• Réalisé par Alex Proyas, Gods of Egypt est un film fantastique inspiré par la mythologie égyptienne. Il réalisait auparavant des films comme The Crow ou plus récemment (2004 tout de même), I Robot. 

    Gods of Egypt

    [La suite ne contient pas de spoilers]

    Dans un monde égyptien antique, Bek doit aider le Dieu Horus à vaincre Seth pour pouvoir ramener à la vie sa bien-aimée.

     Controversé par les critiques presse profondément négatives avant même la sortie du film, Gods of Egypt a fait un flop en France. Malgré tout, on ne pourrait pas dire que c'est un navet...

    Le film en soi n'est pas mauvais grâce à son scénario soigné et à son casting de luxe. En effet, le périple, l'aventure que nous propose Bek et Horus est intéressant car on découvre une culture différente où régnaient les Dieux. Cette Odyssée est malheureusement assez gâchée suite aux scènes d'actions (en grande parti) et aux fonds verts mal incrustés. Le rythme du film est passionnant avec des rebondissements bien amenés. Les décors et les costumes sont néanmoins réussis, mais tout l'aspect effets spéciaux est pour moi d'une nullité incroyable. 

    Gods of Egypt

    On retrouve au casting Nikolaj Coster-Waldeau (interprète de Jaime Lannister dans Game of Thrones), il déçoit pour son rôle qui ne lui va pas vraiment. La belle Elodie Yung incarne la déesse de l'amour et on le ressent bien. Mais le véritable atout est le méchant, Seth, joué par Gerard Butler (Léonidas dans 300), on ressent à merveille son fort caractère.

    Gods of Egypt

    En bref, Gods of Egypt est un beau récit inspiré de la mythologie égyptienne mais un tel film mettant en avant des Dieux ayant des pouvoirs ne peut pas proposer un niveau aussi bas d'effets spéciaux et de fonds verts évidents. 


    votre commentaire
  • Retrouvez ma critique d'X-Men: Apocalypse sur un site de critiques de séries et de films...

    http://www.addictedtoseries.com/2016/05/movie-x-men-apocalypse-notre-critique.html#.VzyJjZGLTIU


    votre commentaire
  • Et si vous étiez percutés par une voiture et que vous vous retrouviez dans un bunker au réveil, ne sachant pas vraiment pourquoi vous ne pouvez en sortir, que feriez vous? C'est la question que pose le réalisateur Dan Trachtenberg dans 10 Cloverfield Lane, un film qu'on ne pourrait pas qualifier de "suite" à l'original datant de 2008, mais il a le même état d'esprit que son ancêtre. Mary Elizabeth Winstead, John Goodman et John Gallagher Jr font partis du projet... plutôt abouti. 

    10 Cloverfield Lane

    [La suite ne contient pas de spoilers]

    10 Cloverfield Lane est un film de science-fiction, même si c'est le huis clos thriller qui domine la majorité du film. A partir d'un événement aussi banal qu'une rupture, un accident de voiture a lieu et Michelle se retrouve dans un bunker... Le film joue à merveille avec la tension qu'on ressent du début à la fin, la bande-originale et le mixage sont employés dans le montage de manière crescendo en fonction des scènes et par la suite d'un cut soudain calmant à la fois le spectateur et les personnages. L'atmosphère est véritablement angoissante et étouffante, on pourrait être mal à l'aise par ce huis clos maîtrisé du début à la f... Pouvons-nous critiquer la dernière partie du film? Si vous n'avez pas vu Cloverfield (2008), peut-être que la fin peut paraître décalée par rapport à ce que nous offre le film. Mais pour les autres, les événements finaux sont évidents, simplement peu travaillés car la grande partie dans le bunker se suffit. 

    10 Cloverfield Lane

    On ressent parfaitement la patte de J.J.Abrams dans 10 Cloverfield Lane (rôle de producteur) à travers la science-fiction mais aussi le genre de musique qu'on retrouve dans des films comme Super 8 ou Star Trek (de nombreux clins d’œils sont également présents comme par exemple le nom de la station d'essence au début). Le jeu de caméra est intéressant, toujours présent de manière à nous interroger. Nous nous retrouvons du point de vue de Michelle et on découvre au fur et à mesure le personnage d'Howard, aussi intriguant qu’ambiguë et mystérieux. 

    10 Cloverfield Lane

    En bref, 10 Cloverfield Lane est un film à voir peu importe que vous ayez vu l'original de 2008 ou non, l'effet de surprise est le seul élément à prendre en compte dans un cas ou un autre. Le spectateur est avec Michelle dans ce huis clos fermé et la tension se ressent crescendo jusqu'à réellement nous effrayer. Le montage est impeccable. 

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Cinq sœurs orphelines vivent à 1000 km d'Istanbul, en Turquie, et nous nous retrouvons au cœur de leur vie agitée. Réalisé par Deniz Gamze Erguven, Mustang est un film dramatique turc sorti en 2015, il a remporté un grand nombre de récompenses, notamment à la 41e cérémonie des César.

    Mustang

     

    [La suite ne contient pas de spoilers]

    La Turquie a obtenu le droit de vote des femmes bien avant la France, et pourtant, à partir de 2003 (arrivée au pouvoir de l'AKP), le patriarcat est de retour pour jouer de très mauvais tours. Nous suivons la vie mouvementée et prédestinée de cinq jeunes femme, et surtout du point de vue de la plus petite fille. Le scénario est bien construit, nous sommes face aux choix qu'elles font, la vie qu'elles doivent suivre, et des tentatives d'échapper à ce manque de liberté tant bien que mal. La force du film résulte dans le très bon jeu d'acteur poignant de toutes ces femmes. Certaines scènes peuvent paraître répétitives et lassantes, mais c'est une accumulation nécessaire afin de nous faire comprendre la chance qu'ont les femmes de nos jours de vivre dans un pays Européens et du combat inutile que les féministes peuvent jouer dans un confort absolu.

    Mustang

    Différents thèmes reliés à la coutume sont évoqués : l'aspect religieux et artificiel du mariage, l'importance de la virginité, une vie cloîtrée dans un village... Livrées à elles-mêmes, elles essayent tant bien que mal d'échapper à la routine malfaisante, notamment en s'enfuyant pour aller voir un match de football. Cet événement dans le film est inspiré d'un fait réel, en 2011, des supporter envahissent le terrain, les hommes de plus de 12 ans sont alors interdits pour le match suivant, plus de 41 000 femmes en feront alors partis. Quelques intrigues secondaires apportent des rebondissements aidant à la réussite et à l’intérêt qu'on porte au film. N'oublions pas la très belle photographie de David Chizallet et la bande-son émouvante de de Warren Ellis

    Mustang

    L'histoire s’essouffle parfois et le ton général du film balance entre légèreté et tragédie, on est parfois perdu et on ne sait ce qu'on doit ressentir... Le point de vue que nous offre la petite fille peut nous rappeler le film Room réalisé par Lenny Abrahamson, où un petit garçon est enfermé dans une chambre, et découvre par la suite la vie en dehors.

    Mustang

    En bref, Mustang est un must-see de l'année 2015 aussi bien pour la culture qu'il peut nous apporter à travers la découverte de la réalité en Turquie, mais aussi pour un bon moment de réflexion divertissant. D'autant plus que ces femmes défendent leurs droits d'une manière plus discrète et particulière (contrairement à des biopic comme Joy ou les Suffragettes où la défense caricaturale est plus marquée). La femme devait se soumettre à l'homme, affirmait le président Turque il y a peu de temps... Et bien ces femmes prouvent le contraire. 

     

     


    votre commentaire
  • Retrouvez ma critique de l'épisode 14 de la saison 3 de The 100 sur un site de critiques de séries et de films.

    http://www.addictedtoseries.com/2016/05/les-critiques-100-saison-3-episode-14.html


    votre commentaire
  • Créée par Kurt Sutter, Sons of Anarchy est une série américaine composée de 7 saisons, chacune comportant 13 épisodes entre 50 à 80 minutes. Elle relate l'histoire fictive de la ville de Charming où se trouve le Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original, des conflits entre gangs et membres ont lieux...

    Sons of Anarchy (2008-2014)

    [La suite ne contient pas de spoilers]

    Éloignons de suite les différents clichés que vous pourriez assimiler à la série. Tout d'abord, peu importe que vous ne soyez pas un fana d'Harley et de culture Rock, cela n'empêche en rien le fait de regarder et aimer la série. Par contre, une chose est sûre : la violence est bien présente!

    Incarné par Charlie Hunnam, nous nous retrouvons dans la vie de Jax Teller, on doit alors accepter les différents fardeaux qu'il porte sur lui : sa famille, son club, sa vie personnelle... La série est d'une intelligence propre grâce à la plume compétente de Kurt Sutter, et son talent ne s'arrête pas là puisqu'il incarne un personnage dans la série! En effet, faire 7 saisons tout en tenant en haleine le spectateur est compliqué, et c'est une qualité que possède Sons of Anarchy. Malgré quelques passages très longs, nous sommes véritablement captivés par ce qu'il se passe. Les premières saisons sont basées sur la présentation approfondie de chaque personnage de SAMCRO et sur celle des dangers extérieurs. Les différents protagonistes sont passionnants, on découvre les nombreuses relations qu'ont les personnages entre eux. N'oublions pas de préciser que les acteurs sont formidables, on s'attache à tous et certaines morts redonnent comme un élan à des intrigues qu'on croyait achevées. 

    Sons of Anarchy (2008-2014)

    La série traite pertinemment des sujets de la vie de tout les jours, malgré le fait que nous soyons dans un club, ce ne sont pas que des truands sans-cœurs tuant pour s'amuser. La fraternité qui en découle est presque étonnante, on voit là une véritable définition de l'amitié, celui qui a un sens profond. Les relations paternelles et maternelles sont également très présentes, comment avoir un enfant peut changer notre vie? C'est l'évolution de ces Hommes qui nous intéresse, autant le dire tout de suite, la première saison est totalement opposée à la dernière pour les personnages. Le gros point fort de Sons of Anarchy repose sur sa durée : chaque épisode dure entre 50 à 80 minutes, malgré cela, on ne voit pas le temps passer et les épisodes manipulent correctement la place de chaque intrigue. Les fins d'épisodes sont marqués par des scènes splendides accompagnées d'une musique allant de paire avec celles-ci, n'oublions pas d'évoquer le très bel opening que possède la série. 

    Sons of Anarchy (2008-2014)

    La violence est néanmoins très mise en valeur puisqu'elle représente les milieux dangereux dans lesquels ils doivent faire business : le trafic de drogues, d'armes, la gestion d'un territoire... Les motos sont resplendissantes et on veut parfois naviguer à leur côté, le décor est quant à lui, assez changeant, on découvre toutes les facettes des villes. C'est une série qui rend addict puisque le suspens est présent quasiment tout le temps...

    Sons of Anarchy (2008-2014)

     

    En bref, Sons of Anarchy est une série que je conseille vivement même si elle ne fait pas partie de mon TOP 3 des meilleures séries. On s'attache aux personnages, on les déteste, on s'y rattache, et puis nous les détestons à nouveau... C'est le cercle vicieux que nous propose Kurt Sutter avec des saisons qui montent crescendo jusqu'à l'explosion finale à chaque season final. 

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires