, pour opter à la force stratégique, au respect...Il doit devenir un homme nouveau, un homme changé. Et sa motivation est bien évidemment sa fille, la seule personne qui lui reste. Cette relation est parfaitement maîtrisée entre les deux personnages mais aussi entre les deux acteurs, Oona Laurence est incroyable malgré son jeune âge. Et Rachel est parfaite pour le peu de temps de jeu.

    Southpaw, magistralement talentueux

    Les combats sont filmés de manières réelles, on a l'impression que c'est un match en direct que l'on regarde à la télé. Les gros plans sur les combattants, les ralentis lors des coups, l'originalité des combats. La boxe est bel et bien le thème du film, mais ce n'est pas pour autant un film d'action.

    Southpaw, magistralement talentueux

     

    Cette reconstruction d'un homme qui va escalader différentes étapes pour atteindre son objectif est inspirante. C'est une belle morale, ne jamais perdre espoir et rester concentré sur ce qu'on possède. Les autres films de ce genre nous montrerait un homme sombrant dans son sport jusqu'à n'avoir plus rien et remonter miraculeusement les échelons. Mais Southpaw est totalement éloigné, le personnage sombre à la fois dans son sport mais encore plus, moralement parlant. Ce qui est développé, c'est son mental et sa relation familiale avec sa fille qui devient de plus en plus compliquée. C'est également un facteur de pincement au cœur. 

    Southpaw, magistralement talentueux

    C'est une trame narrative connue, déjà employée, mais elle est ici différente. On sait bien évidemment ce qu'il va se passer, mais ça ne change absolument rien à la qualité du film. On est tenu en haleine jusqu'à la fin, les constitutions morales du film nous font tout oublier.

    Le film est cruel, il exprime la simple réalité, il n'y a aucun échappatoire positif. Comme dirait le coach de Billy dans le film : "Ces gamins, on leur apprend un tas de conneries. Ça va aller, tout va bien, tu vas y arriver, tu contrôles tout... On contrôle rien du tout, on ne contrôle pas notre destin, tout nous tombe dessus sans qu'on puisse rien y faire." C'est un message très pessimiste, mais c'est pourtant la réalité.

    Il ne faut pas oublier la bande-originale du film. Elle est produite par Eminem, un artiste ayant prouvé au monde qu'il est capable également de remonter les échelons après des coups dur. Le film est inspiré de ce grand personnage qu'est Eminem, de sa relation et de l'importance de sa fille... Chaque scène est purement intense grâce à la bande-son. L'ingéniosité de ce rappeur a marqué les scènes de combats, mais aussi les scènes pré-combats.

    Southpaw, magistralement talentueux

     

    9,5/10 Southpaw est innovant et se démarque des autres films par sa dimension sentimentale. Les relations entre les acteurs sont mis en avant, avant-même les scènes de combats. Malgré tout, les bagarres sont d'une beauté "Phenomenal" (Eminem) et Jake nous prouve à nouveau son talent incommensurable qu'il donne sans compter. Un film à voir même pour ceux qui n'aiment pas la boxe. Comme le dit Maureen dans ce chef d'oeuvre : "Billy Hope knows how to take a punch, but he also drops bombs". Vous allez vous prendre un coup qui changera à jamais vos clichés sur la boxe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Il est enfin là, le film que l'on attendait depuis très longtemps, 007 Spectre. Si c'est le dernier opus joué par Daniel Craig, ce n'est pas la fin des James Bond. Rappelons le, c'est le 24e film dédié à l'agent des services secrets britanniques. Plus de 8 acteurs ont incarné cette figure des films d'espionnages, dont Sean Connery et Roger Moore. Comme il y a 3 ans pour le très vertueux Skyfall, c'est Sam Mendes qui en prend soin. Un réalisateur ayant de l'expérience, sans être attiré par l'argent, et sachant manier comme des marionnettes les différents codes des James Bond sans en abuser. 

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    Notons la présence de Léa Seydoux, une française incarnant à merveille un des rôles les plus surcotés du cinéma, les "Bond Girls". Elle est ici accompagnée par la très belle Monica Bellucci. L'homme charismatique qui possède le costume parfait, c'est Daniel Craig. Un acteur jouant avec brio le caractère sombre, mystérieux de "Bond. James Bond."

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    C'est un succès! Sam peut rentrer fier de ses œuvres, il apporte dans Spectre un véritable retour aux sources déjà confirmé à moitié dans Skyfall.

    Le bad-guy Franz Oberhauser, interprété par Christoph Waltz est leader d'une organisation criminelle basée sur la domination du monde à travers le contrôle total de l'informatique. Le but de James Bond est de mettre fin à ce groupe appelée "Spectre". Pour accomplir sa mission, il n'a pas le choix, il doit agir presque seul (accompagné d'une Bond Girl, tout devient plus simple...) car il est exclu par le MI6, pensant qu'un agent n'est pas adapté à ce nouveau siècle des avancées technologiques. (on peut les comprendre. Un homme de presque 50 ans qui accomplit des missions quasi-impossibles?!).

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    Que dire du film?

     

    Il faut tout d'abord souligner les aspects classiques, c'est à dire les côtés traditionnels de l'univers grandiose de l'agent. L'ouverture du film est faite à l'ancienne! On retrouve Daniel marchant, et pointant son arme sur nous entouré de la bande noire et de la musique que l'on connait par cœur. Il faut retourner en 1962 pour voir la création de cet élément à part entière de ce monde, lors de la création du premier film James Bond contre Dr.No

    L'aspect du carnaval, la découverte d'une culture ou d'une fête est très présente dans les films James Bond. Dans Spectre, on est plongé dans la Fête des morts en Mexique. Les costumes, les accessoires, l'ambiance en elle-même est traditionnelle, les couleurs sont présentes partout. C'est ce qu'on peut apercevoir dans Vivre et laisser mourir (1973), les références aux têtes de morts...

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    Un autre classique, on pourrait appeler cela un "cliché", c'est les voitures. Vous savez, les bagnoles colorées ou très affinées, améliorées avec des gadgets qu'on voit en course poursuite d'en haut. Ce côté couleurs, et beauté des dégradés est signé par Sam Mendes dans Skyfall lorsqu'il est dans des lieux asiatiques.

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    Il y a de quoi applaudir le générique du film. Des images époustouflantes accompagnent la musique chantée par Sam Smith. On pensait qu'Adèle (oui, oui, elle est de retour mais ce n'est pas le sujet ici...) serait la déesse incontestée avec sa musique d'ouverture "Skyfall". Et bien Sam nous fait douter, et ce n'est pas simplement avec sa musique. La vidéo nous montre déjà ce qu'on doit savoir. L'araignée, signe de Spectre, est bien explicitée. Et n'oublions pas de parler de Daniel Craig entouré de femmes, face à un feu immense. La chaleur est déjà présente très tôt après ce générique...

    L'histoire se déroule dans plusieurs pays. Le Mexique, l'Italie, l'Autriche, le Maroc...Et bien évidemment l'Angleterre. Cette très grande palette de lieux est parfaitement exploitée, on peut reconnaître tout les lieux aux bâtiments, à la culture, au temps, au paysage...

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    Le Mexique est utilisé pour une, si ce n'est pas la, plus grande scène d'ouverture des James Bond la journée des fêtes des morts. Tout est présent : 007 déguisé marchant à travers les costumés, son attitude d'homme à femmes, ses aptitudes physique, sa course poursuite avec un méchant... On est alors plongé dans une scène d'ouverture parfaite, se finissant par un très beau combat. 

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    Si on devait critiquer cet opus, ce serait sur sa trame narrative. L'histoire tient debout, mais se casse assez vite les jambes pendant le film. Cette idée de méchant devenait très longue, et puis certaines incohérences se faisaient ressentir. La scène de torture totalement surréaliste, les rapports entre Daniel et Léa... Les scènes d'actions sont passées en vitesse, on ressent une crédibilité pendant les combats mais l'intensité est dans les moments antérieurs aux combats, aux événements se déroulants juste avant comme les courses-poursuite, les dialogues entre deux personnages opposés dans leurs idéologies.

    La bande-son est délectable, enivrante, les musiques sont adaptées aux scènes. Les scènes d'actions n'étant pas parfaites, elles sont là pour les souligner, les appuyer, les renforcer.

    S'il y a bien quelque chose de très positif, ce sont les discours. En effet, les passages dialogués sont extraordinaires, et on peut le comprendre puisque le producteur lui-même les dirigeait. La profondeur des paroles, l'intensité des regards, les répliques comiques très avenantes. Un cocktail parfait pour savourer ce film.

    Sam Mendes nous offrait un portrait sombre, presque anti-héroïque de James Bond dans Skyfall. Dans Spectre, c'est un peu inversé. James est ouvert aux autres (pas trop quand même), souriant, et drôle. Sauver des vies est pour lui plus important que tuer le méchant. Daniel Craig devient de plus en plus l'icone de 007. Son personnage est façonné en 4 parties, son évolution est donc notable. Léa Seydoux est une vraie perle, elle possède tout ce qu'il faut pour être une Bond Girl, son talent et sa beauté sont ses atouts. Malgré l'âge (qui lui réussit plutôt bien, il faut l'avouer) Monica Bellucci est présente, mais pour une durée de temps minimale, malheureusement. 

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    8/10 Entre la profondeur des dialogues et l'intensité du film, il est presque impossible de ne pas aimer cette oeuvre d'art malgré le scénario surchargé et parfois incompréhensible. Le jeu des acteurs, d'une dextérité et d'une maîtrise totale est un facteur important de la réussite du film. James Bond est un éternel insatisfait, jamais il ne pourra s'arrêter de faire régner la justice, de faire échouer les plans des plus grands ennemis. Ce n'est donc pas, bien évidemment, le dernier des James Bond. Mais c'est un des meilleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Après l'épisode d'1h sur Morgan "Then", assez intéressant mais très long et nous plongeant dans un suspens terrible, on espère revoir Glenn, ou du moins ce qu'il en est advenu. La série prenait une tournure excitante, autant pour les personnages que pour la trame narrative. Mais l'épisode 5, "Now" est un choc, dans tout les sens. Une révélation terrible va être dévoilée, mais l'ambiance morose et lent de l'épisode fera en sorte de ne pas nous toucher totalement. 

    Voici un épisode centré sur les habitants d'Alexandria après le retour de Rick. 

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

    [La suite contient des spoilers]

     

    Après le retour en courant (le Usain Bolt très endurant) de Rick, on retrouve encore une fois son attitude de chef, exemplaire. Il va rassurer les habitants en leur disant que les murs tiendront, mais "Will you?". 

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

    On se demande même comment ces lâches ont réussis à survivre aussi longtemps, on pourrait presque souhaiter leur mort. Leur peur prend le dessus et c'est une panique générale, qui sera calmée par le fils à Deanna. Vous ne vous rappelez pas de lui? C'est celui qui fuyait devant le camion avant de rencontrer Morgan...

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

     

    Enfin bref, après de très long blabla parfois inutile, Carl se dispute avec Ron, le petit-ami de la fille qui avait escaladée le mur dans l'épisode 2 "JSS". Carl veut justement aller la retrouver, même après la dispute. Une petite dispute très... virile... Tellement virile que Ron ira se plaindra auprès de Rick plus tard.

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

    Quelques événements "intéressants" de l'épisode : Rick qui embrasse enfin la jolie blonde qu'il avait à l’œil depuis assez longtemps, la femme spécialisée en médecine qui embrasse Rosita... Enfin bon, les petites histoires s'arrêtent là.

    On arrive enfin au cœur du sujet, celui qui nous préoccupe vraiment. Glenn est-il vivant? Pour le découvrir, c'est évidemment Maggie qui voudra sortir pour aller chercher son amoureux. Cependant, elle ne pourra pas y aller seul, il y aura forcément quelqu'un qui l'accompagnera par pitié ou par amitié, et c'est Aaron, l'ancien recruteur de la ville avec Daryl. Après des conversations peu excitantes et une marche plutôt longue dans un tunnel souterrain, ils arrivent au bout après s'être faits attaqués par des zombies très vieux. 

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

    Miracle! Pour une fois, personne ne meurt. Et oui, on est bien content parfois de ne pas voir de morts dans la série. 

    Arrivés aux barreaux de sortie, elle décide de rebrousser chemin. Aaron ne comprendra pas, et c'est là que la révélation sera faite. Maggie se confie, et là c'est le drame : "I'm pregnant". Mais cette révélation est faite dans un épisode lent, limite ennuyant, nous sommes donc pas vraiment touchés par ce moment.

    The Walking Dead S06E05 "Now" : révélation terrible

     

    Que dire de l'épisode?

     

    Après un début de saison réussit parfaitement, on arrive enfin à la routine de la saison dernière : un épisode basé sur des conversations longues et inutiles, des déplacements de personnages pendant de longues minutes... Enfin bon, le teaser de l'épisode de la semaine prochaine nous apprend que l'épisode 6 "Always Accountable" sera sur Daryl, Sasha et Abraham. Prions pour qu'aucun d'entre-eux ne meurent. 

    L'épisode est en soi pas mauvais, mais il est très culotté de faire un épisode peu intriguant après ce début de saison qui était en crescendo. Le seul intérêt de l'épisode est de montrer la tristesse de Maggie envers l'amour qu'elle porte pour Glenn, mais c'est justement impossible. On peut-être ému, mais assez rapidement. Comme si c'était un simple détail de la trame narrative.

    L'idée qu'elle soit enceinte est passionnant, espérons simplement qu'elle ne finisse pas comme la "très regrettée" Lori. Rappelons le, c'est Carl qui devait sortir l'enfant qu'elle avait...Super. Rick, et les personnages ayant soufferts durant sa mort seront sûrement très protecteurs envers Maggie et son enfant.

    Il faudrait aussi tuer les habitants, prions pour que les zombies entrent et qu'ils se fassent manger. A quel point faut-il être faible et lâche pour penser qu'un monde rempli de zombies peut-être passable sans se battre? Peut-être que la gentillesse de Morgan est supportable si on le compare à ces inconscients. 

    La gestion du rythme est très mauvaise. On retombe dans les saisons précédentes où c'était "Tout ou rien". On peut tomber sur des épisodes époustouflants, et puis il y en a d'autres comme celui-ci, où c'est le vide total. Un déchet des scénaristes.

    On comprend enfin comment marche la saison : un épisode sur le présent, un sur le passé...Et ainsi de suite. Peut-être que nous saurons éventuellement comment Rick est sortit de sa caravane de gitans dans l'épisode 7? Toute l'excitation qu'on avait a disparu, il faut maintenant prier (oui, encore une fois...) pour retrouver un niveau se rapprochant des premiers épisodes de la saison.

     

    3/10 Enfin quelque chose de mauvais. Rien de bon dans l'épisode. Même la petite bataille entre Carl l'enfant rebelle et le petit-ami de la fille est plus intéressante...

     

     

     

     


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