• Ayant été représenté aux Oscars, The Danish Girl a été un véritable succès en 2015. Réalisé par Tom Hooper, réalisateur du fameux Discours d'un Roi ou bien les Misérables, on retrouve ici son style dramatique. Eddie Raydmayne, déjà présent dans les Misérables, Alicia Vikander (Le Septième fils), et puis d'autres acteurs comme Ben Whishaw (Suffragettes) ou Amber Heard (Never Back Down) sont présents. 

    The Danish Girl

    The Danish Girl

     

     

     

     

    Au Danemark dans les années 1930, Einar Wegener préfère sa deuxième personnalité : Lili Elbe. Sa femme et lui vont découvrir ce processus compliqué qu'est le transgenre.

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

    The Danish Girl est un film incroyable, autant par ses personnages qui sont réels mais aussi par l'ambiance qui en ressort. Mais pour ma part, c'est un "sans plus", un film à voir mais qui ne méritait pas d'aller jusqu'aux Oscars. 

    La belle performance des acteurs est l'atout incontestable de ce biopic. Eddie Redmayne est exceptionnel, on arrive à ressentir à que son personnage vit, c'est à dire un changement sans retour et incontrôlable. Il a joué son personnage de telle manière à ce qu'on pourrait penser qu'il soit réellement homosexuel. Que ce soit dans sa façon de parler, de bouger, ses différents gestes... Mais la symbiose est dans l'équilibre du sexe : il est ni un homme, ni une femme. C'est l'histoire de cette incompréhension, celle d'une perte d'identité, de questionnement profond. Il s'est donné corps et âme au projet, une scène le révèle entièrement nu. La véritable découverte a été pour moi Alicia Vikander, interprétant sa femme. Elle a gagné l'oscar du second meilleur rôle en jouant son personnage, et on comprend parfaitement comment en voyant le film. Elle sert vraiment de support au personnage principal, son élégance et son éloquence nous fait prendre conscience qu'elle est là pour nous, il y a une certaine fragilité, sensibilité protectrice qui sort d'elle.

    The Danish Girl

    L'intrigue, l'histoire, est assez complète. Il faut une certaine audace pour faire du roman publié en 2000 par David Ebershoff un film. Le sujet implique déjà des polémiques, mais nous sommes en 2016, tout va bien, les esprits se libèrent petit à petit. Cependant, on a beau être captivé au départ par la photographie, enjolivée grâce à l'utilisation importante de la lumière, le film s'échauffe assez rapidement. En effet, la longueur du film est pour moi, non-nécessaire. Les costumes, les décors reflètent sans artifices l'époque. Mais aussi la mentalité, les différents préjugés et la façon d'agir envers des homosexuels. Rappelons-le, c'était considéré comme étant une maladie, certains étaient en hôpital psychiatrique.

    The Danish Girl

    14/20 Un film plutôt réussi avec des acteurs exceptionnels, mais la notoriété qui en découle n'est pas compréhensible. Le scénario est plat.


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  • Nous approchons de la fin de la saison, certains diront "DÉJÀ", d'autres "ENFIN". On retrouve cette semaine un bel épisode dans la continuation du dernier, que j'avais trouvé très abouti. "Knots Untie", titre révélateur de l'épisode 11 est un pur délice. 

    TWD S06E11 : Knots Untie

     

    [La suite contient des spoilers]

     

    The Walking Dead reprend parfaitement cette seconde partie de saison à l'aide de nouvelles intrigues, carrément plus intéressantes qu'auparavant. Comparé à la première partie de saison, on retrouve directement l'intrigue principale, ce qui apporte beaucoup plus de charme. Avouons-le, attendre aussi longtemps pour découvrir si Glenn était dévoré ou non était véritablement atroce, ne laissant même plus de suspense mais une simple haine. Chaque personnage était traité dans des épisodes différents, et c'est ce qui donnait cette ambiance qu'on commençait à haïr. Mais l'épisode 11, "Knots Untie", nous tient en haleine en avançant directement sur l'intrigue nouvelle apportée par Jesus.

    TWD S06E11 : Knots Untie

    En effet, la plupart des protagonistes vont à la Hilltop Community, gérée par Gregory. D'abord en désaccord total, le "troc" se fera finalement grâce à l'incident se produisant dans l'épisode : des membres attaqués par Negan et les Saviors demandent la tête de Gregory. On retrouve un Rick bestial lors de la scène de combat, tuant sans scrupule celui qui l'avait attaqué. Il l'a bien compris, c'est la loi du plus fort qui régit le monde présent. Si un méchant "charismatique" comme le Gouverneur vous manquait, vous allez être rassasié, car Negan est LE bad-guy de The Walking Dead, il n'y a pas plus violent que lui, même pas Rick.

    TWD S06E11 : Knots Untie

    L'épisode est l'opportunité d'aborder le thème de la grossesse, d'avancer dans un couple. C'est ce à quoi sont confrontés Maggie et Glenn, applaudis par tout le monde pour leur détermination. Il est bien évidemment plus que compliqué d'avoir un enfant dans ce monde cruel, c'est pourtant leur décision, et ils en sont fiers. Abraham, lui, devrait-être moins fier. Vous vous rappelez des sous-intrigues inutiles développés par les scénaristes depuis toujours? Cela en fait parti. Il hésite entre Rosita, et Sasha. Mais bon... Qui s'y intéresse? Personne. 

    TWD S06E11 : Knots Untie

     

    16/20 Un excellent épisode encore une fois, la continuation est belle est bien réelle. Negan... On t'attend.


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  • La semaine dernière, The Walking Dead revenait en force sur AMC avec son fameux mid-season premiere, mon avis était assez arriéré suite aux intrigues inutiles qui étaient développées comme par exemple celles de Morgan, le Wolves ou bien Glenn... Pour moi, il fallait voir la suite pour juger. 

    TWD S06E10 : The Next World

     

    [La suite contient des spoilers]

    J'ai été étonné de manière positive. Je ne pensais pas retrouver cette ambiance particulière que j'aime tant dans The Walking Dead. Le premier aspect important de cet épisode est le pardon que j'offre à Daryl, ou plutôt une seconde chance. En effet, étant un très grand hater de ce personnage pour les raisons suivantes : personnage créé pour attirer le public féminin, utilisé par les scénaristes uniquement lorsqu'ils en ont besoin et surtout pour garder en haleine le public jeune... Cet épisode m'a rassuré quant à son rôle.

    TWD S06E10 : The Next World

     

    L'épisode débute sur un bond en avant de quelques semaines, voire un petit mois. Rick et Daryl doivent aller chercher des ressources en dehors d'Alexandria. 

    S'il y a bien quelque chose que je ne peux critiquer, c'est la relation soignée entre ces deux personnages. Dans d'autres séries comme The Vampire Diaries, Damon et Stefan seraient ceux avec qui on pourrait les comparer. C'est cette "bromance" qui rend cet épisode charmant, cet humour présent du début à la fin dans toutes les circonstances. Cette belle union a été, notamment développée grâce au nouveau personnage introduit dans la série. Personnage qui deviendra probablement un figurant principal par la suite.

    TWD S06E10 : The Next World

     

    Pour ceux qui ne le connaissent pas du tout et qui veulent en savoir plus sur lui : il s'appelle Jesus, fait parti d'une communauté nommée Hilltop Colony, son intelligence et sa loyauté sont ses atouts, sa force physique est également présente (preuve dans l'épisode, il prend le dessus sur Rick et Daryl, deux monstres de la violence sans vraiment forcer, et surtout il se libère à plusieurs reprises). J'ai énormément aimé son interprétation par Tom Payne, autant par son physique, mais aussi par son éloquence. La fin de l'épisode est plutôt choquante, il se libère pour la deuxième ou troisième fois et se retrouve dans la chambre de Rick : "Rick, we should talk." Est-ce que ça a un rapport avec Negan? Nous le saurons probablement la semaine prochaine à part si les scénaristes ont décidé de retrouver leurs mauvaises habitudes à séparer les différentes intrigues (nous n'avons pas vu Glenn dans l'épisode, Abraham non plus... Il y a donc de fortes chances que cela se passe ainsi). 

    TWD S06E10 : The Next World

    Pour une fois, les quelques intrigues développées parallèlement à la principale ne m'ont pas ennuyées. Il faut avouer qu'on ne porte pas un véritable plaisir à voir Carl se balader avec sa nouvelle amie, ou bien Michonne à marcher avec le fils de Dianna, mais bon... On ne s'ennuie pas vraiment. 

    La nouvelle surprise, c'est aussi la nouvelle relation amoureuse qui découle de cet épisode. Relation qu'on pouvait prévoir et que les fans attendaient depuis un petit bout de temps. Rick et Michonne, deux bons amis depuis assez longtemps. Dieu merci, Rick trouve enfin quelqu'un d'assez forte pour se défendre seule. Espérons juste qu'elle ne soit pas atteinte de la malédiction de Rick et mourir comme toutes ses autres copines.

    TWD S06E10 : The Next World

    18/20 C'est pour moi un de mes épisodes préférés. Les scénaristes ont réussis à lier l'intrigue principale à l'introduction d'un personnage important, les intrigues secondaires ne sont pas dégueulasses, et surtout, l'humour est présent dans ce monde sanglant et injuste de The Walking Dead.

     

     


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  • Retrouvez ma critique de l'épisode 1 de la saison 4 de Vikings sur un site de critiques de séries et de films.

    http://www.addictedtoseries.com/2016/02/les-critiques-vikings-saison-4-episode.html#.VsoaSvLhDIU


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  • Retrouvez ma critique de l'épisode 5 de la saison 3 de The 100 sur un site de critique de séries. 

    http://www.addictedtoseries.com/2016/02/les-critiques-100-saison-3-episode-5.html#.VsoZ8_LhDIU


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  • Le cliché des prêtres pédophiles, d'où vient-il? Tom McCarthy réalise Spotlight, un film dramatique sorti fin 2015. Comment attirer du monde en évoquant un sujet aussi mélodramatique et grave que la pédophilie? Et bien c'est simple, un casting excellent : Mark Ruffalo (Hulk), Michael Keaton (Batman), Rachel McAdams (Sherlock Holmes), Liev Schreiber (Logan, le frère de Wolverine), et puis John Slattery (Ant-Man). Pour la plupart d'entre eux, leur expérience confirme leur talent.

    Spotlight

     

    [La suite ne contient pas de spoilers important]

     

    Au Boston Globe en 2001, le nouveau chef veut faire monter le nombre de lecteurs au journal. Pour cela, l'unité Spotlight enquête sur une affaire de pédophilie de prêtres...

    L'immense point fort du film est basé sur son casting. Les acteurs jouent de telle manière à ce qu'on pourrait les confondre avec les vrais personnes qui se cachent derrière ces acteurs, ceux qui ont fait en sorte que ce film existe. Récemment, le nombre de biopic qui sortent sont fulgurants, celui-là n'en est pas vraiment un puisqu'il est plus basé sur un fait, un sujet, plutôt qu'un personnage. Des plans de caméras plus larges s'en suivent, les personnages sont merveilleusement bien travaillés mais c'est le sujet qui compte, le thème principal, les prêtres.

    Spotlight

    J'avais lu dans des critiques que le film était révoltant, à la limite du choquant. Mais après visionnage, je trouve que les propos sont modérés, la surenchère est invisible, les prêtres ne sont quasiment pas jugés comme ils devraient l'être. Peut-être pour éviter que le film tourne au conflit.

    L'enquête est vraiment intéressante, mais je comprends qu'on puisse la trouver longue. Concrètement, il y a quelques renversements, mais nous ne sommes pas toujours captivé devant la trame narrative. C'est peut-être un des problèmes du film, mais en tout cas, l'enquête est très poussée, et si on arriver à la suivre sans s'ennuyer, on y prend du plaisir. 

    Spotlight

    Dernier point, la fin est vraiment révoltante, c'est le seul moment qui m'a réellement touché, si on peut appeler cela ainsi. De nombreux témoignages sont donnés pendant le film, mais ils ne m'émouvaient pas sincèrement. Entre la fin du film et le début du générique, des faits sont expliqués par des phrases inscrites sur l'écran. C'est indubitablement effrayant, surtout qu'on était censé apprécier l'aspect positif de la fin du film.

     Spotlight

     

     13/20 Une enquête passionnante, un casting fabuleux, mais un petit manque d’intérêt pour le spectateur.  

     

     

     

     

     


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  • Les films historiques sont nombreux, et la Guerre Froide est un sujet délicat à aborder, et surtout à réussir. Le fameux Steven Spielberg se lance dans cette grande aventure, et on peut dire que c'est un retour impeccable dans la réalisation. (Son dernier film étant de 2012) Il tire les ficelles du Pont des espions, film maîtrisé d'une manière dont il en a l'habitude.  Tom Hanks incarne à nouveau un personnage majeur dans son association avec Spielberg. (Arrête-moi si tu peux, Il faut sauver le soldat Ryan...)

    Le Pont des espions

     

    [La suite ne contient, normalement, pas de spoilers]

     

    James B. Donovan, un avocat américain prend la défense d'un espion soviétique, Rudolf Abel, malgré les critiques qu'il subit face à cette décision. 

     

    Le Pont des Espions est divisé en deux parties, ce qui peut paraître étonnant par sa durée (2h12). La première partie est centrée sur la découverte de cette époque, particulière par le décor, les costumes, et les manières. On est vraiment plongé dans la vie de James, critiqué par son entourage et par la presse en acceptant de défendre un espion soviétique. La seconde partie se déroule en Allemagne, à Berlin-est, on découvre la fameuse construction du mur, c'est dans cette partie que des échanges se feront. Pour ma part, la première partie était plus intéressante que la seconde, même si l'action se trouve un peu plus dans la deuxième partie.

    Le Pont des espions

    C'est avant-tout un film historique, qui retransmet parfaitement les différents événements qui se sont déroulés en cette période précise. Aucun jugements ne sont faits sur le soviétique par Spielberg, à part la presse et l'entourage qui sont bien évidemment obligés de critiquer. Il permet à la fois de nous cultiver, mais aussi de nous divertir comme à son habitude. C'est une véritable réussite de la part de Spielberg avec ce thème de conflit idéologique basé sur la Guerre Froide.

    Grosse spécificité du film : le silence règne au début, les logos sont passés en vitesse, et la musique intervient uniquement après une bonne trentaine de minutes. Spielberg aimait l'ambiance de New York, il a donc décidé de ne rien mettre par dessus.

    La photographie est particulièrement soignée, la mise en scène est là pour raconter parfaitement l'histoire. Les travelling avant sont fréquents, surtout sur les personnages. Mais c'est surtout la lumière volumétrique qui fait le charme de ce film : les interrogatoires particulièrement.

    Le Pont des espions

    Tom Hanks effectue comme à son habitude une véritable performance, l'expérience et l'éloquence fait en sorte de le rendre presque légendaire. A première vue, il n'est pas si parfait que ça, mais c'est clairement sa manière de se comporter, de parler, qui le met en avant. On est vraiment pris aux tripes, on se met à la place de l'avocat œuvrant pour la justice, égale pour tous, malgré le fait qu'il soit Russe.

    Le Pont des espions

     

    17/20 Du grand Spielberg, un biopic qui cultive et qui divertit, que demander de mieux? Le prochain film sur la guerre qu'on attendra est le futur Nolan, qui sera tourné à Dunkerque. 

     

     

     

     

     

     

     


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  • Les séries ont aujourd'hui évoqué quasiment toutes les périodes historiques. Vikings, fait partie d'une d'entre elles, une série créée par Michael Hirst en 2013. J'évoque celle ci assez tardivement simplement parce qu'elle reprend bientôt, le 19 février, pour une 4eme saison. 

    Vikings

    Série notamment connue pour son casting bien plus qu'épatant. Alexander Ludwig, Katheryn Winnick, Travis Fimmel et Clive Standen ci-dessous.

    Vikings

     

    [La suite ne contient pas de spoilers]

     

    Nous suivons un peu comme un biopic la vie de Ragnar Lothbrok, un des vikings les plus populaires de tout les temps. Entre conflits de religions, de cultures, ou de territoires... Un combat acharné fait rage. 

    Vikings... C'est tout d'abord un univers particulier, un monde qu'on doit apprendre à connaitre. Certes cette époque a réellement existé, mais les croyances étaient différentes, je parle notamment ici de la conviction qu'avaient les Hommes envers les Dieux (que ce soit les catholiques ou bien, et surtout, les vikings). C'est cette touche de fantaisie, de fantastique que vous devez ingurgiter en liant cela avec la réalité. Si vous n'acceptez pas le fait de voir des choses miraculeuses, qui pourraient avoir aucun sens aujourd'hui, alors ne regardez pas Vikings. C'est un biopic historique ficelé de telle manière à ce que le fantastique ne nous dérange pas tellement que ça au final.

    Vikings

    Au niveau des personnages, c'est la série à suivre. Le charisme est omniprésent. On pourrait comprendre que les vikings soient badass, mais croyez-le ou non, ne rêvez-vous pas de voir un prêtre badass? Que ce soit Ragnar, Rollo, Athelstan, Floki... L'esthétique est partout, et même pour les femmes, toutes aussi débrouillardes les unes que les autres. Vous en avez marre des trouillardes qui pleurent toutes les 5 minutes devant un problème? Et bien, cette série est pour vous! 

    Vikings

    Certains disent de Vikings que c'est un Game of Thrones démuni. Mais c'est faux, n'écoutez point ce que disent ces vauriens. Cette série est, à mon sens, un réel film. La réalisation est simplement magnifique, les différents plans sont comparables à des tableaux, à des peintures. Quant aux scènes d'actions, loisir crucial des vikings de se défouler, il y en a à flot, et les chorégraphiques passent bien.

    Mais ce que je préfère dans cette série est ce conflit, cette bataille entre deux religions, entre deux cultures différentes. Des questions de tolérance, de courtoisie, mais aussi de principes sont évoquées. La mythologie, présente de manière simple (à travers différentes visions) pour ne pas trop nous éloigner de la réalité est palpitante, on prend un véritable plaisir à découvrir une culture différente de la notre, culture qui attire tant les occidentaux malgré la violence et le côté bestial qui en sort.

    Vikings

    Enfin bref, dernier petit point : vous ne verrez pas de générique aussi simple et concis que celui-là. La simple vue de la mer agitée par cette tempête vous donnera envie de regarder cette série. 

     

    16/20 Une très belle série autant par son visuel que par le reste (personnages, intrigues, décor). Un bon divertissement même si la qualité de la série baisse légèrement plus les saisons passent. 

     

     

     

     

     

     

     


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  • Après 10 semaines d'attente, je ne dirai pas longues puisque le dernier épisode ne m'a pas vraiment enchanté, on retrouve enfin nos protagonistes, rappelons-le, coincés dans Alexandria suite au conflit avec les Wolves. 

    Je ne ferai désormais plus de review des épisodes, puisque les résumés sont lassants, je ferai donc une simple critique sur quelques points. 

    TWD S06E09 : No Way Out

    [La suite contient des spoilers]

    Si vous vouliez de l'action, vous en aurez dans cet épisode. Ma scène préférée est tout simplement la scène d'ouverture, présentant des serviteurs de Negan, le futur ennemi qu'on verra en invité dans la saison 6 et personnage principal dans la saison  7. On ressent une certaine tension, rien qu'à voir les prochains méchants. On a bien-sûr peur pour Abraham, Sasha et Daryl, mais comme d'habitude... Daryl, le personnage surcoté et non-existant dans la BD prend un lance-roquette et explose les ennemis...(WTF? Oui.) 

    TWD S06E09 : No Way Out

    Donc évidemment, comme l'indique le titre de l'épisode, il n'y a aucune sortie possible. Les rôdeurs sont partout, alors le seul moyen d'en finir avec eux est de les éliminer, ce que comprendra Rick plus tard.

    Alors les quelques points importants de cet épisode sont plutôt nombreux. Tout d'abord, souvenons-nous de Rick, Michonne, Jessie, son gosse insupportable... qui se retrouvaient en plein dans la foule, couverts de cadavres. Et bien, j'ai été déçu de voir les scénaristes passer le temps en les faisant cavaler d'un bout à un autre, en échangeant le bébé, parlant tranquillement... A la fin de l'épisode du final, on était en action, on pensait que ça allait partir en sang dés le début...Et bien non. On doit attendre une vingtaine de minutes pour voir LA scène de l'épisode, celle qui respecte à merveille la BD pour une fois ! Le petit gosse insupportable devient fou (enfin bon, il l'était déjà) et se fait manger, puis suit sa mère (la nouvelle copine de Rick)... Exactement comme dans la BD, mais le meilleur est pour la suite ! L'autre enfant de Jessie pointe un flingue sur Rick, Michonne l'embroche, et la balle se perd dans l’œil de Carl! ENFIN!

    TWD S06E09 : No Way Out

    Pour le reste, les autres sous-intrigues comme Morgan, le Wolves, Glenn...On a vraiment l'impression qu'elles sont là pour combler le vide, le vide qu'on ressent de plus en plus dans cette série qui était pourtant de base, excellente. L'autre problème est également les zombies, j'ai vraiment l'impression qu'ils changent de comportement à chaque fois que les scénaristes le décident, comme s'ils étaient des pantins, des marionnettes. 

    TWD S06E09 : No Way Out

    13/20 Un épisode correct, toujours meilleur que le final décevant, mais toujours incertain. Negan, viens sauver The Walking Dead silteplait.

     

     

     

     

     

     


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