• Broadchurch (saison 1)

    Au-delà de la critique qui va suivre, je tiens à dire tout de suite que c'est probablement, la plus grosse claque de toute ma vie. 

    Créée par Chris Chibnall, Broadchurch est une série datant de 2013 et sa réussite a été totale. Les audiences ont été très correctes et les critiques fantastiques. 

    Un enfant, Danny Latimer, est retrouvé mort sous une falaise, la communauté de Broadchurch est alors secouée par la nouvelle et l'inspecteur Alec Hardy et la lieutenante Ellie Miller sont aux commandes de l'enquête longue et complexe.

    Broadchurch (saison 1)

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

     

    Regarder cette série en se faisant spoiler est la pire idée au monde, c'est pourquoi il n'y en aura pas. Composée de 8 épisodes, la saison 1 est ce que pourrait appeler : un chef d'oeuvre.

    Le jeu que nous offre les acteurs est fantastique, David Tennant et Olivia Colman forment cette paire parfaite malgré leurs différences. Et les autres acteurs jouant des citoyens de la communauté de Broadchurch sont tous, sans exceptions, merveilleux. Au delà du genre policier ancré dans la série à travers l'enquête, c'est avant tout un drame. C'est l'histoire d'une ville meurtrie par une nouvelle glaçante, et tout le monde peut être coupable, on découvre les citoyens uns à uns, on en apprend plus sur leur vie, on les aime, les hais, les suspecte... C'est alors un puzzle que le spectateur doit lui aussi résoudre avec l'inspecteur et la lieutenante. Derrière la psychologie des personnages très sophistiquée, l'enquête l'est également. 

    Broadchurch (saison 1)

    La série se permet quelques fantaisies en offrant à chaque personnage un passé parfois troublant, les rendant presque un peu trop problématiques. Mais c'est cette remise en question qui fait l'atout de la série, et la gestion de la famille de l'enfant décédé est bouleversante. On les découvre eux aussi à travers le deuil et à travers l'évolution qu'ils subissent depuis la mort du fils et la résolution de l'enquête. 

    Broadchurch (saison 1)

    La réalisation est sans aucun doute ce qui rend la série aussi spectaculaire, les plans sont travaillés, ne laissant aucune place aux défauts, et la beauté esthétique prône toujours malgré les thèmes saisissants et loin d'être joyeux de Broadchurch. Le paysage et les décors sont un appui considérable, nous pouvons entendre le bruit de la mer la plupart du temps et la bande-son est probablement une des meilleures de toutes les séries vues. Composée par Olafur Arnalds, nous sommes pris aux tripes par les musiques à cordes et au piano qu'il se permet de composer. Chris Chibnall nous offre des scènes où la seule piste audio est la musique d'Olafur, elles sont splendides.

    Broadchurch (saison 1)

    Accrochez-vous, gardez des mouchoirs près de vous, et profitez. Car vous ne verrez pas le temps passer. Mais surtout, vous voudrez connaitre qui est le tueur, et seul le dernier épisode répondra à toutes vos questions...

     

     

     

     

     

     


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